EnrĂ©sumĂ©, la baisse du vote de droite des femmes n’est pas un phĂ©nomĂšne explicable par un phĂ©nomĂšne de dĂ©salignement : les conservatrices d’hier tendent Ă  le rester aujourd’hui. En revanche l’hypothĂšse d’un impact du

Violence, insĂ©curitĂ©, peur... Ces mots rappellent une rĂ©alitĂ© vieille comme le monde et dont il est peu probable qu'elle disparaisse un jour. Il n'empĂȘche que, depuis le meurtre biblique d'Abel par son frĂšre CaĂŻn, la violence a beaucoup Ă©voluĂ© en nature et en intensitĂ©... Violence aveugle Pour nous en tenir Ă  l'Occident, le IIe millĂ©naire a dĂ©butĂ© sous une extrĂȘme violence violence ordinaire des populations paysannes, livrĂ©es Ă  elles-mĂȘmes, violence calculĂ©e des seigneurs avides et acrimonieux. Cette violence se tempĂšre au XIIe siĂšcle, quand les souverains, tel Louis VI le Gros, mettent Ă  la raison les seigneurs-bandits et que l'Église discipline les guerriers en les transformant en chevaliers, dĂ©fenseurs de la veuve et de l'orphelin». Au XIIIe siĂšcle, sous le beau Moyen Âge», la violence au quotidien demeure Ă©levĂ©e, au mĂȘme niveau que celui observĂ© aujourd'hui dans les pays les plus violents d'AmĂ©rique latine, avec un taux d'homicide annuel supĂ©rieur Ă  50 pour habitants *. - Le duel d'honneur Cette situation va plus ou moins perdurer jusqu'au XIXe siĂšcle, avec l'apparition, entre temps, Ă  la Renaissance, d'un phĂ©nomĂšne inĂ©dit le duel ! Il conduit des gentilshommes Ă  se battre jusqu'Ă  la mort pour l'honneur» on trouve gĂ©nĂ©ralement une femme Ă  l'origine de la querelle !. Dans la premiĂšre dĂ©cennie du XVIIe siĂšcle, en France, sous le rĂšgne d'Henri IV, on attribue aux duels environ dĂ©cĂšs. Les souverains finissent par s'Ă©mouvoir de cette hĂ©catombe qui les prive de tant de braves officiers ! FrappĂ© d'interdiction lĂ©gale, le duel disparaĂźt progressivement au XVIIIe siĂšcle sauf dans quatre pays oĂč il demeure en vogue jusqu'Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale l'Allemagne, la Russie, l'Italie et l'Espagne. Sinistre quatuor, note Jean-Claude Chesnais *. Tous ces pays allaient connaĂźtre, au siĂšcle suivant, les dictatures les plus tragiques de leur histoire.» La mesure de la violence Comment mesurer la violence ? Quand on parle d'agressions, de viols ou de vols, les dĂ©finitions varient selon les locuteurs et les sociĂ©tĂ©s, rendant illusoire toute comparaison. Le recensement de ces faits dĂ©pend souvent de leur perception sociale. Ainsi les viols et les violences conjugales Ă©taient-ils largement sous-Ă©valuĂ©s jusqu'Ă  une date rĂ©cente dans les sociĂ©tĂ©s latino-amĂ©ricaines, au contraire des sociĂ©tĂ©s scandinaves ou anglo-saxonnes, parce qu'ils s'inscrivaient dans la nature des choses»... En dĂ©finitive, le seul indicateur Ă  peu prĂšs objectif pour mesurer et comparer l'intensitĂ© de la violence entre deux Ă©poques ou deux lieux est le taux annuel d'homicides. En ce dĂ©but du XXIe siĂšcle, ce taux tourne autour de 50 homicides par an pour habitants dans les rĂ©gions les plus violentes du monde parmi celles qui disposent de statistiques Venezuela, Colombie, Afrique du Sud... Il est de 0,7 Ă  1,5 homicides par an pour habitants dans les pays les plus sĂ»rs du monde Japon, Scandinavie, Europe occidentale... PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2018-11-27 095014

Jeande La Fontaine, « Le coche et la mouche », Fables, VII, 9. Pour distinguer les rĂ©cits d’hier et d’aujourd’hui, il faut aussi ĂȘtre attentif au dĂ©cor, aux objets ou au mode de vie des personnages : le coche, l’attelage, l’ñtre Je m’exerce Choisis un des deux extraits ci-dessus. Transforme les situations et les personnages Homme et femme partagent la mĂȘme nature humaine, avec la mĂȘme dignitĂ© et les mĂȘmes droits ils sont relatifs l’un Ă  l’autre puisque fĂ©minitĂ© et masculinitĂ© se rĂ©vĂšlent par un juste regard posĂ© l’un sur l’autre. Dans leur distinction irrĂ©ductible, ils sont sur un vĂ©ritable pied d’ mĂȘme d’une question portant sur l’égalitĂ© des hommes et des femmes est le reflet d’un constat homme et femme ne sont pas identiques. C’est justement parce qu’ils sont dissemblables que l’on cherche Ă  comprendre s’ils sont Ă©gaux et en quoi ils sont Ă©gaux. L’affirmation de l’égalitĂ© homme/femme ne se dĂ©duit pas immĂ©diatement de l’expĂ©rience. Regardez la diversitĂ© des cultures elles clament l’inverse, et bien souvent au dĂ©triment de la condition de la femme. De mĂȘme, l’observation de l’anatomie a souvent Ă©tĂ© prĂ©texte Ă  la validation d’inĂ©galitĂ©s par exemple la diffĂ©rence de rĂ©partition de la masse musculaire entre l’homme et la femme autoriserait Ă  parler de sexe faible » et de sexe fort ». Ou encore, on constate que l’organisation de la fertilitĂ© et de la maternitĂ© fragilise les femmes et on en dĂ©duit qu’elles seraient destinĂ©es Ă  la sphĂšre domestique et aux tĂąches source de l’égalitĂ© des sexesCette Ă©galitĂ© doit donc ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ©e comme une intuition transcendantale fondamentale. L’intuition de l’égalitĂ© ne surgit pas mĂ©caniquement de l’observation des rapports humains. C’est pourquoi elle doit ĂȘtre affirmĂ©e avec force, comme une condition mĂȘme du respect des personnes, et par consĂ©quent de la justice comprend ce qu’est d’ ĂȘtre un homme » quand il voit la femme devant lui. La femme comprend ce que signifie ĂȘtre une femme » lorsqu’elle voit et comprend l’ l’affirmation de l’égalitĂ© des sexes ne dĂ©coule pas d’un constat empirique, oĂč trouve-t-elle sa source ? La philosophie grecque proclame par la bouche d’Aristote que tout homme est un animal raisonnable ; le partage d’une mĂȘme raison met l’homme et la femme sur un mĂȘme pied d’égalitĂ©. Cependant, cette mĂȘme philosophie n’hĂ©site pas Ă  justifier l’esclavage, pratique courante au sein de la culture grecque puisque l’esclave est destinĂ© Ă  accomplir des tĂąches domestiques, puisqu’il est destinĂ© Ă  ĂȘtre commandĂ©, c’est le signe qu’il n’a pas la raison en partage. De la mĂȘme maniĂšre, si vous interrogez les mythologies antĂ©rieures, vous y trouverez l’expression d’une vision inĂ©galitaire des sexes. Le mythe d’Aristophane met en scĂšne des hommes issus du soleil, principe supĂ©rieur, et des femmes provenant de la lune ou de la terre, principes passifs et infĂ©rieurs ; le mythe de Pandore prĂ©sente un monde et une humanitĂ© sans femme jusqu’au jour oĂč en guise de punition, les dieux fabriquent et envoient la belle Pandore, source de tous les maux qui s’abattront sur le pauvre rupture bibliqueUn rĂ©cit tranche fondamentalement sur ces pratiques et traditions culturelles et impose une vision universaliste du genre humain le rĂ©cit de la GenĂšse. Dieu crĂ©a l’homme Ă  son image » tout homme. Homme et femme il les crĂ©a » l’homme et la femme ont la mĂȘme origine, la mĂȘme nature et la mĂȘme destination. Puis Adam s’exclame Ă  la vue d’Ève C’est l’os de mes os et la chair de ma chair ! » Or ils Ă©taient nus la diffĂ©rence physique saute aux yeux de cet homme. VoilĂ  le message ce qui nous distingue est ce qui fonde notre Ă©gale dignitĂ©. Apprenons Ă  comprendre ce que rĂ©vĂšle le corps et nous comprendrons en quoi l’égalitĂ© des sexes est enracinĂ©e dans la rĂ©alitĂ© corporelle elle-mĂȘme. Ce qui signifie prĂ©cisĂ©ment la masculinitĂ© et la fĂ©minitĂ© se rĂ©vĂšlent par un regard rĂ©ciproque. L’homme comprend ce qu’est d’ ĂȘtre un homme » quand il voit la femme devant lui. La femme comprend ce que signifie ĂȘtre une femme » lorsqu’elle voit et comprend l’homme. Quel paradoxe !MalgrĂ© cela, les inĂ©galitĂ©s hommes/femmes ont toujours existĂ© dans l’ faut noter que la philosophie des LumiĂšres a Ă©chouĂ© Ă  abolir ces inĂ©galitĂ©s. Alors que la DĂ©claration universelle des droits de l’homme dĂ©clare les hommes libres et Ă©gaux en droit, la rĂ©volution abolira le droit de vote des femmes. En effet, dĂšs le rĂšgne de Philippe IV le Bel, les femmes Ă©taient convoquĂ©es Ă  prendre part aux États GĂ©nĂ©raux et ce depuis les premiers en 1302 jusqu’en 1789. C’est en 1789 que les femmes furent exclues du droit de vote par l’AssemblĂ©e nationale, et la Constitution de 1791 maintiendra cette exclusion. Voici l’argument avancĂ© par SieyĂšs en 1789 il convient de distinguer les citoyens actifs des citoyens passifs ; sont comptĂ©s parmi les citoyens passifs les femmes, les enfants, et les Ă©trangers. Ô femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d’ĂȘtre aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la RĂ©volution ? Un mĂ©pris plus marquĂ©, un dĂ©dain plus signalĂ© » Olympe de Gouges, DĂ©claration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791.Un point de mĂ©thode importantDe nombreuses attitudes et comportements rĂ©putĂ©s masculins peuvent ĂȘtre adoptĂ©s par des femmes, de nombreuses prĂ©tendues spĂ©cificitĂ©s fĂ©minines peuvent ĂȘtre trouvĂ©es chez certains hommes les traits psychologiques et comportementaux ne se situent pas de part et d’autre d’une frontiĂšre infranchissable. En revanche, une diffĂ©rence demeure d’ñge en Ăąge, de façon irrĂ©ductible, c’est la diffĂ©rence sexuelle. Nos corps d’homme et de femme est alors plus adĂ©quat de parler de distinction entre eux que de diffĂ©rence. Ils sont Ă©gaux et termes Ă©gal » ou diffĂ©rent » sont la plupart du temps pris dans un sens arithmĂ©tique. Nous apprenons sur les bancs de l’école qu’une somme est Ă©gale Ă  une autre, ou bien qu’elle est diffĂ©rente. Égal est alors compris comme identique. En mathĂ©matiques, diffĂ©rent signifie infĂ©rieur ou supĂ©rieur. Ce rĂ©flexe intellectuel provoque et stĂ©rilise le dĂ©bat qui nous occupe ceux qui reconnaissent et valorisent l’existence des diffĂ©rences anatomiques indĂ©niables au demeurant sont soupçonnĂ©s de verser dans le biologisme et de promouvoir une vision inĂ©galitaire et hiĂ©rarchique des sexes. Et ceux qui dĂ©fendent l’égalitĂ© comme un principe non nĂ©gociable sont soupçonnĂ©s de nier ou d’invalider la diffĂ©rence, bref de mĂ©priser le corps. Comment s’en sortir ?Il faut observer les corps sexuĂ©s. PremiĂšrement, il est important de revenir Ă  l’observation de ce qui nous sexue en tant qu’homme ou femme, c’est-Ă -dire le corps, notamment les organes gĂ©nitaux. En effet, la reconnaissance d’une Ă©galitĂ© ne peut surgir que d’un effort de comparaison. Nos corps sexuĂ©s disent quelque chose de la masculinitĂ© et de la fĂ©minitĂ©. À chacun d’en prendre conscience et d’en faire sa propre histoire. DeuxiĂšmement, il s’agit de reconnaĂźtre en quoi ce qui distingue l’homme de la femme et la femme de l’homme fonde leur absolue Ă©galitĂ©. Il est alors plus adĂ©quat de parler de distinction entre eux que de diffĂ©rence. Ils sont Ă©gaux et sexe est une dimension de la personneLa comparaison entre l’homme et la femme nous apprend qu’en dĂ©pit des diffĂ©rences observables, un point commun fondamental les unit le sexe est une dimension de la personne. Explication les organes gĂ©nitaux ne sont pas des attributs corporels qui peuvent ĂȘtre mis sur le mĂȘme plan que d’autres attributs physiques. Avoir de grandes jambes ou les pieds plats n’a pas le mĂȘme degrĂ© de signification qu’ĂȘtre dotĂ© de telle caractĂ©ristique sexuelle. Un signe Ă©vident lorsque quelqu’un est victime d’une violence sexuelle, c’est sa personne tout entiĂšre qui est touchĂ©e. Non seulement l’endroit physique atteint, mais aussi sa mĂ©moire, son imagination, son estime de soi et sa confiance en autrui. Toute sa personne s’avĂšre atteinte. Les organes gĂ©nitaux, lieux d’une diffĂ©rence observable entre l’homme et la femme vivent un point commun fondamental ils sont le lieu oĂč se rĂ©vĂšle notre statut de plus, le corps sexuĂ© est instrument du don de soi. Ce qui distingue une personne d’un objet, c’est sa capacitĂ© Ă  donner de soi-mĂȘme donner de son attention, donner de son temps, donner de son Ă©nergie, donner de son affection. Or donner le meilleur de soi-mĂȘme Ă  quelqu’un, c’est l’expression la plus haute de l’amour. Homme et femme y sont appelĂ©s, et leur corps sexuĂ© est l’instrument de l’accomplissement de cet appel. On se regarde, on se parle, on se touche, on s’embrasse, on s’étreint tout le corps, graduellement, exprime cet appel Ă  donner ce que l’on et femmes sont relatifs l’un Ă  l’autreLa comparaison des corps sexuĂ©s nous apprend Ă©galement qu’un corps d’homme n’est pas identique Ă  un corps de femme un sexe masculin n’est pas identique Ă  un sexe fĂ©minin. Premier point de comparaison les organes sexuels sont intĂ©rieurs chez la femme, Ă  la limite extĂ©rieurs chez l’homme. ConsĂ©quence les gestes et Ă©vĂ©nement liĂ©s Ă  la vie sexuelle impactent charnellement le corps de la femme. Exemple la virginitĂ©, la grossesse, l’accouchement sont observables sur le corps fĂ©minin. En revanche, ces mĂȘmes Ă©vĂ©nements n’impactent pas de maniĂšre identique le corps masculin. La preuve on sait Ă  l’autopsie si une femme a eu un enfant ; une autopsie ne peut pas dire si un homme a Ă©tĂ© pĂšre. En quoi cela les placerait-il sur un pied d’égalitĂ© ? La femme reçoit de l’homme la confirmation de sa propre fĂ©minitĂ©, l’homme reçoit de la femme la confirmation de sa propre Ă  l’inverse de la femme, l’homme ne vit pas une gestation Ă  l’intĂ©rieur de son propre corps. Puisque celle-ci lui est extĂ©rieure, alors un homme a besoin de la parole de la femme pour savoir qu’il est pĂšre de cet enfant, son enfant. Il doit accorder sa confiance Ă  un tiers pour entrer dans la paternitĂ© de son enfant, et Ă  l’autoritĂ© qu’elle rĂ©clame. Pour cela, il dĂ©pend donc de la femme. RĂ©ciproquement, lorsque la femme dĂ©signe cet homme comme le pĂšre, elle renonce Ă  la toute-puissance sur son enfant. Dire Il est de toi », c’est dire en mĂȘme temps Il n’est pas Ă  moi ». Dans cette parole donnĂ©e et reçue, la femme confĂšre Ă  l’homme sa puissance au sens noble masculine et paternelle, et Ă  l’inverse l’homme dĂ©livre la femme de l’illusion de la toute-puissance grĂące Ă  lui, la femme Ă©vite de voir sa fĂ©minitĂ© totalement engloutie dans une maternitĂ© tentaculaire nĂ©faste pour elle, pour l’homme et pour l’enfant. Ils se doivent l’un Ă  l’autre l’exercice adĂ©quat et accompli de leur maternitĂ© et paternitĂ©. En ce sens, ils sont relatifs l’un Ă  l’autre, d’une Ă©gale autre point de comparaison le nombre de gamĂštesL’observation anatomique des corps sexuĂ©s nous apprend que les organes sexuels fabriquent des gamĂštes. Ce sont les cellules reproductrices. Cependant, l’observation ne produit du sens que dans un effort de comparaison des organes masculins et fĂ©minins. Ainsi, le corps masculin fabrique des millions de spermatozoĂŻdes par jour ; le corps fĂ©minin produit un ovule approximativement tous les 28 jours. Par mois, des centaines de millions de gamĂštes d’un cĂŽtĂ©, et de l’autre une seule
 La profusion inscrite dans le corps masculin ne se rĂ©vĂšle que par contraste avec la raretĂ© de ce que vit le corps fĂ©minin. On pourrait dire que la gĂ©nĂ©rositĂ© de l’un met en lumiĂšre le prix de l’autre. Mais on ne peut en prendre conscience que si on les compare, que si on voit prĂ©cisĂ©ment ce qui les distingue. Ainsi la connaissance du corps masculin apprend Ă  voir et Ă  reconnaitre la spĂ©cificitĂ© du corps fĂ©minin, et rĂ©ciproquement la connaissance du corps fĂ©minin apprend voir et reconnaĂźtre la spĂ©cificitĂ© du corps masculin. En ce sens, homme et femme dĂ©pendent l’un de l’autre de façon Ă©gale ils se rĂ©vĂšlent l’un Ă  l’ point de comparaison la temporalitĂ©L’observation des corps sexuĂ©s nous apprend autre chose. Les organes sexuels sont lieu de fertilitĂ© et de plaisir. Or la fertilitĂ© comme le dĂ©sir sexuel sont soumis Ă  la temporalitĂ©, de façon diffĂ©rente chez l’homme et chez la femme. La fertilitĂ© fĂ©minine est cyclique les pĂ©riodes fertiles qui se situent au moment de l’ovulation alternent avec des pĂ©riodes infertiles. Le dĂ©sir sexuel fĂ©minin est impactĂ© par ce cycle. En revanche la fertilitĂ© masculine est linĂ©aire, les spermatozoĂŻdes sont produits sept jours sur sept. De plus, les gamĂštes chez la femme existent depuis son Ă©tat embryonnaire, puis sont dĂ©livrĂ©es Ă  chaque cycle, depuis la pubertĂ© jusqu’à la mĂ©nopause ; le corps fĂ©minin dispose de son stock de gamĂštes. Ce n’est pas le cas du corps masculin qui produit des gamĂštes Ă  la demande ». Quelle consĂ©quence ? Le rapport au temps n’est pas le mĂȘme chez l’homme et chez la femme. Le corps de l’une vit l’écoulement du temps, l’avant et l’aprĂšs ; le sens de la durĂ©e longue est imprimĂ© dans le corps, pour peu que l’on prenne conscience de ce que vit le corps ; ce qui Ă©tait possible hier pĂ©riode fertile ne l’est plus aujourd’hui pĂ©riode infertile. Le corps de l’homme vit le renouvellement perpĂ©tuel, le prĂ©sent est toujours le prĂ©sent du possible du point de vue de la fertilitĂ©. Par consĂ©quent, l’inquiĂ©tude que chacun peut vivre par rapport au temps trouve son repos dans le regard posĂ© sur l’autre. Dans le corps fĂ©minin, chaque cycle engage un processus dans quelques jours mon corps aura changĂ©, mais je peux prĂ©voir ce changement, le futur est un Ă -venir », contenu en germe dans le prĂ©sent. C’est un corps qui raconte une histoire. Cette rĂ©alitĂ© est une sĂ©curitĂ© pour celui dont le corps ne provisionne pas. À l’inverse, dans le corps de l’homme, la mĂȘme puissance se donne sans conditions des millions hier, des millions aujourd’hui, des millions demain. Cette profusion gratuite est une sĂ©curitĂ© pour la femme la femme a un corps qui l’invite, on pourrait mĂȘme dire qui l’oblige Ă  compter ; l’homme a un corps qui invite Ă  renoncer au calcul. Mutuellement ils se sĂ©curisent, se dynamisent, rendent possible la promesse et l’ s’enracine dans les diffĂ©rencesDans des cultures Ă©minemment marquĂ©es par la course Ă  la rentabilitĂ©, l’homme apparaĂźt bien mieux adaptĂ© naturellement au modĂšle Ă©conomique que la ne subit pas les contraintes de la maternitĂ© et offre Ă  l’entreprise une possible disponibilitĂ© permanente. Son pouvoir s’en trouve alors renforcĂ©. Si le critĂšre de comparaison homme/femme est cherchĂ© dans une rĂ©alitĂ© extĂ©rieure Ă  leur personne de chair et d’os, alors celui qui prĂ©vaudra c’est la rentabilitĂ© Ă©conomique, l’efficacitĂ© Ă©conomique. Pour ne pas se retrouver perdantes, les femmes devront renoncer Ă  une part d’elle-mĂȘme, alors que ce sacrifice n’est pas, de fait, exigible des hommes. Ceci produit un regard profondĂ©ment inĂ©galitaire par un effet de retour, le corps fĂ©minin est alors vu comme un lieu de contrainte, alors que le corps masculin est un hymne Ă  l’indĂ©pendance. Mais alors, la rĂ©ponse Ă©galitariste chantant l’interchangeabilitĂ© des modĂšles masculins et fĂ©minins s’avĂšre profondĂ©ment contre-productive pourquoi imposer une paritĂ© si homme et femme ne se distinguent en rien ? Quel intĂ©rĂȘt ? N’est-ce pas une façon insidieuse d’affirmer que les femmes ne sauraient s’imposer sans un piston lĂ©gislatif ? La paritĂ© ne s’impose que parce que la diffĂ©rence est une richesse ; le manque de reprĂ©sentation fĂ©minine trop souvent dĂ©plorĂ© n’est pas le signe de leur incompĂ©tence, ou de leur incapacitĂ© Ă  surmonter une domination masculine trop souvent invoquĂ©e, mais l’expression d’un aveuglement sur la rĂ©elle complĂ©mentaritĂ© des femmes dans l’histoireAlors laissons Ă  nouveau parler l’histoire
 et notamment la cohorte de femmes brillantes et inventives qui l’ont marquĂ©e de leur empreinte, en dĂ©pit des pesanteurs culturelles. Les grandes saintes ont dĂ©fiĂ© les conventions, dĂ©jouĂ© les modĂšles culturels les Agathe, AgnĂšs, Blandine, CĂ©cile ont renoncĂ©, au pĂ©ril de leur vie, Ă  mariage et famille pour suivre le Christ comme elles l’avaient choisi ; les ZĂ©lie Martin, Jeanne Jugan, Madeleine de Canossa, Frances Taylor et la liste est longue, ont pris la tĂȘte d’entreprises, fondĂ© des institutions qui existent encore aujourd’hui. Les grandes Ă©ducatrices n’ont cessĂ© d’affirmer la rĂ©elle puissance des femmes. C’est ainsi qu’une Sophie Barat fondatrice d’une immense congrĂ©gation enseignante ne cesse d’affirmer les femmes ont une telle influence qu’elles doivent travailler Ă  leur formation spirituelle, intellectuelle, morale ; leur emprise sur le monde est si grande que leur instruction est un enjeu spirituel et social incommensurable. Par consĂ©quent, un fĂ©minisme Ă©galitariste, faisant de l’appropriation du modĂšle masculin et/ou capitaliste l’horizon de son combat, se rĂ©vĂšle singuliĂšrement appauvrissant pour les femmes dont il dĂ©nie la sphĂšre d’influence intrinsĂšque, pour les hommes qu’il conforte dans un type d’autoritĂ© essentiellement politique et diffĂ©rents et relatifsUn premier niveau de rĂ©ponse consiste Ă  dire qu’homme et femme partagent la mĂȘme humanitĂ©, la mĂȘme nature humaine et par consĂ©quent ont la mĂȘme dignitĂ© et doivent disposer des mĂȘmes droits. Un deuxiĂšme, qui complĂšte le premier homme et femme sont distincts, ce que rĂ©vĂšle l’observation de leurs corps sexuĂ©s. Or, en comparant les points qui les distinguent, on comprend Ă  quel point ils sont relatifs l’un Ă  l’autre la fĂ©minitĂ© est rĂ©vĂ©lĂ©e par un juste regard posĂ© sur la masculinitĂ© ; la masculinitĂ© est rĂ©vĂ©lĂ©e par un juste regard posĂ© sur la fĂ©minitĂ©. Ils sont donc, dans leur distinction irrĂ©ductible, sur un vĂ©ritable pied d’égalitĂ©. fatima20adly RĂ©ponse : Bonsoir, La diffĂ©rence entre la femme d'hier et celle d'aujourd'hui il y a Ă©normĂ©ment de diffĂ©rences. Celle d'hier se contenter de peu et elle arrivait Ă  avancer dans la vie quotidienne sur l'Ă©ducation de ses enfants, Par contre celle d'aujourd'hui a pratiquement tout ce que peut dĂ©sirer une femme Ă  savoir une libertĂ© aussi bien familiale
La famille d'hier Ă  aujourd'hui. De l’antiquitĂ© Ă  aujourd’hui, la famille a subit de grands changements. La position de chacun de ses membres s’est modifiĂ©e au fil du temps. La famille au Moyen-Age La famille comprenait les parents, les enfants, mais Ă©galement, les grands-parents, les arriĂšres grands-parents et les arriĂšres arriĂšres grands-parents ! Ils vivaient tous sous le mĂȘme toit. A cette Ă©poque la mĂšre Ă©tait au mĂȘme niveau que les enfants. Le pĂšre rĂ©gnait au sein de sa famille. La femme n’avait aucun pouvoir de dĂ©cision, c’est son mari qui dĂ©cidait de tout. MĂȘme du droit de vie ou de mort de ses enfants. Le bĂ©bĂ© n’avait pas grande importance. Aux heures de travail, il Ă©tait emmaillotĂ© et suspendu Ă  un clou. Les enfants devenaient intĂ©ressants Ă  partir du moment oĂč ils pouvaient travailler. Dans les familles bourgeoises, les parents confiaient leurs enfants Ă  une nourrice. Beaucoup d’enfants de la rĂ©gion parisienne Ă©taient emmenĂ©s par barge en Normandie. Les nourrices rĂ©cupĂ©raient les enfants qui avaient pu survivre au voyage. La famille Ă  partir du 19Ăšme siĂšcle Au dĂ©but de l’ùre industrielle, les familles sont venues s’installer Ă  proximitĂ© du lieu de travail des maris. La famille s’est restreinte, on parle de famille nuclĂ©aire, elle comprend le pĂšre, la mĂšre et les enfants. Les femmes ont pris le rĂŽle de femme au foyer et ont commencĂ© Ă  gĂ©rer certaines affaires de la maison Ă  la place du pĂšre dĂ©penses du couple. Pendant les guerres, les femmes ont pris de plus en plus d’importance au sein de la famille et de la vie sociale travail dans les usines, rĂ©sistantes
. Plus tard, grĂące aux lois, autorisant les femmes Ă  travailler, Ă  ouvrir un compte en banque Ă  leur nom 1965, Ă  voter 1944, Ă  prendre une contraception 1967
 Les femmes ont obtenu les mĂȘmes droits que les hommes, mĂȘme s’il reste encore des disparitĂ©s. C’est Ă  cette Ă©poque que des dĂ©couvertes sur le dĂ©veloppement de l’enfant ont Ă©tĂ© faites. Ceci a contribuĂ© Ă  faire Ă©voluer la famille et Ă  aboutir Ă  celle que l’on connaĂźt aujourd’hui. La famille d’aujourd’hui En 1970, les parents obtiennent l’autoritĂ© parentale conjointe, elle remplace la puissance paternelle ». Famille traditionnelle, famille monoparentale, famille recomposĂ©e et famille homoparentale sont les diffĂ©rentes compositions qui existent dĂ©sormais. La composition des familles a changĂ© ainsi que la place des enfants. L’arrivĂ©e d’un enfant au sein d’un couple est maintenant dĂ©sirĂ©e. C’est un bĂ©bĂ© adorĂ© qui arrive au sein du couple et qui va prendre Ă©normĂ©ment de place ! Il est important de rappeler que le couple ne doit pas s’oublier. Les parents doivent trouver du temps Ă  ne passer rien qu’à deux. Au sein d’une famille, quelle qu’elle soit, chaque membre Ă  sa place. Les parents Ă  leur place de parents et les enfants Ă  leur place d’enfants. Il existe une frontiĂšre invisible entre le monde des adultes et celui des enfants. Il est nĂ©cessaire pour le bien de chacun de respecter les territoires. Dans les familles recomposĂ©es, chaque membre doit Ă©galement trouver sa place. Le beau-parent peut avoir un rĂŽle d’éducation mais en aucun cas, il sera le copain de l’enfant. Enfin, les enfants ont acquis des droits, mais ce sont toujours les adultes qui les Ă©duquent. Bibliographie L'Ă©volution de la famille et du mariage en Europe» de Jack Goody Familles, explosion ou Ă©volution» de Joyce Ain Papa dĂ©butant, Le guide que tous les jeunes pĂšres attendaient ! » de Lionel Pailles et BenoĂźt Le GoĂ«dec

Dansnos jours du passé , notre famille était complÚtement différente de celle d'aujourd'hui, autant des cultures et des comportements trÚs divegents ont lieu dans cette comparaison. Autrefois la famille

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ClĂŽturerles sĂ©ances par la lecture d’un conte traditionnel. ‱ Modules 3/4 : Jeux d’aujourd’hui Proposer aux enfants diffĂ©rents jeux contemporains : rondins de bois, le lynx, pique-plumes. En fin de sĂ©ance, leur demander de prĂ©ciser les diffĂ©rences entre jeux d’hier et d’aujourd’hui. ClĂŽturer les sĂ©ances par la
Revenus, Ă©cole, enseignement supĂ©rieur, emploi, conditions de travail, logement, santĂ©, lien social
 Sur tous ces sujets et sur d'autres encore, le "Rapport sur les inĂ©galitĂ©s en France" publiĂ© ce 30 mai par l'Observatoire des inĂ©galitĂ©s espĂšre "mettre un peu d'ordre dans le dĂ©bat public, par un ensemble de donnĂ©es actualisĂ©es et expliquĂ©es". Y compris par une approche territoriale, qui montre entre autres que les grandes villes constituent le "cƓur des inĂ©galitĂ©s". A tous les niveaux, le paysage qui se dessine est plus que mitigĂ©. L'Observatoire des inĂ©galitĂ©s publie, aprĂšs celle de 2015, la seconde Ă©dition de son "Rapport sur les inĂ©galitĂ©s en France". ConformĂ©ment Ă  l'approche dĂ©veloppĂ©e par l'Observatoire, cette publication n'apporte pas de chiffres inĂ©dits, puisque tous ceux prĂ©sentĂ©s dans l'ouvrage sont tirĂ©s d'autres sources, Ă  commencer par l'Insee. En revanche, le rapport a le grand mĂ©rite de rapprocher, d'expliquer et de mettre en perspective ces donnĂ©es chiffrĂ©es, assorties de commentaires. La volontĂ© pĂ©dagogique est clairement affichĂ©e "mettre un peu d'ordre dans le dĂ©bat public, par un ensemble de donnĂ©es actualisĂ©es et expliquĂ©es". Le tout dresse, Ă  l'aube d'un nouveau quinquennat, un tableau trĂšs mitigĂ© et pas trĂšs rassurant de la sociĂ©tĂ© française. Revenus 3% pour les plus pauvres, 27% pour les plus riches Certes, "le modĂšle d'un Etat social Ă  la française, s'il n'a rien de 'providence', n'est pas Ă  l'agonie notre pays demeure l'un des pays oĂč il fait le meilleur vivre sur la planĂšte". Pour autant, "le tableau des inĂ©galitĂ©s brossĂ© dans cette seconde Ă©dition du Rapport sur les inĂ©galitĂ©s en France ne pousse pas Ă  l'optimisme". En 180 pages, le rapport aborde les inĂ©galitĂ©s Ă  travers cinq grands domaines les revenus, l'Ă©ducation, le travail, les modes de vie et les territoires. Les revenus, pris isolĂ©ment, ont longtemps constituĂ© le seul vĂ©ritable baromĂštre des inĂ©galitĂ©s. S'ils n'ont plus aujourd'hui cette exclusivitĂ©, ils n'en demeurent pas moins un indicateur trĂšs prĂ©gnant et aussi l'un des plus explorĂ©s. Sur ce point, le rapport constate que les inĂ©galitĂ©s s'accroissent depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, alors que la tendance Ă©tait au contraire Ă  la rĂ©duction des Ă©carts depuis les annĂ©es 1960. Ce renversement s'explique notamment par la hausse des revenus des dirigeants, la progression des revenus financiers, la flambĂ©e de l'immobilier... En 2013, les 10% les plus pauvres ont ainsi perçu 2,9% du revenu global disponible des mĂ©nages, quand les 10% les plus riches en percevaient 27,3%. Autre chiffre tout aussi spectaculaire entre 2003 et 2013, les 10% les plus pauvres ont vu l'ensemble de leurs revenus s'accroĂźtre de 2,3 milliards d'euros, quant les 10% les plus riches voyaient leurs revenus augmenter de 42,4 milliards. Petit bĂ©mol toutefois la tendance semble Ă  nouveau s'inverser depuis 2014. Les inĂ©galitĂ©s de revenus, c'est aussi le sexe, l'Ăąge ou le handicap L'Observatoire des inĂ©galitĂ©s rappelle que les inĂ©galitĂ©s de revenus ne sont pas seulement liĂ©es aux catĂ©gories socioprofessionnelles. Elles existent aussi entre les hommes et les femmes 10% d'Ă©cart de salaire Ă  poste Ă©quivalent et plus encore entre les jeunes - les perdants de ces derniĂšres dĂ©cennies - et les personnes ĂągĂ©es, de mieux en mieux couvertes par l'amĂ©lioration des retraites. A noter ce premier chapitre comporte aussi plusieurs focus trĂšs intĂ©ressants. Le premier est consacrĂ© Ă  la pauvretĂ© un million de pauvres supplĂ©mentaires en dix ans sous l'effet de la crise de 2008, montĂ©e en nombre des travailleurs pauvres... L'Ă©tude reconnaĂźt toutefois que le nombre de bĂ©nĂ©ficiaires de minima sociaux commence Ă  se rĂ©duire. Le second focus aborde la question des hauts revenus et le troisiĂšme traite du patrimoine, domaine dans lequel les inĂ©galitĂ©s sont bien plus fortes que pour les revenus le patrimoine des 10% les plus fortunĂ©s est, en moyenne, 627 fois plus important que celui des 10% les moins fortunĂ©s. Si l'Ă©cart reste considĂ©rable, il n'en est pas moins en forte rĂ©duction sous l'effet de la crise de 2008 le ratio considĂ©rĂ© allait en effet encore de 1 Ă  en 2004 ! L'Ă©cole de la reproduction ? La seconde partie du rapport sur les inĂ©galitĂ©s est consacrĂ©e Ă  l'Ă©ducation avec, en toile de fond, la question de savoir si l'Ă©cole accroĂźt les inĂ©galitĂ©s. A dĂ©faut de les accroĂźtre, il est clair qu'elle ne les rĂ©duit pas vraiment, l'observatoire Ă©voquant "une fracture sociale" Ă  propos des titres scolaires et mettant en Ă©vidence l'allongement inĂ©gal des scolaritĂ©s. Les inĂ©galitĂ©s sociales se reproduisent Ă  l'Ă©cole, et cela dĂšs le collĂšge. Par exemple, Ă  l'entrĂ©e en sixiĂšme, plus de 20% des enfants d'inactifs, plus de 10% des enfants d'ouvriers et 9% des enfants d'employĂ©s ont dĂ©jĂ  redoublĂ©, contre seulement 3% des enfants de cadres supĂ©rieurs. De mĂȘme, dans les classes adaptĂ©es, on trouve 90% d'enfants issus de milieux populaires. Ce poids des origines sociales se retrouve dans l'inĂ©gal accĂšs au bac 91% des enfants d'enseignants entrĂ©s en 6e en 1995 ont obtenu leur bac environ sept annĂ©es plus tard, contre seulement 41% des enfants d'ouvriers non qualifiĂ©s. Sur une longue pĂ©riode, la vision est toutefois plus positive prĂšs de 50% des enfants de familles ouvriĂšres nĂ©s Ă  la fin des annĂ©es 1980 ont obtenu leur bac, contre seulement 10% pour ceux nĂ©s dans les annĂ©es 1950... Les inĂ©galitĂ©s croissent avec le niveau de l'enseignement La lutte contre les inĂ©galitĂ©s a toutefois encore du pain sur la planche, car les inĂ©galitĂ©s s'accroissent dans l'enseignement supĂ©rieur, les enfants d'ouvriers disparaissant au fil des Ă©tudes 12,7% en licence, 7,8% en master et 5,2% en doctorat. Pour leur part, les classes prĂ©paratoires et les grandes Ă©coles demeurent "toujours aussi fermĂ©es". Ce chapitre du rapport propose lui aussi plusieurs focus une ouverture sur des comparaisons internationales - montrant au passage qu'en matiĂšre d'Ă©chec scolaire et d'inĂ©galitĂ©s, la France est plutĂŽt "une bonne Ă©lĂšve en Europe" -, et une analyse filles/garçons, montrant que les premiĂšres deviennent les meilleures Ă©lĂšves et reprĂ©sentent dĂ©sormais 58,4% des Ă©tudiants Ă  l'universitĂ© et 42,1% dans les classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles. Les "oubliĂ©s du mal-emploi" La troisiĂšme partie du rapport est consacrĂ©e aux inĂ©galitĂ©s dans le travail, un sujet souvent obĂ©rĂ© par les inĂ©galitĂ©s de revenus. IntitulĂ© "Les oubliĂ©s du mal-emploi", ce chapitre met en Ă©vidence les "huit millions de personnes [qui] seraient concernĂ©es par le mal-emploi, si on additionne les chĂŽmeurs, les prĂ©caires et les dĂ©couragĂ©s du travail", soit environ un quart des actifs. En ce domaine, les inĂ©galitĂ©s se manifestent d'abord face au chĂŽmage, celui-ci touchant avant tout les personnes non qualifiĂ©es taux de chĂŽmage de 20,3% chez les ouvriers non qualifiĂ©s, contre 4% chez les cadres supĂ©rieurs. La crise de 2008 a nettement accru les inĂ©galitĂ©s en ce domaine sur les chĂŽmeurs supplĂ©mentaires entre 2008 et 2015, Ă©taient ouvriers ou employĂ©s, soit 56% du total. L'autre inĂ©galitĂ© majeure en matiĂšre de travail touche les jeunes en 2015, plus d'un jeune actif sur cinq de 20 Ă  24 ans est sans emploi, soit quatre fois plus qu'en 1975. En revanche, les inĂ©galitĂ©s hommes/femmes en matiĂšre de chĂŽmage se sont sensiblement rĂ©duites. En matiĂšre de statuts, la crise de 2008 a contribuĂ© Ă  un accroissement de l'emploi prĂ©caire, mĂȘme si elle n'a pas initiĂ© le phĂ©nomĂšne. Celui-ci s'est en effet fortement accru depuis les annĂ©es 1980, au point qu'un tiers des jeunes travailleurs non diplĂŽmĂ©s sont aujourd'hui en emploi prĂ©caire. Les autres tranches d'Ăąge sont en revanche nettement mieux protĂ©gĂ©es, mĂȘme si la prĂ©caritĂ© s'est Ă©galement accrue en leur sein. Dans le mĂȘme ordre d'idĂ©e, la part du "temps partiel subi" s'est Ă©galement accrue, passant de 22% au dĂ©but des annĂ©es 1990 Ă  prĂšs d'un tiers aujourd'hui. Il y a travail... et conditions de travail L'Observatoire s'attarde aussi sur les inĂ©galitĂ©s dans les conditions de travail, qui touchent en prioritĂ© les ouvriers - on peut toutefois se demander si cette vision n'oublie pas un peu vite certaines situations dans le tertiaire -, aussi bien en matiĂšre d'autonomie dans le travail et d'exposition aux accidents du travail et maladies professionnelles, que d'exposition Ă  la pollution. Comme les autres chapitres, celui consacrĂ© aux inĂ©galitĂ©s dans le travail consacre aussi des focus Ă  la mobilitĂ© sociale intergĂ©nĂ©rationnelle le cĂ©lĂšbre "ascenseur social", Ă  l'Ă©galitĂ© hommes-femmes dans l'accĂšs aux mĂ©tiers, aux personnes handicapĂ©es avec un taux d'emploi trĂšs infĂ©rieur Ă  la moyenne nationale et Ă  l'immigration avec un taux de chĂŽmage de prĂšs du double de la moyenne nationale et une persistance des discriminations Ă  l'embauche, sans oublier que cinq millions d'emplois sont fermĂ©s aux Ă©trangers non europĂ©ens . Le logement pointĂ© du doigt Sur les modes de vie, qui forment la quatriĂšme partie du rapport, le rapport pointe tout particuliĂšrement la hausse du coĂ»t de l'immobilier, qui accentue les inĂ©galitĂ©s, avec un taux d'effort chez les locataires du parc privĂ© qui va de 21,3% chez les 25% les plus riches Ă  40,7% chez les 25% les moins riches. Sur ce point, le logement social apparaĂźt moins inĂ©galitaire, avec des taux d'effort respectifs de 17,7% et 27,3%. A cette discrimination dans la charge relative du logement s'ajoute la situation des quatre millions de personnes mal logĂ©es, dont personnes sans domicile - dĂ©jĂ  largement documentĂ©e par le rapport annuel de la Fondation AbbĂ© Pierre –, et celle des un Ă  douze millions de "prĂ©caires de l'Ă©nergie". Quelle que soit l'imprĂ©cision de cette fourchette - qui s'explique, Ă  dĂ©faut de se justifier, par l'absence d'indicateurs partagĂ©s -, "le plus inquiĂ©tant est de constater que tous les outils de mesure laissent penser que le phĂ©nomĂšne progresse". Comment va la santĂ© ? Autre aspect des modes de vie marquĂ© par des inĂ©galitĂ©s significatives la santĂ©. Si l'espĂ©rance de vie s'amĂ©liore globalement depuis plusieurs dĂ©cennies +5,5 ans pour les femmes depuis les annĂ©es 1970 et +6,7 ans pour les hommes, l'espĂ©rance de vie d'un homme ouvrier Ă  35 ans aujourd'hui est de 77,6 ans, contre 84 ans pour un homme cadre. Ces Ă©carts dans l'espĂ©rance de vie s'accroissent encore si on considĂšre l'espĂ©rance de vie en bonne santĂ©, avec une diffĂ©rence de dix ans entre les cadres et les ouvriers. L'Observatoire rappelle au passage que l'espĂ©rance de vie est un des rares domaines dans lequel les femmes apparaissent plus favorisĂ©es que les hommes. Sur les conditions de vie, les dĂ©penses apparaissent, elles aussi, diffĂ©renciĂ©es selon les catĂ©gories sociales, mĂȘme si certains taux d'Ă©quipement ont tendance Ă  s'homogĂ©nĂ©iser par exemple pour l'Ă©quipement Ă©lectromĂ©nager. Les inĂ©galitĂ©s reviennent en revanche autour des vacances, avec des taux de dĂ©part fortement corrĂ©lĂ©s au niveau de revenu 40% pour un revenu mensuel par personne infĂ©rieur Ă  euros, 86% pour un revenu supĂ©rieur Ă  euros. En outre, les taux de dĂ©part d'aujourd'hui sont infĂ©rieurs Ă  ceux de 1998. Un lien social qui se distend Ce chapitre consacre Ă©galement une partie Ă  une thĂ©matique moins explorĂ©e en termes d'inĂ©galitĂ©s celle du lien social et politique. Elle aborde aussi bien la reprĂ©sentation des catĂ©gories socioprofessionnelles Ă  la tĂ©lĂ©vision avec 62% de cadres contre 9% dans la vie rĂ©elle, et 2% de retraitĂ©s contre 32%... que l'origine sociale des dĂ©putĂ©s 1,9% d'ouvriers et employĂ©s dans la derniĂšre lĂ©gislature, en passant par la reprĂ©sentation des femmes dans les mandats locaux toujours en retard, mais en voie d'amĂ©lioration ou l'homophobie. Territoires les grandes villes au cƓur des inĂ©galitĂ©s La derniĂšre partie du rapport est consacrĂ©e aux territoires, autrement dit au "paysage des inĂ©galitĂ©s". L'Observatoire reconnaĂźt au passage que "beaucoup reste Ă  faire dans le domaine de l'analyse des inĂ©galitĂ©s territoriales". Le rapport montre nĂ©anmoins que les grandes villes constituent le "cƓur des inĂ©galitĂ©s", avec des Ă©carts plus prononcĂ©s que sur le reste du territoire. Il montre aussi, contrairement Ă  une idĂ©e reçue trĂšs rĂ©pandue, que les pauvres vivent au cƓur des villes et non pas au fin fond des campagnes ou dans les zones pĂ©riurbaines supposĂ©es en dĂ©shĂ©rence. Le taux de pauvretĂ© est en effet de 16,1% dans les grands pĂŽles urbains dont 19,5% dans les villes centres et 13,9% dans les banlieues, contre 12,0% en zone pĂ©riurbaine, 15,6% dans les petits et moyens pĂŽles, 13,0% dans le rural non isolĂ© et 16,9% dans le rural isolĂ©. La territorialisation des inĂ©galitĂ©s se lit aussi dans la rĂ©partition des mĂ©tiers et des catĂ©gories sociales les cadres supĂ©rieurs reprĂ©sentent 44% de la population Ă  Paris et 37,5% dans les Hauts-de-Seine, mais seulement 8% de celle du Cantal ou de la LozĂšre. A l'inverse, les ouvriers non qualifiĂ©s ne sont que 11% Ă  Paris, mais 24,7% dans les Ardennes. Le vent tourne Tous ces Ă©lĂ©ments factuels sont aussi Ă  considĂ©rer sur le long terme. L'Observatoire rappelle ainsi que "les Trente Glorieuses ont Ă©tĂ© marquĂ©es par une croissance des Ă©carts de niveaux de vie, qui constitue l'une des raisons des grĂšves de 1968. Les annĂ©es 1970 et 1980 ont constituĂ© un tournant, avec une nette diminution de ces inĂ©galitĂ©s. Depuis le milieu des annĂ©es 1990, le vent tourne. Les plus riches ont recommencĂ© Ă  s'enrichir et bien plus vite que les autres". Depuis les annĂ©es 2000, les classes moyennes, si elles ne sont pas "Ă©tranglĂ©es", sont nĂ©anmoins entrĂ©es dans une pĂ©riode de stagnation - perçue comme un renversement -, tandis que, depuis la crise de 2008, les plus pauvres s'appauvrissent de plus en plus. Cette situation n'est Ă©videmment pas sans risques politiques. Pour l'Observatoire des inĂ©galitĂ©s, "les cinq annĂ©es qui viennent seront dĂ©cisives. Le dĂ©fi qui s'ouvre pour la nouvelle majoritĂ© est clair va-t-elle arriver Ă  recoller les morceaux entre ceux qui sont Ă  la peine et ceux qui profitent, ou va-t-elle laisser faire ?". Danscette premiĂšre partie, il est question de prĂ©senter les femmes qui ont excellĂ© et qui ont eu leur mot Ă  dire dans les domaines politiques, Ă©conomiques et autres aussi bien PiĂšce de Théùtre-Action L’association Vie fĂ©minine met tout en Ɠuvre pour permettre aux personnes qu’elle rencontre sur le terrain de dĂ©velopper une analyse critique de ce qu’elles vivent, des rĂ©alitĂ©s de la sociĂ©tĂ©, pour Ă©laborer, Ă  partir d’elles et avec elles, des initiatives dĂ©mocratiques et collectives. Une attention toute particuliĂšre est accordĂ©e aux femmes des milieux populaires, qui cumulent plusieurs injustices et consĂ©quences de l’inĂ©galitĂ© persistante entre les hommes et les femmes. Les projets que nous menons visent Ă  construire des solidaritĂ©s entre les femmes et Ă  amener des changements dans leur vie mais aussi au niveau collectif, pour une sociĂ©tĂ© plus solidaire, Ă©galitaire et juste. Plus concrĂštement, la section de Saint Ghislain mĂšne les actions suivantes ‱ Ateliers d’écriture pour dĂ©butantes pour faire dĂ©couvrir les formes d’expression. Ces ateliers permettent de crĂ©er le dĂ©bat sur les diffĂ©rentes thĂ©matiques que les femmes rencontrent au travers de leurs expĂ©riences. ‱ Atelier de lecture, avec l’occasion de partager, encourager, grandir au contact d’auteurs accessibles ». Elles lisent, elles dĂ©bĂątent et apprennent Ă  s’exprimer clairement. Une clĂ© important pour l’autonomie des femmes. ‱ Atelier de paroles paroles d’Elles ». Il s’agit d’un atelier de discussion, d’échange, de recherche des solutions des problĂšmes des femmes au quotidienne des problĂšmes de logement jusqu’à se sentir en sĂ©curitĂ© en rue. ‱ Groupe de seniors, convivialitĂ© et soutien mutuel. Un autre objectif de Vie FĂ©minine section de St-Ghislain est de porter les paroles de femmes auprĂšs des relais et responsables politiques, aire en sorte » que les politiques les Ă©coutent. Il est difficile d’interpeller par rapport aux nombreuses questions abordĂ©es. C’est pourquoi, l’association a dĂ©fini les problĂšmes qui semblaient prioritaire dans la rĂ©gion ‱ Les questions liĂ©es Ă  l’emploi et au non-emploi des femmes. ‱ Les questions liĂ©es Ă  la santĂ© des femmes, aux violences conjugales. ‱ Les questions liĂ©es Ă  la politique de l’enfance accueil des enfants et consultations de nourrissons. Plus spĂ©cifiquement Ă  Saint-Ghislain, les groupes ont comme objectifs de valoriser, dĂ©fendre, autonomiser et permettre l’expression des femmes Ă  travers le dĂ©bat et l’expression culturelle. ConcrĂštement, votre soutien permettra le montage d’une piĂšce de théùtre-action, Ă  partir des textes rĂ©digĂ©s par les femmes de l’atelier d’écriture de Saint-Ghislain. Les textes feront Ă©galement l’objet d’un livret. Leplus fondamental serait de savoir quelles sont les diffĂ©rences entre aimer avant et maintenant. Aujourd'hui aimer semble plus difficile qu'il y a 50 ans. Il semblerait que du temps de nos grands-parents les questions Ă©taient moins nombreuse et complexes (on se « prenait moins la tĂȘte » en langage jeune). Avant lorsqu'on se mariait on savait que Les changements ayant eu le plus grand impact ont Ă©tĂ© l'exode rural et la sortie des femmes des foyers pour investir les lieux publics, les Ă©tablissements scolaires et l'emploi rĂ©munĂ©rĂ©. La rupture avec l'ancien modĂšle est donc amorcĂ©e. Notre sociĂ©tĂ© est en pleine Ă©bullition. Notre sociĂ©tĂ© est en pleine Ă©bullition. La tradition et la modernitĂ© s'entremĂȘlent, s'affrontent au quotidien, dans une bataille parfois violente la rĂ©sistance des anciens et des conservateurs Ă  la modernitĂ© et aux changements et le rejet des jeunes et des progressistes de traditions qui ne correspondent plus Ă  leur mode de vie et de pensĂ©es. AprĂšs Nous les femmes, vous les hommes », cet ouvrage est le deuxiĂšme tome des chroniques de Soumaya Naamane Guessous. Il sera suivi de deux autres ouvrages traitant de sujets tout aussi passionnants. Biographie de Soumaya Naamane Guessous Sociologue, professeur universitaire, experte internationale, chroniqueur, consultante en dĂ©veloppement du potentiel humain, elle s'attaque Ă  des thĂšmes sensibles et brise des tabous pour dĂ©noncer les injustices. Elle milite en faveur de la protection des femmes et des enfants. SpĂ©cialiste du couple, elle oeuvre pour l'assainissement des relations homme/femme. Auteur de multiples Ă©tudes et ouvrages, traitant de la sexualitĂ©, de la mĂ©nopause et de l'andropause, et des mĂšres cĂ©libataires et leurs enfants. Ses Ă©crits et son engagement lui ont valu de multiples distinctions ; dĂ©corĂ©e par Sa MajestĂ© Mohammed VI du Wissam Alaouite du MĂ©rite National de l'Ordre de Commandeur, elle a Ă©tĂ© Ă©galement nommĂ©e Chevalier de la LĂ©gion d'Honneur par le PrĂ©sident de la RĂ©publique Française.
\n \n\n comparaison entre la femme d hier et d aujourd hui
Retrouvezles 21 critiques et avis pour le film Hier, aujourd'hui et demain, réalisé par Vittorio De Sica avec Sophia Loren, Marcello Mastroianni, Aldo Giuffre.
AnnĂ©e 6e PrĂ©requis RepĂšres temporelles liĂ©s au nazisme DurĂ©e approximative 40 minutes 1. Contextualisation dans le parcours en FHG Il s’agit par cette situation d’apprentissage d’amener l’élĂšve Ă  comparer des rĂ©alitĂ©s sociales d’hier et d’aujourd’hui concernant la famille et l’extrĂȘme-droite dans le cas prĂ©sent. En mettant en Ă©vidence des permanences et/ou des changements, l’élĂšve sera amenĂ© Ă  prendre conscience de la rĂ©surgence et des similitudes entre mouvement d’extrĂȘme-droite d’hier et d’aujourd’hui. 2. Documents Document 3 La politique des femmes nazies, Lebendiges Museum online, consultĂ© le 27 mars 2020. Remarque ouvrir le lien dans Chrome, cliquer droit pour traduire l’article en français Document 4 Intervention de Gilles Lebreton RN français au Parlement europĂ©en, 27/28 avril 2016. Document 5 Extrait du JT de 19h30 de la Une, mai 2019. Document 6 Tout au long de celui-ci[i], le Vlaams Belang affirme invariablement sa prĂ©fĂ©rence pour le mariage hĂ©tĂ©rosexuel et pour la famille dans le sens le plus traditionnel du terme ». Afin de dĂ©miner la bombe Ă  retardement dĂ©mographique, le VB prĂ©conise une politique familiale et nataliste[
] Ardent dĂ©fenseur des familles dont un des deux parents choisit d’ĂȘtre disponible Ă  temps plein pour ses enfants », le VB plaide pour l’introduction dont le montant, comme dĂ©jĂ  stipulĂ© dans le programme des Ă©lections communales de 2000, dĂ©pendrait du nombre d’enfants et pourrait atteindre 140% de la pension alimentaire versĂ©e en cas de divorce. [
] DĂšs la fondation du parti, toute forme de vie hormis le mariage hĂ©tĂ©rosexuel classique est vivement condamnĂ©e. Si l’on considĂšre la totalitĂ© de la vie humaine, la famille reprĂ©sente bien autre chose qu’une cohabitation passagĂšre et accidentelle de gens qui se supportent momentanĂ©ment. La cellule familiale n’est pas au service de sentiments instables qu’éprouvent certaines personnes qui ne pensent qu’à elles-mĂȘmes »[ii] . Ce thĂšme est largement abordĂ© lors du congrĂšs de la famille 1991. Le VB rĂ©affirmera rĂ©guliĂšrement son attachement au mariage, seule base solide Ă  la construction de la cellule familiale, et in fine de la communautĂ© nationale. Il doit ĂȘtre clair qu’à la lumiĂšre de l’évolution de notre peuple et de la construction de la sociĂ©tĂ©, la famille, et non l’intĂ©rĂȘt de l’individu, remporte notre totale prĂ©fĂ©rence »[iii]. Le concubinage, les couples Double Income and No Kids, les mĂšres volontairement cĂ©libataires Bewust Ongehuwde Moeder, les relations Living Apart Together, les couples non mariĂ©s avec enfants Ă  charge sont par consĂ©quent dĂ©criĂ©s. L’apparition de ces nouveaux » comportements est une des consĂ©quences de la modernitĂ©, qui valorise l’individualisme et l’épanouissement personnel au dĂ©triment du respect de la tradition. Ces modes de vie sont jugĂ©s instables, peu constructifs, voire nĂ©fastes pour l’avenir de la communautĂ© flamande. L’homosexualitĂ© constitue le pĂ©ril extrĂȘme. Dans son discours sur Les principes d’une politique familiale, Gerolf Annemans affirme Il est clair que l’homosexualitĂ©, simplement du fait qu’elle ne figure pas dans l’ordre naturel la diffĂ©rence entre homme et femme n’est aucunement bĂ©nĂ©fique Ă  la sociĂ©tĂ© »[iv]. Puisqu’ils ne sont ni utiles Ă  la sociĂ©tĂ© ni reprĂ©sentatifs de l’ordre naturel, les homosexuels constituent une catĂ©gorie Ă  bannir. [i] Programme du VB, consultĂ© en juin 2006 [ii] DILLEN K., Grondbeginselen. Manifest van het rechtse Vlaams-nationalisme, , 1977, [iii] ANNEMANS G., DE MAN F., DILLEN M., SMOUT W., De Gezinspartij », Partijkongres 1991, [iv] idem Extraits du rapport Femmes et famille analyse des programmes du Front national et du Vlaams Belang, FPS, juillet 2006. 3. Consignes ce que tu observes sur chaque image. Veille Ă  ĂȘtre objectif. 2. Sans plagiat et sur la base de l’ensemble documentaire ci-dessus, rĂ©dige un texte dĂ©crivant l’image de la famille prĂŽnĂ©e par les mouvements d’extrĂȘme-droite d’hier et d’aujourd’hui. Ton texte sera organisĂ© en 2 paragraphes distincts en fonction de l’époque et du mouvement concernĂ©. Chaque paragraphe prĂ©cisera les informations suivantes l’époque et le lieu ; 4 caractĂ©ristiques de la famille prĂŽnĂ©e par le mouvement ; 2 caractĂ©ristiques rejetĂ©es explicitement ou implicitement par ces mouvements. 3. RĂ©dige une 3e paragraphe de comparaison entre les deux Ă©poques et les deux mouvements. Tu mettras en Ă©vidence une permanence et un changement concernant l’image de la famille et ces mouvements d’extrĂȘme-droite. 4. Exemple de productions attendues ce que tu observes sur chaque image. Veille Ă  ĂȘtre objectif. Dessin d’une femme allaitant son bĂ©bĂ©. A l’arriĂšre plan, visiblement Ă  la campagne, un homme travaille dans un champ. l’affiche prĂ©sente une famille telle que promue par l’Allemagne nazie l’homme en chef de famille nombreuse, la femme est mĂšre de famille. Famille aryenne, les deux garçons sont en habits de la jeunesse hitlĂ©rienne. doc 3 la tĂąche principale “naturelle” des femmes Ă©tait de donner naissance Ă  autant d’enfants que possible pour contribuer Ă  la propagation de la race aryenne. Donc les familles doivent ĂȘtre blanches. La femme est avant tout mĂšre et femme au foyer. 2. Sans plagiat et sur la base de l’ensemble documentaire ci-dessus, rĂ©dige un texte dĂ©crivant l’image de la famille prĂŽnĂ©e par les mouvements d’extrĂȘme-droite d’hier et d’aujourd’hui. Ton texte sera organisĂ© en 2 paragraphes distincts en fonction de l’époque et du mouvement concernĂ©. Chaque paragraphe prĂ©cisera les informations suivantes l’époque et le lieu ; Allemagne nazie fin annĂ©es 30 et France-Belgique aujourd’hui entre 2000 et 2019 2 caractĂ©ristiques de la famille prĂŽnĂ©e par le mouvement d’extrĂȘme-droite ; 1 caractĂ©ristique rejetĂ©e explicitement ou implicitement par le mouvement d’extrĂȘme-droite. L’extrĂȘme-droite hier L’extrĂȘme-droite aujourd’hui CaractĂ©ristiques dĂ©fendues -Famille composĂ©e d’un homme et d’une femme; -Famille nombreuse; -Famille aryenne; -La femme est avant tout une mĂšre au foyer. -Famille traditionnelle composĂ©e d’une femme et d’un homme avec enfants; -Le couple hĂ©tĂ©rosexuel est mariĂ©; -Femme est avant tout une mĂšre; CaractĂ©ristiques rejetĂ©es – mariages mixtes aryen + juif, 
 -Contre la GPA; -Contre la reconnaissance de l’adoption par les couples de mĂȘme sexe; -Contre la notion de l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’enfant qui a Ă©tĂ© créée pour dĂ©truire la famille traditionnelle; -Contre les transgenres; Les couples non-mariĂ©s avec enfants sont dĂ©criĂ©s; 3. RĂ©dige une 3e paragraphe de comparaison entre les deux Ă©poques et les deux mouvements. Tu mettras en Ă©vidence une permanence et un changement concernant l’image de la famille et ces mouvements d’extrĂȘme-droite. Hier comme aujourd’hui, c’est une famille traditionnelle composĂ©e d’un homme et d’une femme avec des enfants, nombreux, qui est prĂŽnĂ©e par l’extrĂȘme-droite. La femme est avant tout mĂšre, mĂȘme si l’extrĂȘme-droite actuelle ne met plus d’exclusive au temps plein de mĂšre au foyer. D’autre part, le mariage homosexuel, au dĂ©part rejetĂ© par l’extrĂȘme-droite, est acceptĂ© car il est passĂ© dans la loi belge. 5. Apprentissages Ă  structurer dans le cours Ressources concept stratification sociale groupes sociaux, traits distinctifs repĂšres temporels/spatiaux accession au pouvoir d’Hitler, Seconde Guerre mondiale, savoir-faire lecture et exploitation d’une trace du passĂ©, sĂ©lection des informations dans divers documents. 6. Exemple de grille d’évaluation des apprentissages et des acquis ElĂ©ments Ă©valuĂ©s Indicateurs de qualitĂ© PondĂ©ration TĂąche RĂ©daction d’un court texte de comparaison une permanence et un changement sont identifiĂ©s ; 0-2-4 Ressources Savoir-faire Les documents 1 et 2 sont dĂ©cris de maniĂšre objective ; 0-1-2 L’époque et les lieux sont identifiĂ©s et justes ; Pour chaque Ă©poque -2 caractĂ©ristiques de la famille sont exposĂ©es ; -1 caractĂ©ristique rejetĂ©e de la famille est expliquĂ©e; 0-1-2-3-4 0-2-4-6-8 0-2-4 7. Pistes pour le transfert ou la certification des apprentissages Le mĂȘme exercice peut ĂȘtre fait avec d’autres mouvements d’extrĂȘme-droite actuels ou avec les mouvements d’extrĂȘme-gauche d’hier et d’aujourd’hui. Par exemple Sur PĂ©tain et Vichy Le BrĂ©sil de Jair Bolsonaro vidĂ©o 1, vidĂ©o 2 L’Italie de M. Salvini vidĂ©o 1
tounsihor. la femme en tunisie n’a pas moin de droits que l’homme. on doit pas faire des dons pour la femme c’est à la femme d’arracher ces droits et de s’imposer surtout qu’elle a tous les moyens

De jour au jour , l'humanitĂ© se dĂ©veloppe sans cesse et les mentalitĂ©s se diffĂšrent d'une Ă©poque Ă  une autre . La femme ancienne , en effet, se trouve Ă  l'aise lorsqu'elle garde son foyer. Par contre , la femme moderne ne trouve son Ă©quilibre que lors de sa participation effective dans la grande sociĂ©tĂ© . Pourquoi , alors, la femme d'autrefois se contente de sa situation? Et pourquoi la femme d'aujourd'hui veille toujours Ă  amĂ©liorer sa condition ? Auparavant, il y avait une convention sociale tacite qui exigeait que l'homme travaille en dehors de la maison tandis que la femme garde son foyer parce qu'elle n'a pas la mĂȘme endurance physique que l'homme et qu'elle ne peut pas supporter deux servitudes celle du foyer et celle du travail Ă  l’extĂ©rieur. Du fait , depuis sa toute petite enfance , toute son Ă©ducation tendait vers ce but lui enseigner tout ce que doit savoir une mĂšre de famille modĂšle et une bonne Ă©pouse . Il n'y avait pas de plus grande obsession pour une famille .En fait , dĂšs son plus jeune age , sa mĂšre la prĂ©parait inlassablement au seul grand Ă©vĂ©nement de son existence se marier , enfanter , se prĂ©occuper de son mari , Ă©lever ses enfants et prendre en charge tous les soins mĂ©nagers . Joseph de Maistre n'a-t-il pas Ă©crit en 1808 dans Lettre Ă  sa fille > C'est pourquoi , rester chez-elle , c'Ă©tait un vĂ©ritable honneur pour elle auquel elle devait rĂ©ussir et prouver ses compĂ©tences talentueuses . Il en rĂ©sulte qu'elle se contentait de cette situation qu'elle avait dĂ©jĂ  acceptĂ©e et apprĂ©hendĂ©e depuis son plus jeune age . Par contre, la femme aujourd'hui est tout Ă  fait diffĂ©rente .En effet, elle est Ă©mancipĂ©e grĂące Ă  une grande lutte qui a dĂ©fendu la cause fĂ©minine pour l'Ă©galer Ă  l'homme et la libĂ©rer de son esclavage > Par la suite , la femme est rĂ©habilitĂ©e. Ainsi , la sortie de la maison pour l'Ă©ducation ne lui est jamais interdite Ă©galement Ă  l'homme . De surcroĂźt, elle a le droit d’exercer un mĂ©tier rĂ©munĂ©rĂ© et elle occupe tous les domaines sans exception . En outre , elle a tous ses droits , par consĂ©quent , la femme est devenue un Ă©lĂ©ment actif et important dans la sociĂ©tĂ©. Elle se rĂ©vĂšle astucieuse , zĂ©lĂ©e et rĂ©sistante pour prendre en charge une double responsabilitĂ© . C'est pour cette raison , que la mentalitĂ© ancienne , qui exige Ă  la femme de rester chez-elle Ă  cause de son impuissance , fait sourire la plus part des femmes modernes puisqu'elle est invalide de nos jours . En guise de conclusion, on peut noter que personne ne peut nier l'importance de l'activitĂ© de la femme chez-elle quelque soit l'Ă©poque .Mais , il est impĂ©ratif que la femme partage avec l'homme ses charges et ses responsabilitĂ©s pour le dĂ©veloppement et la prospĂ©ritĂ© de la sociĂ©tĂ©. Autrement dit , pour le bien-ĂȘtre de tous et de toutes .

\n comparaison entre la femme d hier et d aujourd hui
Lafemme de la fin du XIXĂšme siĂšcle a peu de droits. Jusu’aux annĂ©es 1950, la condition fĂ©minine a peu Ă©voluĂ©. Jusu’aux annĂ©es 1930, la femme est cantonnĂ©e aux tĂąches mĂ©nagĂšres et Ă  l’éducation des enfants. Le mouvement fĂ©ministe se met alors en place pour obtenir des droits. Louise Weiss a menĂ© dans
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Leterme « dĂ©mocratie » vient d’ailleurs du grec ancien « dĂȘmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui rĂ©fĂšre au pouvoir : la dĂ©mocratie est donc, littĂ©ralement, le « pouvoir du peuple ». Il faut toutefois savoir que, pour les AthĂ©niens, le peuple se limite aux citoyens, c’est-Ă -dire aux hommes libres, nĂ©s de

fatima20adly Réponse Bonsoir, La différence entre la femme d'hier et celle d'aujourd'hui il y a énormément de différences. Celle d'hier se contenter de peu et elle arrivait à avancer dans la vie quotidienne sur l'éducation de ses enfants, Par contre celle d'aujourd'hui a pratiquement tout ce que peut désirer une femme à savoir une liberté aussi bien familiale que professionnelle 1 votes Thanks 0

Sagissant du corps des femmes et du mystĂšre de la naissance, la tentation est encore plus grande et nombreux sont ceux qui, hier comme aujourd’hui, ont succombĂ© au romantisme d’une Une femme qui revendique ses droits, Peut'ĂȘtre qui en a assez d'un patriarchat dĂ©passĂ©,,, mais qui est loin de detestĂ© l'homme, contrairement Ă  ce que peut penser certains hommes, Au contraire,,, nous sommes fait pour ĂȘtre ensemble, et l'avenir nous apprendra surement, que si chacun est Ă©gal Ă  l'autre,, sans qu'il y ait une autoritĂ©, alors oui,,,, l'homme sera le plus heureux du monde ainsi que son Ă©pouse. Echanges, responsabilitĂ©s partagĂ©s, complĂ©mentaritĂ©, communication,, avec un gros zest d'amour de tendresse et de respect,, la recette n'est vraiment pas compliquĂ©e ! nous sommes les mĂ©mĂ©s du futur,,, et nos petits enfants auront surement le mĂȘme discours,,,, mais avec un regard diffĂ©rent,,, Femmes d'hier et d'aujourd'hui" Une belle femme des annĂ©es Charleston, c'est charmant et plaisant Ă  broder. Pour rĂ©aliser ce modĂšle, j'utilise une toile aida 7 bleu trĂšs pĂąle (d'ailleurs on voit trop la couleur avec l'appareil photo dommage) et les fils DMC prĂ©conisĂ©s par l'organisatrice du sal. Cela donne de beaux dĂ©gradĂ©s de gris AccueilNews SociĂ©tĂ© La femme en CĂŽte d’Ivoire et dans le monde, d’hier Ă  aujourd’hui SociĂ©tĂ© PubliĂ© le samedi 9 mars 2013 L’intelligent d’Abidjan © L’intelligent d’Abidjan Par DR ActivitĂ©s de la PremiĂšre Dame Mme Dominique Ouattara a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie de lancement des festivitĂ©s de la JournĂ©e internationale de la Femme Mercredi 20 fĂ©vrier 2013. Abidjan. Esplanade du Palais de la culture, Ă  Treichville. CĂ©rĂ©monie de lancement des festivitĂ©s de l’édition 2013 de la journĂ©e internationale de la femme, en prĂ©sence de la PremiĂšre dame, Mme Dominique Ouattara, et de plusieurs membres du gouvernement Que serait la communautĂ© des Hommes sans la femme ? Les saintes Ă©critures enseignent, que, c’est pour pallier la solitude de l’homme, et, trouver une rĂ©ponse Ă  son malheur que Dieu a jugĂ© bon de crĂ©er la femme. Ainsi la femme participe-t-elle de l’équilibre de l’homme donc de la sociĂ©tĂ©. Elle mĂ©rite toute l’attention de l’humanitĂ©. Mais, depuis les origines jusqu’à ce jour, le dĂ©sir d’hĂ©gĂ©monie de l’homme tend Ă  faire de la femme un ĂȘtre de seconde zone, un ĂȘtre appelĂ© Ă  Ă©voluer dans son ombre. Les traditions africaines ne se contredisent pas sur cette posture. Dans les us et coutumes du Centre-ouest de la CĂŽte d’Ivoire par exemple, la femme ne participe pas aux grandes dĂ©cisions de la famille. Elle est considĂ©rĂ©e comme une Ă©trangĂšre. Son rĂŽle se rĂ©sume Ă  ses activitĂ©s de mĂ©nagĂšre s’occuper des enfants, faire le repas familial, ĂȘtre la premiĂšre Ă  aller au champ
 Le combat de la femme et des mouvements fĂ©ministes vise Ă  dĂ©passer cette perception du rĂŽle de la femme. Des progrĂšs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s. En France, ce n’est qu’au vingtiĂšme siĂšcle, aprĂšs la guerre, que la femme obtiendra le droit de vote. En CĂŽte d’Ivoire, il y a encore beaucoup de discriminations Ă  vaincre, telles que l’inĂ©galitĂ© des salaires entre homme et femme, l’impossibilitĂ© pour la femme d’hĂ©riter pleinement de son Ă©poux. Cependant des progrĂšs ont Ă©tĂ© faits dans quelques domaines. Des femmes sont aujourd’hui dĂ©putĂ©es, ministres, maires, Pdg, athlĂštes de haut niveau, prĂ©sidentes d’institutions. Les rĂ©sultats qu’elles produisent sont plus qu’encourageants. Elles font valoir leur autoritĂ©, s’affirment Ă  des postes de responsabilitĂ© et sont aujourd’hui, considĂ©rĂ©es comme chefs de familles au mĂȘme titre que l’homme. C’est une rĂ©volution du code civil ivoirien ! Les femmes veulent porter la culotte. Non pas ces petites culottes qu’arborent les jeunes abidjanaises, mais de vĂ©ritables culottes de chefs de familles. Pourquoi pas ? Comme pour rappeler ce slogan fĂ©ministe en vogue, il y a quelques annĂ©es en arriĂšre ’pourquoi pas une femme ?’’. Les femmes voulaient ainsi dĂ©montrer qu’elles peuvent faire autant, sinon mieux, que les hommes ; qu’elles peuvent occuper les mĂȘmes fonctions qu’eux. On a souvent eu ces exemples au lycĂ©e ou au collĂšge oĂč les jeunes filles sont classĂ©es premiĂšres dans des classes mixtes. La jalousie et l’orgueil des garçons n’y ont rien pu. La femme est donc capable du meilleur, comme elle est capable du pire. Pour ĂȘtre capable du meilleur, elle doit avoir foi en son combat d’émancipation et ne pas se rĂ©signer face aux contraintes des coutumes. Elle peut y arriver. A condition qu’elle se dĂ©marque des stĂ©rĂ©otypes tels que la facilitĂ©, la paresse, le manque de confiance en soi
 Ce que le PrĂ©sident Ouattara a offert aux femmes, L’homme n’est plus le seul chef de la famille» Le PrĂ©sident Alassane Ouattara manifeste un intĂ©rĂȘt pour l’émancipation de la promotion de la gent fĂ©minine. Il a inscrit cela dans son programme de gouvernement. Les femmes, estime-t-il, sont pĂ©tries de certains talents que n’ont pas forcĂ©ment des hommes. Pour donner davantage d’opportunitĂ© Ă  la gent fĂ©minine de s’émanciper, le chef de l’Etat a soumis le projet de loi portant modification de la loi sur le mariage qui a Ă©tĂ© adoptĂ© par l’AssemblĂ©e nationale. Ainsi l’homme n’est plus le seul chef de famille». C’est l’un des plus beau cadeau du chef de l’Etat Ă  l’égard des femmes, mĂȘme si cette loi a suscitĂ© des dĂ©bats. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique Ɠuvre pour que les jeunes et les femmes aient des emplois afin de se prendre en charge. L'emploi constituera donc l'une de nos prioritĂ©s majeures pour cette tranche importante de la population dont la participation au dĂ©veloppement Ă©conomique et social de notre nation est plus qu'indispensable», avait-il promis lors de la campagne Ă©lectorale en 2010. RĂ©agir Ă  cet article
Appeld’articles pour un ouvrage pluridisciplinaire en Ă©tudes des femmes en Acadie. L’ouvrage, provisoirement intitulĂ© Paroles et regards de femmes en Acadie.D’hier Ă  aujourd’hui, paraĂźtra aux Presses de l’UniversitĂ© d’Ottawa au dĂ©but de 2017.. Ce collectif vise Ă  rĂ©flĂ©chir sur la place qu’occupe la parole des femmes dans l’espace socioculturel
FICHE PEDAGOGIQUE L’image de la femme Ă  travers la publicitĂ© deuxiĂšme partie Type de support Un extrait de bande dessinĂ©e, plusieurs affiches et spots publicitaires, un reportage Niveau europĂ©en De B1 Ă  B2 Source du document Une bande dessinĂ©e de Reiser, une publicitĂ© des annĂ©es 50 et plusieurs spots publicitaires pour des marques telles que Bledina, Cuisine + ou encore CitroĂ«n. ActivitĂ© Les documents utilisĂ©s sont des documents authentiques qui rĂ©unissent plusieurs clichĂ©s de la femme Ă  travers la publicitĂ©. Toutes les activitĂ©s de ce dossier sont Ă  mener sous forme de discussion et de rĂ©flexion. Il s’agit de donner la parole aux Ă©lĂšves afin qu’ils puissent rĂ©agir sur l’image de la femme dans nos sociĂ©tĂ©s Ă  travers la publicitĂ© d’hier Ă  aujourd’hui. Objectifs Suivant une dĂ©marche pĂ©dagogique interculturelle, ce dossier doit amener les apprenants Ă  s’ouvrir aux autres cultures et visions du monde en essayant de comprendre les stĂ©rĂ©otypes vĂ©hiculĂ©s dans nos sociĂ©tĂ©s rĂ©flexion interculturelle sur l’image dĂ©gradante de la femme vĂ©hiculĂ©e dans les publicitĂ©s en gĂ©nĂ©ral dĂ©velopper une attitude ouverte et rĂ©flexive concernant les autres visions du monde apprendre Ă  confronter des idĂ©es et des jugements dĂ©velopper des connaissances sur le statut de la femme en France Ă©tablir des comparaisons avec d’autres cultures Ă  travers diffĂ©rents spots publicitaires savoir repĂ©rer un stĂ©rĂ©otype exprimer son opinion utiliser l’opposition et la concession interagir. DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE Nous travaillerons Ă  partir de plusieurs publicitĂ©s dĂ©voilant une image stĂ©rĂ©otypĂ©e de la femme. Ainsi, de l’image de la femme-mĂ©nagĂšre, Ă  la femme-objet en passant par l’image de la femme-mĂšre, tous nos documents permettront aux Ă©lĂšves d’adopter une attitude rĂ©flexive. Les affiches et spots seront finement analysĂ©s par les Ă©tudiants afin qu’une rĂ©elle interaction puisse se crĂ©er. L’objectif est de faire Ă©voluer les stĂ©rĂ©otypes des Ă©tudiants et de leur faire prendre conscience des similitudes entre nos sociĂ©tĂ©s afin de dĂ©velopper leur compĂ©tence interculturelle. SĂ©quence 1 Mise en route et dĂ©couverte du thĂšme DurĂ©e environ 30 minutes en fonction du temps que le professeur prĂ©fĂšre accorder Ă  cette premiĂšre sĂ©quence. Le professeur pourra utiliser la bande dessinĂ©e de Reiser comme document dĂ©clencheur. En effet, cette bande dessinĂ©e offre une reprĂ©sentation visuelle et explicite de l&rsquo image d&rsquo une femme dĂ©bordĂ©e et, qui plus est, mariĂ©e Ă  un machiste ne l&rsquo aidant absolument pas. Les Ă©lĂšves devront alors dĂ©crire la bande dessinĂ©e en dĂ©taillant chaque vignette afin que le professeur puisse apporter le vocabulaire manquant au fur et Ă  mesure. AprĂšs avoir Ă©coutĂ© la rĂ©action des Ă©lĂšves, on pourra leur demander si cette image de la femme au foyer est la mĂȘme dans leur pays remarque par le biais de cette bande dessinĂ©e, plusieurs points grammaticaux peuvent ĂȘtre traitĂ©s en fonction du niveau de la classe comme par exemple la forme aprĂšs avoir + participe passĂ© ». SĂ©quence 2 DurĂ©e de 20 Ă  30 minutes > Le professeur placardera cette premiĂšre affiche publicitaire A partir de cette image des annĂ©es 50, les apprenants pourront exprimer leur vision de la femme, son rĂŽle au sein de la famille, selon leur personnalitĂ© et leur culture. Ils auront, au prĂ©alable, relevĂ© les stĂ©rĂ©otypes et l’image de la femme qu’évoque une telle publicitĂ©. Voici les questions que le professeur peut poser 1 Quel est le type de document? DĂ©crivez-le. 2 Quel est le produit dont il est question ? 3 A qui s'adresse cette publicitĂ©? 4 A qui est destinĂ© le produit? Leur faire remarquer que la publicitĂ© ne s&rsquo adresse pas Ă  la femme mais au mari 5 Quels sont les Ă©lĂ©ments qui invitent le consommateur Ă  acheter ce produit? Quels sont les diffĂ©rents procĂ©dĂ©s qui poussent Ă  l'achat ? Le professeur peut guider les Ă©lĂšves en leur demandant d&rsquo analyser la phrase Monsieur, vous qui aimez la bonne cuisine, offrez-lui une super cocotte» avec l&rsquo impĂ©ratif, l&rsquo adjectif super», l&rsquo appellation Monsieur» soutenue par le pronom tonique vous» permet de s&rsquo adresser directement Ă  chaque homme et ainsi de cibler tout le monde de maniĂšre singuliĂšre ou encore d&rsquo observer l&rsquo image et l&rsquo expression du visage de la femme. 6 A qui ce Monsieur » doit-il offrir ce produit ? Par le biais de quel Ă©lĂ©ment linguistique le destinataire du produit apparaĂźt-il ? Le pronom lui » substitue votre femme » on pourrait alors demander aux Ă©lĂšves qui est mis en valeur dans cette phrase et pourquoi. Dans un esprit interculturel, le professeur pourrait suggĂ©rer aux Ă©lĂšves de reformuler cette phrase en commençant par le destinataire supposĂ© du produit Madame
 ». Dans la reformulation de la phrase, les Ă©lĂšves feront certainement jaillir un nouveau stĂ©rĂ©otype qui dĂ©veloppera finalement la mĂȘme image stĂ©rĂ©otypĂ©e que le slogan de base. On pourra alors montrer aux apprenants que leur phrase est Ă©galement stĂ©rĂ©otypĂ©e et ils pourront rĂ©flĂ©chir Ă  l&rsquo image de la femme et de l&rsquo homme dans de tels slogans publicitaires. Ensuite, le professeur peut lancer une discussion et une rĂ©flexion avec des questions du type Quelle image de la femme est vĂ©hiculĂ©e dans cette publicitĂ© ? Quelle image de l&rsquo homme ? L&rsquo image de la femme-mĂ©nagĂšre existe-t-elle dans votre pays ? Est-ce que l&rsquo homme cuisine dans votre pays ? Dans votre famille ? Quelle est l&rsquo image que vous vous faites d&rsquo une femme ? Quel est son rĂŽle dans la sociĂ©tĂ© ? Au sein de la famille ? SĂ©quence 3 DĂ©couverte de quatre spots publicitaires DurĂ©e de 30 Ă  50 minutes en fonction du temps accordĂ© aux monologues Afin de crĂ©er un lien entre la premiĂšre sĂ©quence et la deuxiĂšme, le professeur peut continuer Ă  questionner les Ă©lĂšves Ă  propos de l&rsquo Ă©volution de cette image de la femme-mĂ©nagĂšre Cette image existe-t-elle encore de nos jours? A-t-elle Ă©voluĂ©? Quels sont les changements concernant l&rsquo activitĂ© des femmes depuis les annĂ©es 50 ? Cette question peut Ă©galement ĂȘtre abordĂ©e sous forme de travail Ă  la maison et d&rsquo exposĂ© Analyse du spot publicitaire de Cuisine Plus Lien 1 - Lien 2 Le professeur demandera aux Ă©lĂšves de visionner ces deux spots et de relever leurs points communs et leurs diffĂ©rences. Quelle image donne-t-on du destinataire dans ces publicitĂ©s ? Observe-t-on une Ă©volution ou un changement quelconque entre ces spots et l’affiche vue prĂ©cĂ©demment ? Afin de fixer leur apprentissage grammatical et de rĂ©utiliser en contexte certains points vus en amont, le professeur pourra demander aux Ă©lĂšves d’utiliser l’expression de l’opposition et de la concession bien que », mĂȘme si », toutefois » etc. Analyse du spot de Bledina DĂ©crivez ce spot quelles sont les images que vous pouvez voir ? Les diffĂ©rentes femmes ? Leurs activitĂ©s ? Quelles sont les Ă©motions que dĂ©gage cette publicitĂ© ? Quel est le produit dont il est question ? Quel est le destinataire du produit ? Quel est le stĂ©rĂ©otype vĂ©hiculĂ© par cette publicitĂ© ? TĂąche d&rsquo expression orale sans prĂ©paration Mettez-vous dans la peau d'une de ces mamans et expliquez le dĂ©roulement de votre journĂ©e vos activitĂ©s, votre maniĂšre d'Ă©duquer votre enfant et la place de votre mari ou conjoint au quotidien etc. » Selon l&rsquo effectif de la classe, le professeur peut choisir de crĂ©er un contexte dynamique en leur demandant de simuler une rĂ©union entre mamans par exemple. Analyse du spot de CitroĂ«n la femme-objet Dans une dĂ©marche interculturelle, il sera intĂ©ressant de laisser chaque apprenant rĂ©agir et de les pousser Ă  dĂ©velopper leurs ressentis et leurs jugements concernant cette publicitĂ© afin de crĂ©er une rĂ©elle interaction entre possibles autour de la vidĂ©o Quelle est l&rsquo attitude de la femme ? Son style vestimentaire ? L&rsquo atmosphĂšre gĂ©nĂ©rale de la vidĂ©o ? A quel objet cette femme est-elle substituĂ©e ? A votre avis pourquoi a-t-on choisi de mettre en scĂšne une femme dans cette publicitĂ© ? Pensez-vous que ce soit efficace pour la vente ? Quelle image de la femme est suggĂ©rĂ©e dans ce spot ? Cette image de la femme-objet existe-t-elle chez vous ? Le professeur pourra ensuite donner un travail Ă  faire Ă  la maison, individuellement ou en groupe les Ă©lĂšves devront rechercher d&rsquo autres publicitĂ©s mettant en Ɠuvre des stĂ©rĂ©otypes, ils classeront leurs spots selon le thĂšme femme-mĂ©nagĂšre, femme-mĂšre, femme-objet etc. Ils pourront rechercher des spots français et faire la comparaison avec d&rsquo autres spots de leur pays afin de mettre en Ă©vidence les similitudes prĂ©sentes entre les sociĂ©tĂ©s Ă  propos de l&rsquo image de la femme. Isa - Didier - J'ai amenĂ© toutes mes affaires. J'en ai marre de ne pas dormir avec toi tous les jours, alors voilĂ  je M'INSTALLE ! Isa - D - Ben! Chez toi ! I - D - C'est pas grave va vite te coucher. Je rentre tout ça et je te rejoins. Je dĂ©barrasserai demain. I - D - J'ai Ă©tĂ© Ă©goĂŻste... j'aimais trop ma libertĂ©. Je ne t'ai jamais proposĂ© le mariage ni de vivre avec toi, mais ce soir j'ai rĂ©flĂ©chi. Je me suis rendu compte que je t'aime vraiment et je ne peux pas me passer de toi... Je fais le grand saut ! I - D- Comment ça, ça ne va pas la tĂȘte ? I - D- Comment ça, t'as pas envie ? I - D - Tu m'aimes plus... I - D - Tu veux qu' ON SE MARIE ! I - D- Mais de quoi t'as pas envie ? I - D - Tu n'aimes pas mes amis. Si tu m'aimais, tu aimerais aussi mes amis... I - D - Ce que tu peux ĂȘtre EGOÏSTE tout de mĂȘme! I – EXPLICATIONS DE CETTE SCENE DU FILM LA CRISE 1992 Le film de Coline Serreau qui fut la rĂ©alisatrice de Trois hommes et un couffin 1986, suit Victor Vincent Lindon qui le mĂȘme jour apprend qu&rsquo il a Ă©tĂ© licenciĂ© et que sa femme l&rsquo a quittĂ©. Sous le choc, il essaie de trouver une oreille attentive pour se confier. Le film est une succession de rencontres avec amis, ou proches de Victor mais chacun est accaparĂ© par ses propres problĂšmes ou difficultĂ©s et personne n&rsquo est disposĂ© Ă  l&rsquo Ă©couter. Personne sauf Michel le SDF Patrick Timsit qui apparaĂźt Ă  la fin de la sĂ©quence qui le suit partout et partage avec lui quelques biĂšres. Isa Zabou Breitman est la sƓur Ă  qui Victor suivi par Michel rend visite. Il essaie aussi de trouver du rĂ©confort auprĂšs d&rsquo elle mais on rĂ©alise rapidement qu&rsquo Isa a Ă©galement quelques soucis lorsqu&rsquo apparaĂźt Didier Didier Flamand. En Ă©coutant les raisons qui poussent sa sƓur Ă  ne pas accepter de vivre avec Didier, Victor saisit pourquoi sa femme l&rsquo a quittĂ©. Avec l&rsquo ensemble de ces scĂšnes-sketchs de La Crise, Coline Serreau dĂ©montre une capacitĂ© surprenante Ă  saisir l&rsquo air du temps, les prĂ©occupations, les motivations, les valeurs qui expliquent nombre de comportements en cette fin de XXĂšme siĂšcle. LA DEMANDE EN MARIAGE Isa - Qu'est-ce que tu fais lĂ  ? Didier - J'ai amenĂ© toutes mes affaires. J'en ai marre de ne pas dormir avec toi tous les jours, alors voilĂ  je M'INSTALLE ! Isa - Tu t'installes oĂč ? D - Ben! Chez toi ! I - Mais enfin Didier, il est 3h du matin ! D - C'est pas grave va vite te coucher. Je rentre tout ça et je te rejoins. Je dĂ©barrasserai demain. I - Mais qu'est-ce qui te prend ? D - J'ai Ă©tĂ© Ă©goĂŻste... j'aimais trop ma libertĂ©. Je ne t'ai jamais proposĂ© le mariage ni de vivre avec toi, mais ce soir j'ai rĂ©flĂ©chi. Je me suis rendu compte que je t'aime vraiment et je ne peux pas me passer de toi... Je fais le grand saut ! I - Comment LE GRAND SAUT ? QUEL GRAND SAUT ? Ca ne va pas la tĂȘte ? D- Comment ça, ça ne va pas la tĂȘte ? I - Mais j'ai pas envie que tu viennes habiter chez moi, moi ! D- Comment ça t'as pas envie ? I - Mais non j'ai pas envie... J'ai pas tellement la place d'abord. D - Tu m'aimes plus... I - Mais si je t'aime, Ă©normĂ©ment mĂȘme mais c'est pas pour ça que ... D - Tu veux qu' ON SE MARIE ! I - Mais non j'ai pas envie du tout ! D- Mais de quoi t'as pas envie ? I - De tout, de rien... je ne sais pas moi... T'as toujours faim quand je fais un rĂ©gime... Tu te rases pendant des heures et tu nettoies pas le lavabo... J'ai pas la place pour une grosse machine Ă  laver... Ton copain StĂ©phane, je le trouve lourd, lourd, je ne veux pas qu'il vienne chez moi regarder le foot en bouffant toutes mes cacahouĂštes... Ben voilĂ , plein de trucs... D - Tu n'aimes pas mes amis. Si tu m'aimais, tu aimerais aussi mes amis... I - Et bien tu vois ! Je t'aime mais StĂ©phane il me reste en travers du gosier. En plus je viens juste de me faire construire une nouvelle bibliothĂšque je peux enfin caser toutes mes affaires... D - Ce que tu peux ĂȘtre EGOÏSTE tout de mĂȘme! I - Non mais tu te crois oĂč lĂ  ? Isa - Le problĂšme est que je ne veux pas d&rsquo un mec Ă©tiaffĂ© sur le canapĂ© et qui baille en me disant Qu&rsquo est-ce qu&rsquo il y a Ă  bouffer ce soir ? » Je veux pas qu&rsquo on me dise Tiens, toi qui repasse si bien les chemises 
 ! » Je ne veux pas acheter la nouvelle BMW qui est fabuleuse et on paiera les traites ensemble
 Je ne veux pas que ta mĂšre me tĂ©lĂ©phone pour savoir si je t&rsquo ai bien donnĂ© les cachets contre la grippe
 Je ne veux pas de tes chaussettes sales dans mon panier Ă  linge
 Je ne veux pas nettoyer la cuisine pendant 3 heures le jour oĂč tu auras dĂ©cidĂ© de faire une paella pour tes collĂšgues du bureau
 Je ne veux pas te demander si tu es d&rsquo accord pour regarder le film au lieu du sport JE NE VEUX PAS ! JE NE VEUX PAS ! TA VIE C&rsquo EST TA VIE, MA VIE C&rsquo EST MA VIE ! * * * * * d. un objet important Une lettre Un vieux vĂ©lo Une boĂźte Un sac Les Ă©lĂšves doivent choisir un Ă©lĂ©ment qui va avoir une influence plus ou moins grande sur le dĂ©roulement de l'histoire. e. un Ă©vĂ©nement Une rencontreUne disparition Un dĂ©partUn retour Il s'agit, ici, d'un fait qui va jouer un rĂŽle plus ou moins important dans l'histoire qui va ĂȘtre Ă©laborĂ©e. f. l'Ă©poque Toute histoire doit ĂȘtre situĂ©e dans le temps. Ici, quatre Ă©poques sont proposĂ©es aux Ă©tudiants. A eux de se dĂ©terminer. g. un animal Un oiseau Un singe Une souris Un chien Les Ă©lĂšves choisissent un animal qui va intervenir Ă  un moment de l'histoire. Son apparition peut ĂȘtre extrĂȘmement brĂšve ou rĂ©guliĂšre. Son rĂŽle plus ou moins important. h. le ou les mots les plus appropriĂ©s pour caractĂ©riser cette histoire amitiĂ© amour solidaritĂ© vengeance Il s'agit de donner une tonalitĂ© gĂ©nĂ©rale Ă  l'histoire Ă  travers l'un de ces quatre mots. Le groupe des verbes Sonner Se lamenter Verser Fleurir Reprendre S&rsquo offenser Le groupe des substantifs Larme Roses Personne Armes CƓur Alarme Mots obligatoires Sang Il Ă©tait une fois Tant pis Enfants MĂ©lancolie Bois Haine Ruisselante ravie Ă©panouie Et tu t'es jetĂ©e dans ses bras Rappelle-toi cela Barbara Et ne m'en veux pas si je te tutoie MĂȘme si je ne les ai vus qu'une seule fois Je dis tu Ă  tous ceux qui s'aiment MĂȘme si je ne les connais pas Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-lĂ  Et tu marchais souriante Epanouie ravie ruisselante Sous la pluie Alain SOUCHON – Parachute dorĂ© - 2008 Adieu mĂ©gaphones, adieu calicots Adieu reprĂ©sentants syndicaux A moi le soleil et le calypso La nana, la noix de coco A moi les alizĂ©s, les vents tropicaux Et moi, bien frisĂ©, sur le bateau Adieu les traders, adieu joggings Les briefings Ă  l'heure Breitling Ouvriers, riez, adieu les blouses grises En Chine, l'usine, on dĂ©localise Les cours ont dĂ©gringolĂ© Les banques ont pu rigoler La boĂźte a coulĂ©, mais pouce On va se la couler douce La pilule, on va
 se la dorer J'ai le parachute... chut ! dorĂ© Adieu mĂ©gaphones, adieu calicots Adieu reprĂ©sentants syndicaux A moi le soleil et le calypso La nana, la noix de coco Adieu, ChĂąteau Petrus En costard Lanvin Adieu les jolies putes russes Dans les MystĂšre 20 Balancez les fraiseuses, les machines-outils Riez, ouvriers, joli gĂąchis ! J'ai creusĂ©, creusĂ©, j'ai creusĂ© la dette Au lieu de me creuser la tĂȘte Un jour, les cours ont chutĂ© Et moi
 parachutĂ© La boĂźte a coulĂ©, mais pouce On va se la couler douce La pilule, on va
 se la dorer J'ai le parachute... chut ! dorĂ© Adieu mĂ©gaphones, adieu calicots Adieu reprĂ©sentants syndicaux A moi le soleil et le calypso La nana, la noix de coco Adieu tĂ©lĂ©phone, adieu le bureau SecrĂ©taire aux hauts talons hauts A moi les alizĂ©s, les vents tropicaux Et moi, bien frisĂ©, sur le bateau La boĂźte a coulĂ©, mais pouce On va se la couler douce La pilule, on va
 se la dorer J'ai le parachute... chut ! © Marjorie LAWNICZAK – Centre International d'Antibes
ggybP.
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