VidéoTikTok de Captain Phoenix (@captainphoenix2) : « Le pardon, fin du deuil Le pardon est la chose la plus compliqué selon moi. Car ce n'est pas d'accepter les erreurs de l'autre,

Les troubles de la dĂ©pendance Ă©motionnelle sont rĂ©currents et ils gĂ©nĂšrent beaucoup de souffrance pour les personnes qui en pĂątissent. Comment aimer sans devenir une victime ?Les troubles les plus frĂ©quents de la dĂ©pendance Ă©motionnelle sont les suivants faible estime de soi ; peur de l’abandon, de la solitude, d’ĂȘtre soi-mĂȘme et d’ĂȘtre libre ; sexualitĂ© rĂ©primĂ©e et soumission dans les relations sexuelles ; acceptation de l’abus et de la maltraitance comme Ă©tant quelque chose de normal ; difficultĂ© Ă  prendre des dĂ©cisions ; angoisse, colĂšre, dĂ©pression, sentiment Ă©crasant de culpabilitĂ© ; besoin excessif d’obtenir l’approbation ; incapacitĂ© de prendre en charge sa vie ; nĂ©gation de la rĂ©alitĂ© ; boulimie ; complexes ; et sentiment d’insatisfaction permanente. La liste est longue et fait aussi Couple les 7 fondements de l’amourLa dĂ©pendance affecte la personne dĂ©pendante, Ă©tant donnĂ© qu’elle gĂ©nĂšre une relation toxique, mais elle affecte Ă©galement la personne qui choisit un conjoint dĂ©pendant et qui en a besoin pour remplir son propre vide. Ces relations peuvent devenir trĂšs destructrices. Dans ce cas, elles sont formĂ©es de deux dĂ©pendants Ă©motionnels l’un est dĂ©pendant dominant, souvent narcissique et incapable de donner de l’amour, peut-ĂȘtre parce qu’il a subi une dĂ©ception marquante et qu’il en a conclu qu’il n’est pas prudent d’aimer ; l’autre est dĂ©pendant soumis, il a reçu un amour ambivalent, c’est-Ă -dire des manifestations extrĂȘmes d’amour alternĂ©es avec des disputes et des insultes, et il en a conclu qu’il devait se comporter de maniĂšre Ă  satisfaire son conjoint plutĂŽt que d’ĂȘtre sans dĂ©pendance ne signifie pas qu’il faut aimer moins ou construire une relation instable. Aimer et ĂȘtre aimĂ© est un dĂ©sir naturel et un besoin pour chaque ĂȘtre humain. DĂšs la naissance, on recherche instinctivement l’affection des autres et des Ă©motions positives qui confirment que l’amour existe et qu’il est en nous et dans tout notre contexte familial et aussi Chagrin d’amour comment faire le deuil d’une relation et aller de l’avant ?Aimer sous-entend savoir donner sans limites, sans pour autant que l’un des conjoints ne devienne une victime. La nature mĂȘme de l’ĂȘtre humain se rĂ©alise dans l’amour et le bonheur, quand celui-ci trouve une personne qui cherche Ă  correspondre au vrai amour avec la mĂȘme gĂ©nĂ©rositĂ©. Cela ne signifie pas qu’on ne doit pas savoir aimer dans les moments de crise, de confusion, de dĂ©saccord, etc. Il convient simplement de veiller Ă  ce que ces moments de crise ne se transforment pas en situations dĂ©finitives. Si c’était le cas, il est recommandĂ© de demander de l’aide pour sortir de cette situation apprendre Ă  aimer sans ĂȘtre dĂ©pendant ?La diffĂ©rence entre l’amour et la dĂ©pendance se manifeste de trois façons l’obsession, le sentiment d’ĂȘtre hors de contrĂŽle et l’inlassable reproduction de ces comportements, mĂȘme en sachant qu’ils ont des consĂ©quences physiques et psychologiques aussi DĂ©saccords dans le couple comment s’en sortir ?La dĂ©pendance affective n’est pas de l’amour. Pour pouvoir aimer, il faut savoir vivre la relation de couple en surmontant la dĂ©pendance affective. Et pour cela, la premiĂšre Ă©tape consiste Ă  identifier et Ă  reconnaĂźtre le se libĂ©rer de la dĂ©pendance affective ?Faire preuve de prudence et d’observation avant de commencer une relation amoureuse avec une personne qui peut nous faire souffrir dĂ» Ă  une incompatibilitĂ© de maniĂšre mature et jamais oublier qu’ĂȘtre dans une relation amoureuse n’implique pas de perdre son les relations puĂ©riles et de devenir la personne que nous aimerions ĂȘtre dans nos relations aux l’estime de soi pour Ă©liminer la dĂ©pendance Ă  ĂȘtre seul et Ă  atteindre l’équilibre professionnel de la dĂ©pendance Ă©motionnelleLa dĂ©pendance Ă©motionnelle commence quand une personne ressent un immense plaisir Ă  ĂȘtre en compagnie d’une autre personne, et qu’elle cherche progressivement Ă  passer le moins de temps possible sans elle. La dĂ©pendance provoque Ă©galement le syndrome de sevrage, qui dans certains cas peut ĂȘtre dĂ©chirant quand il suit la rupture du couple ou l’éloignement forcĂ© du majoritĂ© des personnes dĂ©pendantes qui consultent un professionnel le font dans la phase de panique qui vient immĂ©diatement avant l’abandon ou une fois qu’il a eu lieu. Le plus inquiĂ©tant est que le dĂ©pendant rĂ©pĂšte encore et encore le mĂȘme scĂ©nario, et est mĂȘme parfaitement conscient du moment oĂč la relation va se terminer, moment qu’il redoute le aussi Traverser une rupture amoureuse en lĂąchant priseDans un premier temps, la thĂ©rapie consistera Ă  soulager les symptĂŽmes de sevrage, la douleur du patient et, Ă  plus long terme, Ă  renforcer son estime de soi et Ă  rééduquer les croyances erronĂ©es qu’il a de lui-mĂȘme et des relations amoureuses. Selon l’expĂ©rience du psychologue Javier Fiz, la dĂ©pendance Ă©motionnelle n’a pas de remĂšde rapide ou total, mais on peut apprendre Ă  vivre avec, Ă  l’observer et Ă  s’en libĂ©rer dans un processus trĂšs rĂ©alisĂ© en collaboration avec Javier Fiz PĂ©rez, psychologue, professeur de psychologie Ă  l’UniversitĂ© europĂ©enne de Rome, dĂ©lĂ©guĂ© au dĂ©veloppement scientifique international et responsable du dĂ©partement de dĂ©veloppement scientifique de l’Institut europĂ©en de psychologie positive IEPP.
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Aimer! c'est se dĂ©vouer sans attendre la moindre rĂ©compense; aimer, c'est vivre sous un autre soleil auquel on tremble d' Ressources de Quinola, II, 10 de HonorĂ© de BalzacRĂ©fĂ©rences de HonorĂ© de Balzac - Biographie de HonorĂ© de BalzacPlus sur cette citation >> Citation de HonorĂ© de Balzac n° 98838 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesIl n'y a guĂšre autre chose que cela dans le monde S' MisĂ©rables 1862 de Victor HugoRĂ©fĂ©rences de Victor Hugo - Biographie de Victor HugoPlus sur cette citation >> Citation de Victor Hugo n° 95033 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesAimer, c'est avoir une lumiĂšre dans le coeur. LĂ  vie peut distraire d'une pensĂ©e; un nuage peut dĂ©rober l'Ă©toile; cela n'empĂȘche pas l'Ă©toile et la pensĂ©e d'ĂȘtre fixes, l'une au fond du ciel, l'autre au fond de l' prose de Victor HugoRĂ©fĂ©rences de Victor Hugo - Biographie de Victor HugoPlus sur cette citation >> Citation de Victor Hugo n° 95024 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 471 votesUn ami vĂ©ritable est un autre soi-mĂȘme C'est en lui qu'il est doux, qu'il est bon de s'aimer. A sa voix le bonheur semble se ranimer Avec un tel trĂ©sor nul malheur n'est morales 1807 de Pierre DidotRĂ©fĂ©rences de Pierre Didot - Biographie de Pierre DidotPlus sur cette citation >> Citation de Pierre Didot n° 94973 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesIl faut aimer avec constance, avec persistance et Ă  distance pendant des aimĂ©es, sans autre plaisir que celui de se savoir Savarus 1842 de HonorĂ© de BalzacRĂ©fĂ©rences de HonorĂ© de Balzac - Biographie de HonorĂ© de BalzacPlus sur cette citation >> Citation de HonorĂ© de Balzac n° 94871 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesIl n'est pas d'autre intelligence que celle des sens aimer c'est 1890 de Anatole FranceRĂ©fĂ©rences de Anatole France - Biographie de Anatole FrancePlus sur cette citation >> Citation de Anatole France n° 94846 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesIl y a deux Ă©tapes Ă  l'amour. On commence par aimer l'autre pour ce qu'il n'est pas. Et on finit par le dĂ©tester pour ce qu'il Affreurismes 2005 de Umar TimolRĂ©fĂ©rences de Umar Timol - Biographie de Umar TimolPlus sur cette citation >> Citation de Umar Timol n° 92388 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesIl arrive parfois de ne pas s'aimer assez pour pouvoir aimer l' tendresse 1992 de Jacques SalomĂ©RĂ©fĂ©rences de Jacques SalomĂ© - Biographie de Jacques SalomĂ©Plus sur cette citation >> Citation de Jacques SalomĂ© n° 92383 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesPour haĂŻr bien quelqu'un, il faut en aimer un autre. Toute grande haine sert de contrepoids Ă  un grand de Maupin 1835 de ThĂ©ophile GautierRĂ©fĂ©rences de ThĂ©ophile Gautier - Biographie de ThĂ©ophile GautierPlus sur cette citation >> Citation de ThĂ©ophile Gautier n° 81428 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesIl est naturel Ă  l'homme d'aimer la vie des bienheureux, qui n'est rien autre chose qu'une joie intĂ©rieure de la vĂ©ritĂ© pour le 4Ăšme dimanche aprĂšs PĂąques de Louis BourdaloueRĂ©fĂ©rences de Louis Bourdaloue - Biographie de Louis BourdalouePlus sur cette citation >> Citation de Louis Bourdaloue n° 68801 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesIl va falloir savoir aimer, consentir Ă  apprendre Ă  aimer. Combien cela est autre exigence que l'instinct! C'est exigence de libertĂ©. Et de cette libertĂ© la plus extrĂȘme, la libertĂ© volontaire pour se livrer, pour se lier. de AbbĂ© PierreRĂ©fĂ©rences de AbbĂ© Pierre - Biographie de AbbĂ© PierrePlus sur cette citation >> Citation de AbbĂ© Pierre n° 65579 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesOn aime pour aimer, et non pour autre chose; ce n'est qu'Ă  l'esprit seul que vont tous les transports, et l'on ne s'aperçoit jamais qu'on ait un Femmes savantes 1672, IV, 2, Armande de MoliĂšreRĂ©fĂ©rences de MoliĂšre - Biographie de MoliĂšrePlus sur cette citation >> Citation de MoliĂšre n° 64463 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesL'Amour n'est pas seulement un miracle, nĂ© d'une rencontre. - Il est jour aprĂšs jour ce que l'on veut qu'il soit. - Il commence lorsqu'on prĂ©fĂšre l'autre Ă  soi-mĂȘme, - Lorsqu'on l'accepte tel qu'il est et qu'on l'aime dans sa totalitĂ©. - Aimer c'est partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes, - C'est vouloir que l'autre s'Ă©panouisse. - Vivre d'abord fidĂšle Ă  lui-mĂȘme - L'amour n'est pas un acquis. - Il se construit chaque jour pour permettre le bonheur de l'autre, le bonheur des livre de la vie 1973 de Martin GrayRĂ©fĂ©rences de Martin Gray - Biographie de Martin GrayPlus sur cette citation >> Citation de Martin Gray n° 60000 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 475 votesEst-il meilleur d'aimer ou d'ĂȘtre aimĂ©? Ni l'un ni l'autre si notre taux de cholestĂ©rol excĂšde 5,35. de Woody AllenRĂ©fĂ©rences de Woody Allen - Biographie de Woody AllenPlus sur cette citation >> Citation de Woody Allen n° 47622 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesIl y a deux sortes de constance en amour l'une vient de ce que l'on trouve sans cesse dans la personne que l'on aime de nouveaux sujets d'aimer, et l'autre vient de ce que l'on se fait un honneur d'ĂȘtre ou Sentences et Maximes morales 1664, 176 de François de La RochefoucauldRĂ©fĂ©rences de François de La Rochefoucauld - Biographie de François de La RochefoucauldPlus sur cette citation >> Citation de François de La Rochefoucauld n° 47407 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesEn amour, il n'y a guĂšre d'autre raison de ne plus s'aimer que de s'ĂȘtre trop aimĂ©s. de Jean de La BruyĂšreRĂ©fĂ©rences de Jean de La BruyĂšre - Biographie de Jean de La BruyĂšrePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La BruyĂšre n° 46961 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesIl n'existe pas d'ĂȘtre capable d'aimer un autre ĂȘtre tel qu'il est. On demande des modifications, car on n'aime jamais qu'un fantĂŽme. Ce qui est rĂ©el ne peut ĂȘtre dĂ©sirĂ©, car il est Quel 1941 de Paul ValĂ©ryRĂ©fĂ©rences de Paul ValĂ©ry - Biographie de Paul ValĂ©ryPlus sur cette citation >> Citation de Paul ValĂ©ry n° 46455 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 471 votesNi aimer ni haĂŻr», c'est la moitiĂ© de la sagesse humaine ne rien dire et ne rien croire» l'autre moitiĂ©. Mais avec quel plaisir on tourne le dos Ă  un monde qui exige une pareille sur la sagesse dans la vie 1851 de Arthur SchopenhauerRĂ©fĂ©rences de Arthur Schopenhauer - Biographie de Arthur SchopenhauerPlus sur cette citation >> Citation de Arthur Schopenhauer n° 25397 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesQui n'Ă©prouve pas de joie quand il apprend ne doit pas ĂȘtre enseignĂ©. - Se passionner pour ce qui est autre, aimer, apprendre, c'est le secrĂšte de Pascal QuignardRĂ©fĂ©rences de Pascal Quignard - Biographie de Pascal QuignardPlus sur cette citation >> Citation de Pascal Quignard n° 24268 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votes< 124Votre commentaire sur ces citations ThĂšmes populaires + Autres belles citations et proverbes sur aimer l autre Toutes les citations sur aimer l autre Citations aimer l autre Citation aimer l autre et Proverbe aimer l autre Citations, proverbes sur aimer l autre Citation sur aimer Citations courtes aimer PoĂšmes aimer l autre Proverbes aimer l autre Etendez votre recherche avec le dictionnaire des dĂ©finitions Direqu'il est impossible d'ĂȘtre fĂ©ministe et aimer le rap, c'est nier la capacitĂ© des femmes Ă  faire preuve de second degrĂ©. « 70% du public des concerts de
Question RĂ©ponse Le principe fais aux autres ce que tu veux qu'ils fassent pour toi », connu sous le nom de rĂšgle d'or, est biblique. En Luc JĂ©sus dit Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le [vous aussi] de mĂȘme pour eux », dans le cadre d'un enseignement sur l'amour des ennemis. JĂ©sus se dĂ©tourne radicalement de l'enseignement traditionnel sur l'attitude Ă  avoir Ă  l'Ă©gard des autres, fondĂ© sur le talion voir Matthieu au lieu de faire aux autres ce qu'ils nous ont fait ou de les traiter comme ils le mĂ©ritent, nous devons leur faire ce que nous voudrions qu'ils fassent pour nous. En Matthieu JĂ©sus dit Tout ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de mĂȘme pour eux, car c'est ce qu'enseignent la loi et les prophĂštes. » La rĂšgle d'or a toujours Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment fondamental du message biblique. Plus loin dans l'Évangile de Matthieu, quand on a demandĂ© Ă  JĂ©sus quel Ă©tait le plus grand commandement, il a rĂ©pondu Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cƓur, de toute ton Ăąme et de toute ta pensĂ©e. C'est le premier commandement et le plus grand. Et voici le deuxiĂšme, qui lui est semblable Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. De ces deux commandements dĂ©pendent toute la loi et les prophĂštes. » Matthieu La nuit de son arrestation, il a dit Ă  ses disciples Je vous donne un commandement nouveau Aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimĂ©s, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. C'est Ă  cela que tous reconnaĂźtront que vous ĂȘtes mes disciples si vous avez de l'amour les uns pour les autres. » Jean Il nous aime d'un amour parfait et inchangeable, qui se sacrifie lui-mĂȘme. Notre capacitĂ© Ă  aimer les autres comme JĂ©sus nous le demande vient ce que nous avons expĂ©rimentĂ© son amour et de la puissance du Saint-Esprit. Une maniĂšre pratique d'aimer les autres est de nous mettre Ă  leur place. Nous demander comment nous aimerions ĂȘtre traitĂ©s si nous Ă©tions dans la situation de l'autre dĂ©veloppera notre empathie. Voulons-nous ĂȘtre traitĂ©s avec amour et respect ? Alors nous devons aimer et respecter les autres. English Retour Ă  la page d'accueil Français Le principe fais aux autres ce que tu veux qu'ils fassent pour toi » est-il biblique ?
Cest quand tu rĂ©alis­es que l’autre n’est peut-ĂȘtre pas aus­si par­fait que ce que tu pen­sais. Et c’est pren­dre la dĂ©ci­sion con­sciente, Ă  un moment don­nĂ©, d’accepter pleine­ment l’autre pour ce qu’il est. Sans con­di­tion. Avec ses qual­itĂ©s (mais ça, c’est facile !), et surtout avec ses dĂ©fauts. Alors
ï»ż5/5 5 Aimer, qu’est-ce que c’est ? Que veut dire aimer quelqu’un ? Comment aimer l’autre ? DĂ©finition de l’amour vĂ©ritable ». Dans son sens commun, l’amour est un sentiment d’affection et d’attirance envers l’autre son conjoint, ses amis, ses enfants, ses parents
. L’amour se traduit par des Ă©motions intenses, souvent passionnĂ©es. L’amour est avant tout un phĂ©nomĂšne psychologique qui se fonde sur l’instinct de conservation protĂ©ger sa famille et ses enfants, souhait d’ĂȘtre soi-mĂȘme protĂ©gĂ© ou sur l’instinct de reproduction envies sexuelles. C’est la raison pour laquelle l’amour s’accompagne gĂ©nĂ©ralement de dĂ©sirs dĂ©sir de l’autre, dĂ©sir d’ĂȘtre rassuré , d’attentes ĂȘtre aimĂ© en retour, avoir un conjoint idĂ©al
 et de peurs peur de manquer, peur de perdre
. Par ailleurs, l’amour implique une rĂ©ciprocitĂ©. Si cette rĂ©ciprocitĂ© n’est pas au rendez-vous, il y a un risque de tristesse et de dĂ©ception. L’amour peut alors se changer en colĂšre, jalousie, souffrance ou mĂȘme haine. Le tableau que nous dressons ici est celui d’un amour trĂšs mĂ©canique. Mais il existe une autre forme d’amour, plus raisonnable, mais aussi plus durable et authentique. Nous l’appellerons amour vĂ©ritable ». Tentons de dĂ©finir cet amour. Lire aussi notre article sur le symbolisme du coeur. Nous l’avons dit, il faut distinguer l’amour-Ă©motion de l’amour vĂ©ritable. Alors que l’amour-Ă©motion se fonde sur des attentes Ă©goĂŻstes trouvant une rĂ©solution favorable dans sa rĂ©ciprocitĂ©, l’amour vĂ©ritable est dĂ©nuĂ© d’ego. Cette forme d’amour profond et inconditionnel s’applique non plus uniquement Ă  l’entourage, mais s’étend Ă  tous les ĂȘtres humains, Ă  tous les ĂȘtres vivants, voire au cosmos tout entier. L’amour vĂ©ritable se trouve lavĂ© de toute passion, de tout dĂ©sir de possession, de toute attente, de toute culpabilitĂ©. Il ouvre un horizon beaucoup plus large que l’amour-Ă©motion. Pour pouvoir pratiquer cette forme d’amour, il est nĂ©cessaire de bien se connaĂźtre. Il s’agit, dans la relation Ă  l’autre, de savoir ce qui relĂšve de l’instinct ou des passions et ce qui relĂšve de la conscience. Car l’amour vĂ©ritable repose sur l’idĂ©e que tout ĂȘtre dans ce monde a le droit d’exister et de trouver sa place. Autrement dit, c’est la reconnaissance que je suis l’autre, et que l’autre est moi-mĂȘme c’est Ă  ce titre que chacun doit aimer ses semblables. L’amour vĂ©ritable vient de la reconnaissance que toutes les choses et tous les ĂȘtres du monde vivent ensemble, de maniĂšre interconnectĂ©e. Cet amour peut aussi ĂȘtre appelĂ© fraternitĂ©. Il dĂ©bouche sur l’harmonie sociale. Aimer, c’est aimer la libertĂ© de l’autre. Aimer, qu’est-ce que c’est ? Au sens noble, l’amour ne contraint pas l’autre, il ne cherche pas Ă  le transformer. DĂ©nuĂ© d’exigences, il est aide, bienveillance et assistance, sans rien attendre en retour. Il est aussi respect et acceptation de l’autre. C’est ainsi qu’aimer consiste d’abord Ă  aimer la libertĂ© de l’autre. C’est respecter ses choix, mĂȘme lorsqu’ils ne nous sont pas favorables. C’est tenter de comprendre plutĂŽt que de juger. Un devoir. Plus qu’un Ă©tat de fait, aimer est une promesse et un devoir. Aimer n’est pas simplement constater que l’on se sent bien ensemble. C’est se dire que l’on va s’aimer, quels que soient les Ă©vĂ©nements ou les circonstances. Dans l’adversitĂ© ou le malheur, chacun doit accomplir son rĂŽle envers les autres c’est le devoir d’assister et de protĂ©ger, mais aussi celui d’éduquer, de punir, de dire la vĂ©ritĂ©, de s’éloigner, ou mĂȘme de s’opposer lorsque cela est nĂ©cessaire. En effet, l’amour vĂ©ritable implique luciditĂ© et discernement. C’est ainsi qu’Aristote fait la diffĂ©rence entre eros l’amour physique et philia. Philia est un idĂ©al d’amour oĂč l’on s’unit non par intĂ©rĂȘt ou plaisir, mais pour le bien de l’autre. Au final, aimer nĂ©cessite un vrai effort, un dĂ©passement de soi, un sacrifice au-delĂ  de ses propres instincts Ă©goĂŻstes. Il s’agit de se mettre durablement au service des autres pour participer Ă  la co-construction de leur avenir, et du nĂŽtre. Lire aussi notre article sur la loi d’Amour. Modif. le 4 avril 2021
Etcomprendre que, peut-ĂȘtre, aimer est autre chose. C'est se sentir lĂ©ger et libre. C'est savoir qu'on ne prĂ©tend pas au coeur de l'autre, il ne nous est pas dĂ», on n'y a pas droit par contrat. Il faut le mĂ©riter chaque jour. Et le lui dire Ă  lui. Et comprendre en Ă©coutant ses rĂ©ponses qu'il faut peut-ĂȘtre tout changer. Il faut partir pour retrouver la voie.

Aimer L’autre Pour Ce Qu’il EstLa source de mes yeux s’évade loin de toi,Le reflet de mon cƓur ne te ressemble pasJ’aimerai te faire visitĂ© le jardin de ma viePour te faire voir un monde si prĂšs de ton gris,Un monde avec de la douceur et de la tendresseBien plus noble que la haine ou l’amour car bien moins agressifOu mon ame se nourrit de carresses,Explose de joie, dans la chaleur de tes brasTrainer la douleur comme un boulet sans chaineMon cƓur ne criera jamais des mots de haineMais je ne sais qu’aimer et pleurer en dehorsJ’aimerai bien ne pas hair cette vie dĂ©risoireOu ceux que j’aime joue a dĂ©truire mon prĂ©nomComme on raye une mĂ©moireOu ceux que j’aime maudisse et piĂštineTout ce qui constitue ma pauvre petite vieAvec des mots que tu veux vrais, mais qui sonne si fauxOu tu brises mes reves sans aucune pitiĂ©Tu ne peux pas dĂ©truire ainsi mes soleilsAvec autant de fĂ©liciterTu puises malheureuse dans ton craneAlimentĂ©s sans fin par tes propres chagrinsDe ceux qui aime et qui y ont crusFou, que l’on donna sans aucun renduLe savoir de donner sans toujours attendre en retourAimer l’autre pour ce qu’il estAvec ses diffĂ©rencesEst-ce un mythe ?Syllabation De L'ÉcritSyllabes HyphĂ©nique Aimer L’autre Pour Ce Qu’il Estla=source=de=mes=y=eux=sĂ©=va=de=loin=de=toi 12le=re=flet=de=mon=cƓur=ne=te=res=sem=ble=pas 12jaime=rai=te=fai=re=vi=si=tĂ©=le=jar=din=de=ma=vie 14pour=te=fai=re=voir=un=monde=si=prĂšs=de=ton=gris 12un=mondea=vec=de=la=dou=ceur=et=de=la=ten=dresse 12bien=plus=noble=que=la=hai=neou=la=mour=car=bien=moins=a=gres=sif 15ou=mon=a=me=se=nour=rit=de=car=res=ses 11ex=plo=se=de=joie=dans=la=cha=leur=de=tes=bras 12trai=ner=la=dou=leur=com=me=un=bou=let=sans=chaine 12mon=cƓur=ne=crie=ra=ja=mais=des=mots=de=hai=ne 12mais=je=ne=sais=quai=mer=et=pleu=rer=en=de=hors 12jaime=rai=bien=ne=pas=hair=cet=te=vie=dĂ©=ri=soire 12ou=ceux=que=jaime=joue=a=dĂ©=trui=re=mon=prĂ©=nom 12com=me=on=raye=u=ne=mĂ©=moi=re 9ou=ceux=que=jai=me=mau=dis=se=et=piĂš=ti=ne 12tout=ce=qui=cons=ti=tue=ma=pauvre=pe=ti=te=vie 12a=vec=des=mots=que=tu=veux=vrais=mais=qui=sonne=si=faux 13ou=tu=brises=mes=re=ves=sans=au=cu=ne=pi=tiĂ© 12tu=ne=peux=pas=dĂ©=trui=re=ain=si=mes=so=leils 12a=vec=au=tant=de=fĂ©=li=ci=ter 9tu=pui=ses=mal=heu=reu=se=dans=ton=cra=ne 11ali=men=tĂ©s=sans=fin=par=tes=pro=pres=cha=grins 11de=ceux=qui=ai=me=et=qui=y=ont=crus 10fou=que=lon=don=na=sans=au=cun=ren=du 10le=sa=voir=de=don=ner=sans=tou=jours=at=tendreen=re=tour 13ai=mer=lau=tre=pour=ce=quil=est 8a=vec=ses=dif=fĂ©=ren=ces 7est=ce=un=my=the 5PhonĂ©tique Aimer L’autre Pour Ce Qu’il Estla suʁsə də mΔz- iĂž sevadə lwɛ̃ də twa,lə ʁəflΔ də mɔ̃ kĆ“Ê nə tə ʁəsɑ̃blə paʒΔməʁΔ tə fΔʁə vizite lə ʒaʁdɛ̃ də ma vipuʁ tə fΔʁə vwaʁ Ć“Ìƒ mɔ̃də si pʁΔ də tɔ̃ ÉĄÊi,Ć“Ìƒ mɔ̃də avΔk də la dusĆ“Ê e də la tɑ̃dʁΔsəbjɛ̃ plys nɔblə kə la-Δnə u lamuʁ kaʁ bjɛ̃ mwɛ̃z- aÉĄÊesifu mɔ̃n- amə sə nuʁʁi də kaʁesə,Δksplozə də ʒwa, dɑ̃ la ʃalĆ“Ê də tΔ bʁatʁΔne la dulĆ“Ê kɔmə Ć“Ìƒ bulΔ sɑ̃ ʃΔnəmɔ̃ kĆ“Ê nə kʁjəʁa ʒamΔ dΔ mo də-ΔnəmΔ ʒə nə sΔ kΔme e pləʁe ɑ̃ dəɔʁʒΔməʁΔ bjɛ̃ nə pa-Δʁ sΔtə vi deʁizwaʁəu sĂž kə ʒΔmə ʒu a detʁɄiʁə mɔ̃ pʁenɔ̃kɔmə ɔ̃ ʁΔj ynə memwaʁəu sĂž kə ʒΔmə modisə e pjΔtinətu sə ki kɔ̃stitÉ„ ma povʁə pətitə viavΔk dΔ mo kə ty vĂž vʁΔ, mΔ ki sɔnə si fou ty bʁizə mΔ ʁəvə sɑ̃z- okynə pitjety nə pĂž pa detʁɄiʁə ɛ̃si mΔ sɔlΔjavΔk otɑ̃ də felisitety pÉ„izə malÉ™ÊĂžzə dɑ̃ tɔ̃ kʁanəalimɑ̃te sɑ̃ fɛ̃ paʁ tΔ pʁɔpʁə- ʃaÉĄÊÉ›Ìƒdə sĂž ki Δmə e ki i ɔ̃ kʁysfu, kə lɔ̃ dɔna sɑ̃z- okĆ“Ìƒ ʁɑ̃dylə savwaʁ də dɔne sɑ̃ tuʒuʁz- atɑ̃dʁə ɑ̃ ʁətuʁΔme lotʁə puʁ sə kil ΔavΔk sΔ difeʁɑ̃səΔ sə Ć“Ìƒ mitə ?Syllabes PhonĂ©tique Aimer L’autre Pour Ce Qu’il Estla=suʁsə=də=mΔ=zi=Ăž=se=va=də=lwɛ̃=də=twa 12lə=ʁə=flΔ=də=mɔ̃=kĆ“Ê=nə=tə=ʁə=sɑ̃=blə=pa 12ʒΔmə=ʁΔ=tə=fΔ=ʁə=vi=zi=te=lə=ʒaʁ=dɛ̃=də=ma=vi 14puʁtə=fΔ=ʁə=vwaʁ=Ć“Ìƒ=mɔ̃=də=si=pʁΔ=də=tɔ̃=ÉĄÊi 12Ć“Ìƒ=mɔ̃də=a=vΔk=də=la=du=sĆ“Ê=e=də=la=tɑ̃dʁΔsə 12bjɛ̃=plys=nɔblə=kə=la-Δ=nəu=la=muʁ=kaʁ=bjɛ̃=mwɛ̃=za=ÉĄÊe=sif 15u=mɔ̃=na=mə=sə=nuʁ=ʁi=də=ka=ʁe=sə 11Δk=splo=zə=də=ʒwa=dɑ̃=la=ʃa=lĆ“Ê=də=tΔ=bʁa 12tʁΔ=ne=la=du=lĆ“Ê=kɔ=mə=Ć“Ìƒ=bu=lΔ=sɑ̃=ʃΔnə 12mɔ̃=kĆ“Ê=nə=kʁjə=ʁa=ʒa=mΔ=dΔ=mo=də-Δ=nə 12mΔ=ʒə=nə=sΔ=kΔ=me=e=plə=ʁe=ɑ̃=də=ɔʁ 12ʒΔmə=ʁΔ=bjɛ̃=nə=pa-Δʁ=sΔ=tə=vi=de=ʁi=zwaʁə 12u=sĂžkə=ʒΔ=mə=ʒu=a=det=ʁɄi=ʁə=mɔ̃=pʁe=nɔ̃ 12kɔ=mə=ɔ̃=ʁΔj=y=nə=me=mwa=ʁə 9u=sĂž=kə=ʒΔ=mə=mo=di=sə=e=pjΔ=ti=nə 12tu=sə=ki=kɔ̃s=titÉ„=ma=po=vʁə=pə=ti=tə=vi 12a=vΔk=dΔ=mokə=ty=vĂž=vʁΔ=mΔ=ki=sɔ=nə=si=fo 13u=ty=bʁizə=mΔ=ʁə=və=sɑ̃=zo=ky=nə=pi=tje 12ty=nə=pĂž=pa=det=ʁɄi=ʁə=ɛ̃=si=mΔ=sɔ=lΔj 12a=vΔk=o=tɑ̃=də=fe=li=si=te 9ty=pÉ„i=zə=ma=lə=ÊĂž=zə=dɑ̃=tɔ̃=kʁa=nə 11a=li=mɑ̃=te=sɑ̃=fɛ̃=paʁ=tΔ=pʁɔ=pʁə=ʃa=ÉĄÊÉ›Ìƒ 12də=sĂž=ki=Δ=mə=e=ki=i=ɔ̃=kʁys 10fu=kə=lɔ̃=dɔ=na=sɑ̃=zo=kĆ“Ìƒ=ʁɑ̃=dy 10lə=sa=vwaʁdə=dɔ=ne=sɑ̃=tu=ʒuʁ=za=tɑ̃=dʁəɑ̃=ʁə=tuʁ 13Δ=me=lo=tʁə=puʁ=sə=kil=Δ 8a=vΔk=sΔ=di=fe=ʁɑ̃=sə 7Δ=sə=Ć“Ìƒ=mi=tə 5 Poesie sans commentaire17/08/2022Poeme-FranceEn mettant un commentaire, vous pourrez exprimer sur cet Ă©crit votre ressenti, un encouragement, un conseil ou simplement dire que vous l'avez plus si vous Ă©crivez aussi sur le site, vous gagnerez des liens vers vos Ă©crits...Pour mettre des commentaires vous devez ĂȘtre membre ou poĂšte du site. Un simple inscription suffit pour le devenir. PoĂšme TristePubliĂ© le 19/11/2005 1123 L'Ă©crit contient 232 mots qui sont rĂ©partis dans 1 strophes. Poete Junior Am'r RĂ©compense

Lesmeilleures offres pour Etre vraiment soi, aimer pleinement l'autre : La Communica | Livre | état bon sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et d
Ait » et est » se prononcent de la mĂȘme façon, ce qui peut occasionner des erreurs regrettables. Rappelez-vous que ait » est une forme du verbe avoir », et est » une forme du verbe ĂȘtre ». Remplacez le mot qui pose problĂšme ait » ou est » par Ă©tait », autre forme du verbe ĂȘtre ». Le sens est conservĂ© ? Écrivez est ». Sinon, Ă©crivez ait » Je crois qu’il est absent. = Je crois qu’il Ă©tait absent. mais Je ne crois pas qu’il ait assez de force. ? Je ne crois pas qu’il Ă©tait assez de force. Pour ne plus commettre cette faute et beaucoup d’autres testez gratuitement nos modules d’entraĂźnement sur plus de 7 millions d’utilisateurs ! Avis de l’expert – Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrĂ©gĂ© de lettres modernes Pour peu que les conseils qui prĂ©cĂšdent ne suffisent pas, on se rappellera utilement que est » appartient Ă  l’indicatif, ait » au subjonctif. Il faut donc s’attendre Ă  rencontrer le premier chaque fois que l’on affirme quelque chose, le second quand il n’est question que de ce que l’on souhaite ou que l’on met en doute
 Exercices cherchez les erreurs Je m’étonne qu’il ait dĂ©posĂ© le bilan. Ne voyez-vous pas que l’ñge d’or ait terminĂ© ? J’exige qu’il est fini son rapport avant demain. Vous m’assurez donc que le travail est en cours ? Le salaire ! Il ne faut pas que l’employĂ© n’est que ça Ă  l’esprit. Je regrette que l’opĂ©ra n’ait pas programmĂ© la Traviata cette saison. Il paraĂźt que notre dossier ait prioritaire. Je ne crois pas qu’il est envisagĂ© toutes les possibilitĂ©s. Il est furieux que son concurrent est dĂ©crochĂ© ce marchĂ©. Beaucoup de leurs clients prĂ©tendent qu’il est difficile de les joindre. RĂ©ponses Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Ne voyez-vous pas que l’ñge d’or est terminĂ© ? Remplaçons ait » par Ă©tait » Ne voyez-vous pas que l’ñge d’or Ă©tait terminĂ© ? » La phrase est correcte. On n’écrit donc pas ait », issu du verbe avoir », mais est », issu du verbe ĂȘtre », qui peut se remplacer par Ă©tait ». Faux. Il faut Ă©crire J’exige qu’il ait fini son rapport avant demain. Remplaçons est » par Ă©tait » J’exige qu’il Ă©tait fini son rapport avant demain. » Cela ne veut rien dire. Il ne s’agit donc pas ici du verbe ĂȘtre », mais du verbe avoir » il faut Ă©crire ait ». Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Le salaire ! Il ne faut pas que l’employĂ© n’ait que ça Ă  l’esprit. Remplaçons est » par Ă©tait » Il ne faut pas que l’employĂ© n’était que ça Ă  l’esprit. » Cela ne veut rien dire. Il ne s’agit donc pas ici du verbe ĂȘtre » mais du verbe avoir » il faut Ă©crire ait ». Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Il paraĂźt que notre dossier est prioritaire. Remplaçons ait » par Ă©tait » Il paraĂźt que notre dossier Ă©tait prioritaire. » La phrase est correcte. On Ă©crit donc est » et non ait ». Faux. Il faut Ă©crire Je ne crois pas qu’il ait envisagĂ© toutes les possibilitĂ©s. Remplaçons est » par Ă©tait » Je ne crois pas qu’il Ă©tait envisagĂ© toutes les possibilitĂ©s. » Cela ne veut rien dire. Il ne s’agit donc pas ici du verbe ĂȘtre » mais du verbe avoir » il faut Ă©crire ait ». Faux. Il faut Ă©crire Il est furieux que son concurrent ait dĂ©crochĂ© ce marchĂ©. Remplaçons est » par Ă©tait » Il est furieux que son concurrent Ă©tait dĂ©crochĂ© ce marchĂ©. » Cela ne veut rien dire. Il ne s’agit donc pas ici du verbe ĂȘtre » mais du verbe avoir » il faut Ă©crire ait ». Phrase correcte. Besoin de vous remettre Ă  niveau en orthographe ?Testez gratuitement nos modules d’entraĂźnement sur plus de 7 millions d’utilisateurs ! Auteurs Projet Voltaire Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrĂ©gĂ© de lettres modernes AgnĂšs Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnellePascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire
Ilen aime une autre, 5 signes qui ne trompent pas. 1. Il est aux abonnĂ©s absents. Si votre compagnon veut voir une autre femme, pour Ă©viter tous risques, il va inĂ©vitablement chercher Ă  vous fuir. Il est donc fort probable qu’il rentre de plus en plus tard et reste donc de moins en moins Ă  la maison.
Est-ce qu’on peut chang­er par amour ? Per­son­nelle­ment, j’ai longtemps cru que les gens avec lesquels j’étais en cou­ple pou­vaient chang­er, si je leur appor­tais suff­isam­ment d’amour, si j’étais suff­isam­ment extra­or­di­naire pour leur don­ner envie de point mĂȘme, de choisir, plus ou moins con­sciem­ment, des gens Ă  prob­lĂšme », pour tester la puis­sance de ce pou­voir » de trans­for­ma­ Ă©videm­ment, quand ce change­ment n’arrivait pas, je me dis­ais que c’était for­cé­ment ma faute. Que je n’étais pas assez bien, pas assez jolie, pas assez excep­tion­nelle. Pas mĂ©prise, et finale­ment, quelle pré­ten­tion de se vouloir capa­ble d’influencer la vie des autres au point de les voir chang­ cela, Ă©videm­ment, nour­ri par une faible estime de soi, qui va chercher dans le sauve­tage de l’autre, le fait de se sauver sauver soi-mĂȘme plutĂŽt que sauver l’autreMais crois-moi, toute cette Ă©nergie que tu mets pour le/la chang­er, serait mieux util­isĂ©e pour te sauver toi-mĂȘme. LĂ  tout ce qu’il se passe, c’est que ce gaspi d’én­ergie entraĂźne cette frus­tra­tion qui t’habites devant son inca­pac­itĂ© Ă  faire autrement, ces attentes qui se trans­for­ment peu Ă  peu en mĂ©pris et en appren­dre Ă  aimer est indis­pens­ quand on s’aime, on ne veut pas chang­er les autres. On les accepte tels qu’ils sont, et si cela ne nous con­vient pas, on accepte l’idĂ©e que cette per­son­ne n’est pas pour oui, les gens peu­vent chang­er. Mais s’ils le font, cela pren­dra du temps. Mais surtout, ils doivent le faire pour le change­ment ne sera jamais je pense qu’on peut plus par­ler d’évolution que de cha­cun se con­stru­it sur la base de ce qu’il est dĂ©jĂ . Et mĂȘme si, sur cer­tains points de car­ac­tĂšre, on peut Ă©voluer forte­ment, on ne change pas ce qui est la base de notre struc­ture psy­chique de façon rad­i­cale. On ajuste, on apprend Ă  vivre avec cer­taines choses et on trans­forme ce qui peut l’ĂȘtre si on le voilĂ  ta mis­sion arrĂȘte de vouloir chang­er l’autre. Change toi-mĂȘme si c’est ce que tu souhaites. Accepte que l’autre soit ce qu’il est. Et si cela n’est pas pour toi, passe ton chemin.
\n\n \n \n \n \naimer l autre pour ce qu il est
Passeulement dans l’instant, mais pour toujours. Non seulement elles acceptent les dĂ©fauts de l’autre, mais elles en tombent amoureuses. Quand deux personnes s’aiment d’un amour sincĂšre et Le besoin d’ĂȘtre aimĂ© touche aussi bien les hommes que les femmes, toutes tranches d’ñge confondues. Bien souvent le besoin d’amour est sentimental, mais il arrive aussi que ce soit la recherche de l’approbation des autres. Amis, membre de la famille, collĂšgues etc. Le besoin d’ĂȘtre aimĂ© revĂȘt donc plusieurs formes. Dans cet article je vais essentiellement Ă©voquer le besoin amoureux, c’est-Ă -dire dans une relation sentimentale. Mais par moment je parlerai Ă©galement de celles et ceux qui construisent leur vie en fonction des regards extĂ©rieurs. Tant que la personne qui ressent ce besoin d’ĂȘtre aimĂ©e est heureuse, pas de problĂšme. En revanche, c’est lorsque cela devient maladif que les difficultĂ©s surgissent. Pourtant, des solutions existent afin de combattre ce besoin d’amour constant qui peut empĂȘcher de s’épanouir et c’est ce que je voulais transmettre ici. Pourquoi j’ai besoin d’ĂȘtre aimĂ© ? Lorsque l’on en vient Ă  se poser cette question, c’est que bien souvent on ressent un besoin d’ĂȘtre apprĂ©ciĂ© des autres. A mon sens il est possible de dĂ©finir le besoin d’ĂȘtre aimĂ© de diffĂ©rentes maniĂšres, ici j’ai dĂ©cidĂ© de retenir les 5 raisons principales qui expliquent pourquoi on ressent le besoin d’ĂȘtre aimĂ©. Si vous vous retrouvez dans une de ces 5 catĂ©gories, lisez attentivement la suite, et notamment les solutions que je propose. 1/ J’ai besoin d’amour parce que je suis en dĂ©pendance affective La dĂ©pendance affective est un Ă©tat de possessivitĂ© extrĂȘme et un besoin de l’autre permanent. On a envie d’ĂȘtre aimĂ© car notre propre bonheur est dictĂ© par la prĂ©sence de la personne qu’on aime, mais aussi par la dĂ©monstration de ses sentiments. La dĂ©pendance en amour est un vĂ©ritable flĂ©au car elle brise votre confiance en vous et vous rend totalement acquis aux yeux de l’autre. Pour aller plus loin dans votre lecture et vous libĂ©rer de la dĂ©pendance affective, j’ai créé une formation que je vous invite Ă  dĂ©couvrir ici Je veux me libĂ©rer de ma dĂ©pendance sentimentale. 2/ J’ai besoin d’ĂȘtre aimĂ©e pour combler un manque Lorsque qu’on manque de confiance en soi cela entraĂźne du doute et de la dĂ©valorisation. Par consĂ©quent, on veut ĂȘtre aimĂ©e pour ressentir du soutien et de la compassion. L’idĂ©e gĂ©nĂ©rale ici est que l’on cherche Ă  ĂȘtre acceptĂ© par un groupe, dans le seul but de prouver sa valeur. On a alors tendance Ă  vivre pour, ou Ă  travers les autres. DĂšs lors que le besoin d’ĂȘtre aimĂ© vient Ă  manquer, cela crĂ©e un vide dans notre quotidien. 3/ Je veux ĂȘtre aimĂ© Ă  cause de mon passĂ© Notre Ă©ducation sentimentale, mais aussi et surtout l’amour que l’on reçoit de nos parents a une consĂ©quence sur l’adulte que l’on devient. Et donc sur notre façon de donner mais aussi de recevoir de l’amour. Les personnes ayant manquĂ©es d’amour et de tendresse durant leurs enfances sont donc davantage sujettes plus tard a ressentir des difficultĂ©s Ă  aimer ou ont un Ă©norme besoin d’affection. La raison est que ces mĂȘmes personnes ont besoin de combler un manque affectif et donc ressentent le besoin d’ĂȘtre aimĂ©s en permanence. 4/ J’ai trop besoin qu’on m’aime parce que c’est mon moteur L’amour est le moteur de notre vie. Chacun d’entre nous veut de l’affection et ressent le dĂ©sir, plus ou moins fort certes, de reconnaissance pour se sentir exister. Tant que cela reste dans certaines limites, pas de soucis. En revanche, ça devient plus problĂ©matique lorsque l’on est en permanence en train de rechercher l’amour des autres, ou leur attention. 5/ J’ai besoin d’aimer et d’ĂȘtre aimĂ© parce que c’est ma dĂ©finition de l’amour Lorsque notre vie amoureuse rĂȘvĂ©e repose essentiellement sur l’implication de notre partenaire, et le parfait Ă©quilibre des sentiments dans la vie de couple, alors on considĂšre que lorsque l’on aime une personne, cette derniĂšre doit nous aimer de la mĂȘme maniĂšre en retour. Bien entendu chacun d’entre nous possĂšde sa propre dĂ©finition de l’amour et il faut comprendre cela. Ainsi, dans un couple, deux partenaires peuvent ne pas aimer de la mĂȘme façon. Il faut donc redoubler d’efforts afin de faire comprendre Ă  l’autres ses besoins ou envies. En effet, cela ne signifie pas que l’un aime plus l’autre, mais plutĂŽt que chacun donne de l’amour Ă  sa façon. L’auteur Gary Chapman l’explique Ă  la perfection dans son livre les 5 langages de l’amour, que je vous suggĂšre de lire car c’est une vĂ©ritable mine d’or. Si votre couple traverse une mauvaise passe, je vous oriente Ă©galement vers mon livre les 35 rĂšgles pour sauver son couple qui vous Ă©clairera sur ce qu’il faut Ă©viter, afin de ne pas envenimer la situation. Les explications en vidĂ©o sur le l’envie d’ĂȘtre aimĂ© ! Est-ce grave de ressentir le besoin d’ĂȘtre aimĂ© ? Le besoin d’amour est un besoin naturel. Il n’y pas de gravitĂ© a ressentir le besoin d’ĂȘtre aimĂ©. L’ĂȘtre humain se construit Ă  travers ses Ă©motions et l’amour en est la plus puissante. Qu’elle soit sentimentale , familiale ou professionnelle l’envie d’ĂȘtre aimĂ©e est normale car cela vous permet de vous Ă©panouir personnellement. Il n’y a donc rien de dramatique a vouloir ĂȘtre aimé  Tant que cela reste raisonnable et ne dĂ©truit pas vos relations ! NĂ©anmoins, depuis quelques annĂ©es et notamment avec l’essor des rĂ©seaux sociaux, le besoin de montrer sa vie, et plus particuliĂšrement son bonheur. C’est une quelque sorte une façon de recevoir l’approbation des autres et donc d’ĂȘtre aimĂ©. Il est donc possible que ce besoin devienne nĂ©faste lorsqu’il vire Ă  l’obsession. Voire pire encore, qu’il apporte au contraire un dĂ©sengagement ou un ras le bol des personnes qui vous sont chĂšres. Quand votre comportement ou vos habitudes vous coupent de votre cercle familial, professionnel ou amoureux alors c’est qu’il y a un problĂšme, et qu’il prend trop de place. DĂšs lors que ce besoin d’ĂȘtre aimĂ© vous gĂąche la vie, et ne vous permet pas d’accĂ©der au bonheur alors il est indispensable de trouver les solutions pour y remĂ©dier. Malheureusement, le problĂšme est que bien souvent vous ne vous en rendez pas compte vous-mĂȘme. C’est pour cette raison que je vous explique ci-dessous quels sont les signes que votre besoin de ressentir de l’amour est un peu trop important
 Quels sont signes que votre besoin d’ĂȘtre aimĂ© prend trop de place ? Il existe diffĂ©rents signes qui peuvent laisser Ă  penser que votre besoin d’ĂȘtre aimĂ© prend trop de place. Ce n’est pas toujours dramatique, mais si vous en avez conscience alors vous pourrez lutter plus facilement. Mais surtout, vous saurez sur quels axes vous orienter afin de vaincre plus rapidement votre besoin d’ĂȘtre aimĂ©. En effet, il est toujours plus facile de combattre ce que l’on a identifiĂ©. Ici j’ai dĂ©cidĂ© de retenir 3 raisons pour lesquelles votre besoin d’ĂȘtre aimĂ© est nĂ©faste pour votre vie. 1/ Votre envie d’ĂȘtre aimĂ© pose des problĂšmes dans votre couple La demande d’affection ou d’attention constante peut dĂ©tĂ©riorer une relation amoureuse en entrainant des tensions et en poussant mĂȘme jusqu’à une sĂ©paration. Être continuellement en demande envers son partenaire crĂ©e un malaise dans le couple car ce dernier se sent Ă©touffer et sous pression. Dans ce cas le besoin devient une sorte de rĂ©pulsif et peur donc mener Ă  tout le contraire de ce que vous attendez contraire. Heureusement, cela n’arrive pas du jour au lendemain. Votre moitiĂ© vous alertera et vous dira que c’est trop. Soyez donc attentif ou attentive Ă  sa façon de dialoguer ou de se comporter. 2/ Votre fort besoin d’amour vous rend malheureux ou malheureuse Être dans le besoin d’amour crĂ©e de la dĂ©pendance, comme je l’ai expliquĂ© plus haut. Cela a pour consĂ©quence dans votre vie privĂ©e de favoriser l’absence de bonheur. D’une part vous vivez pour l’autre mais en plus vous vous mettez en demande. L’attente que gĂ©nĂšre que ce besoin d’ĂȘtre aimĂ© vous fait perdre confiance en vous et affecte votre moral. Vous vous dĂ©valoriser et perdez de l’estime pour votre propre personne. Autant vous dire que si les choses se dĂ©roulent ainsi, l’épanouissement personnel est impossible. Soit vous souffrez, soit c’est votre partenaire qui souffre. Mais en rĂ©alitĂ©, le plus souvent ça ne touche pas l’un ou l’autre. Ce mal ĂȘtre frappe les deux partenaire et vous ĂȘtes donc vous deux Ă  souffrir. 3/ On vous fait le reproche que vous aimez trop attirĂ© l’attention sur vous Qu’il s’agisse de vos collĂšgues, vos amis ou les membres de votre famille, on vous fait rĂ©guliĂšrement le reproche que vous attirez l’attention sur vous avec excĂšs. Que ce soit dans votre tenue, votre façon de vous tenir ou mĂȘme votre maniĂšre de parler, vous ne passez pas inaperçu. De votre cĂŽtĂ© vous ne voyez pas ou est le mal, mais ça peut avoir des rĂ©percussions que vous ne voyez pas. Je veux ĂȘtre aimĂ© Comment mieux vivre avec le besoin d’ĂȘtre aimĂ© ? Dans cette partie je vais Ă©numĂ©rer 3 idĂ©es qui vont vous permettre de mieux vivre lorsque l’on ressent frĂ©quemment le besoin d’ĂȘtre aimĂ©. 1/ Je dois retrouver mon autonomie affective ! Il est indispensable de retrouver son autonomie affective lorsque l’on ressent un besoin d’amour trop important. Pour aller de l’avant, il faut donc travailler sur soi et avoir comme objectif de lutter efficacement contre sa dĂ©pendance affective. C’est notamment pour cela qu’il est absolument nĂ©cessaire de retrouver l’équilibre dans votre vie amoureuse et ne plus compter sur l’autre pour s’épanouir. Dites vous bien que votre bonheur vous appartient 😉 2/ Pour lutter contre le besoin d’ĂȘtre aimĂ© je dois prendre confiance en moi ! Le besoin d’ĂȘtre aimĂ© peut ĂȘtre issu d’un manque de confiance en soi et/ou d’une dĂ©valorisation de sa propre personne. Dans ces conditions, il est nĂ©cessaire de vous affirmer en tant qu’individu. Pour cela, vous devez mettre en avant vos envies et vos propres choix. Vous allez ainsi devoir travailler sur une notion cruciale en matiĂšre de dĂ©veloppement personnel l’estime de soi ! Mais ça ne s’arrĂȘte pas lĂ  ! Pour surmonter ce manque de confiance . vous allez devoir dĂ©finir vos besoins rĂ©els et la façon dont vous allez pouvoir les atteindre. Votre façon de voir les choses devra Ă©galement ĂȘtre mise en avant. Ne vous cacher plus
 Pour rĂ©sumer, vous allez devoir identifier vos propres besoins et faire le maximum afin qu’il devienne vos prioritĂ©s. Oui, vous allez devoir penser Ă  vous ! 3/ Travailler sur soi pour minimiser le besoin de reconnaissance Le besoin de reconnaissance peut Ă©loigner vos proches et vous renfermer sur vous-mĂȘme. Un travail sur votre personne dans le but de crĂ©er un changement dans vos habitudes ou votre comportement Ă  leur Ă©gard sera bĂ©nĂ©fique dans vos relations familiales, sentimentales, ou professionnelles. Vous devez comprendre que peu importe ce que disent les gens Ă  votre Ă©gard, le plus important c’est comment vous vous voyez vous-mĂȘme ! Votre conseiller en dĂ©veloppement personnel Alexandre Cormont PoemeAimer L'autre Pour Ce Qu'il Est; Accueil; Les poesies; Publication du 19/11/2005; Texte Aimer L'autre Pour Ce Qu'il Est; Poeme : Aimer L’autre Pour Ce Qu’il Est. Aimer L’autre Pour Ce Qu’il Est. La source de mes yeux s’évade loin de toi, Le reflet de mon cƓur ne te ressemble pas J’aimerai te faire visitĂ© le jardin de ma vie Pour te faire voir un Depuis l'AntiquitĂ©, l'Amour occupe les philosophes. C'est grĂące Ă  Platon, grĂące Ă  son Banquet, que la question a acquis ses lettres de noblesse. L'amour, au sens gĂ©nĂ©ral, est un Ă©lan du coeur qui nous porte vers un ĂȘtre. On peut mĂȘme parler d'une philosophie de l'amour comme on parle de la philosophie du vivant ou de la connaissance. La Philosophie de l'amour est le domaine de la philosophie sociale et l'Ă©thique qui tente d'expliquer la nature de l'amour. L'enquĂȘte philosophique de l'amour cherche Ă  distinguer les diffĂ©rentes sortes d'amour; ;se demande si et comment l'amour est / peut ĂȘtre justifiĂ©; interroge la valeur de l'amour ainsi que les rapports entre aimĂ©s. DĂ©finitions gĂ©nĂ©rales de l'amour Latin amor affection, vif dĂ©sir Philosophie, Psychologie inclination vers une personne ou mĂȘme un objet considĂ©rĂ© comme bon Morale tendance opposĂ©e Ă  l'Ă©goĂŻsme DĂ©finitions particuliĂšres sur l'amour – Platon “Toute aspiration en gĂ©nĂ©ral vers les choses bonnes et vers le bonheur, voilĂ  l'Amour” – TolstoĂŻ “L'amour a toujours pour base le renoncement au bien individuel” – Descartes “L”amour est une passion qui peut naĂźtre en nous sans que nous apercevions en aucune maniĂšre si l'objet qui en est la cause est bon ou mauvais” – Spinoza “L'amour n'est autre chose qu'une Joie accompagnĂ©e d'une cause extĂ©rieure” – Schopenhauer “L'amour est un piĂšge tendu Ă  l'individu pour perpĂ©tuer l'espĂšce” Pour aller plus loin sur la philosophie de l'amour – L'amour platonique – Eloge de l'Amour de Badiou salampour ceux qui sont mariĂ©(e) qu'est ce que vous avez aimer chez l'autre pour l'avoir Ă©pouser? qu'est ce qui vous as fait comprendre que c'est Menu. Accueil. Forums. Nouveaux messages. En ce moment. Nouveaux messages Nouveaux messages de profil. Connexion S'inscrire. Quoi de neuf. Nouveaux messages. Menu Connexion 24 aoĂ»t 2020 Vous en avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  croisĂ© de ces personnes qui vous aiment et qui sont persuadĂ©es que cet amour est rĂ©ciproque, c’est-Ă -dire qu’elles pensent que vous aussi vous ĂȘtes raide dingue amoureux d’elles. L’érotomanie, ou syndrome de ClĂ©rambault, est un trouble dĂ©lirant reconnu par les psychiatres. Rien Ă  voir avec le syndrome du cƓur d’artichaut qui lui tombe facilement amoureux mais qui ne croit pas que ce soit rĂ©ciproque. L’érotomanie est une maladie qui toucherait essentiellement les femmes La malade, appelĂ©e Ă©rotomane, prend pour cible gĂ©nĂ©ralement un homme dont le statut social est plus Ă©levĂ© Acteur ou homme de spectacle, professeur, avocat, mĂ©decin, artiste, Ă©crivain, politique, prĂ©sentateur tĂ©lĂ©, parfois prĂȘtre. L’érotomane est d’abord persuadĂ©e que c’est l’autre qui l’aime en secret, qui le premier a fait des avances. Mais qu’il n’ose pas Ou ne peut pas se dĂ©clarer Ou encore qu’il fait tout pour dissimuler son amour. L’érotomane cherche Ă  entrer en contact avec son objet, persuadĂ©e que c’est lui qui le souhaite. Elle lui tĂ©lĂ©phone, lui envoie des e-mails ou des SMS Ă  toute heure de la nuit Le suit, S’immisce peu Ă  peu dans sa vie en se rendant Ă  son domicile et en tentant de pĂ©nĂ©trer son intimitĂ© ; Elle l’attend des heures dans les escaliers, essaie d’entrer dans son domicile. Lui Ă©crit constamment des lettres, S’approprie ses amis, sans que l’objet de cet amour dĂ©lirant ne s’en doute. Tous actes venant de l’autre sont pour elle des signes. L’érotomane n’est pas un obsĂ©dĂ© sexuel. Il s’agit en fait d’un grand amoureux, un rĂȘveur, qui organise la rĂ©alitĂ© autour de sa vĂ©ritĂ© Ă  lui. Toutes paroles, gestes, actes de l’autre sont une source de cette paranoĂŻa amoureuse ex il m’a tenu la porte, fait un sourire ou achĂšte les mĂȘme lĂ©gumes que moi, cela veut dire qu’il m’envoie un signe ». Il s’en rendra malade, que ce soit psychologiquement ou physiquement. Sa vision de la rĂ©alitĂ© et de son environnement, se dĂ©forme et empire ; Le malade ne mange plus, sa source de vitalitĂ© ne provient que de l’objet dont il est Ă©pris, plus rien d’autre n’a d’importance possibilitĂ© de perte de contacts avec ses amis et sa famille et il peut rester des heures voire des jours Ă  attendre un appel, un signe ou Ă  passer ses journĂ©es Ă  suivre, observer et harceler l’objet de son dĂ©sir. L’érotomanie est une grave maladie mentale avec un trait de caractĂšre durable elle peut durer des annĂ©es, et mĂȘme toute une vie. Les psychiatres distinguent 3 phases dans cet Ă©tat dĂ©finit comme passionnel c’est le shĂ©ma de toutes les passions * La phase d’espoir la plus longue, oĂč le malade espĂšre que l’ĂȘtre aimĂ© va se dĂ©clarer ouvertement ; la plupart du temps, l’érotomane reste fixĂ©, nĂ©vrotiquement, Ă  cette phase. * La phase de dĂ©pit le malade tombe le plus souvent dans la dĂ©pression ; il est agressif, voire suicidaire. * la phase de rancune l’agressivitĂ© se tourne vers la personne aimĂ©e et peut mener au meurtre. Livre complet sur l’érotomanie Que faire si on est victime d’un Ă©rotomane ? Prenez rendez-vous avec lui et venez accompagnĂ© d’une tierce personne. Lors de cette petite rĂ©union, expliquez-lui clairement que vous n’avez pas de sentiments Ă  son Ă©gard et que vous voulez qu’il arrĂȘte de vous harceler. S’il continue, il s’agira de lui imposer des limites, envisagez une suite lĂ©gale par un dĂ©pĂŽt de plainte auprĂšs de la police afin d’obtenir un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© interdiction d’approcher Ă  moins de x mĂštres, par exemple. Enfin, orientez-le vers un psychiatre qui pourra Ă  l’aider Ă  ĂȘtre moins Ă©motionnel et plus “ corporel ”, c’est-Ă -dire Ă  l’écoute de son propre corps. Ci dessous la bande annonce du film Anna M sorti en 2007 de Michel Spinosa avec Isabelle CarrĂ©, qui reprĂ©sente bien cette maladie D’autres films ont traitĂ© le sujet comme A la folie, pas du tout » avec Audrey Tautou particuliĂšrement saisissante dans ce film en 2002 Encore plus vieux Liaison Fatales avec Glenn Close et MickaĂ«l Douglas en 1988. DVD collector de Liaison Fatale Ă  moins de 5€ Jedevais avoir 10 ans quand j'ai rencontrĂ© une fille dont c'Ă©tait le cas. Mais, autant il existe plein de raisons pour ne pas m'aimer moi, autant Juliette est particuliĂšre : ne pas l'aimer, c français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Plus loin, dans la sĂ©rie, Damon et Stefan commence Ă  se rĂ©concilier et il devient Ă©vident qu'ils s'aiment l'un l'autre. Further on in the series, Damon and Stefan start to bond as brothers again and it becomes apparent that they do love each other. Les membres de l'Ă©glise s'aiment l'un l'autre et dĂ©vouent leurs cƓurs aux cultes d'adoration et aux ministĂšres de l'Ă©glise. The church members love each other and devote their hearts to worship services and church ministries. Ils t'aiment, mais jamais ils ne t'aimeront autant qu'ils s'aiment l'un l'autre. Plus de rĂ©sultats Ils s'aiment effectivement l'un l'autre. Je pense qu'il est juste de dire qu'ils ne s'aiment pas l'un l'autre. Pierre et BĂ©atrice habitent Ă  Marseille dans le mĂȘme immeuble. Ils s'aiment l'un et l'autre. Pierre Rossi and BĂ©atrice live in the same block of flats in Marseille and love each other. Mais quand deux personnes qui s'aiment vivent ensemble ils s'habituent l'un Ă  l'autre. Ils disent qu'ils s'aiment l'un et l'autre mais que cela ne veut pas dire qu'ils veulent ĂȘtre ensemble. Au stade de l'amour romantique, les tourtereaux s'aiment et se considĂšrent l'un et l'autre comme alter-ego. En rĂ©alitĂ©, La la land est un film qui parle plus de gens qui s'aiment eux-mĂȘmes et leur passion plutĂŽt que s'aimer l'un l'autre. The reality is that "La la land" is about people who like themselves and their passion more than each other. Ils s'aiment et se soucient l'un de l'autre Les enfants Quand deux ĂȘtres s'aiment, l'un est actif et l'autre est passif. Nous croyons fermement que la lĂ©gislation dans ce domaine doit ĂȘtre munie de termes lĂ©gaux et avoir pour but de soutenir la famille dans laquelle l'homme et la femme s'aiment et se respectent l'un et l'autre, bĂątissant des relations harmonieuses. We do believe that legislation in this area has to be provided with legal terms and aiming to support family in which a man and a woman love and respect each other, building harmonious relations. Pyrame et ThisbĂ© sont deux jeunes Babyloniens qui habitent l'un Ă  cotĂ© de l'autre et s'aiment malgrĂ© l'interdiction de leurs pĂšres. Pyramus and Thisbe were two young Babylonians who lived not far from each other and they loved each other in spite of the opposition of their fathers. Je ne suis pas spĂ©cialiste, mais je sais que les gens qui s'aiment - qui se soucient l'un de l'autre - ne passent pas 7 ans sans s'appeler. I'm no expert, but I know that people who love each other... who care about each other, don't go seven years without calling. La frĂ©quence peut ĂȘtre rĂ©duite si vous possĂ©dez plusieurs chats et s'ils aiment se poursuivre l'un l'autre et jouer ensemble, ou si votre chat commence Ă  se faire vieux et est moins actif. But if you have more than one cat and they enjoy playing with each other, or if your cat is older and less active, it can be less. Mais s'ils ne s'aiment ni l'un, ni l'autre, ils peuvent ĂȘtre heureux. Ceux qui s'aiment vraiment n'ont pas de secrets l'un pour l'autre. MalgrĂ© tout, mĂȘme s'ils ne se l'avoueront probablement jamais, ils s'aiment profondĂ©ment et ne pourraient rien faire l'un sans l'autre. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 6801551. Exacts 3. Temps Ă©coulĂ© 10929 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 Oncommence par aimer l’autre pour ce qu’il n’est pas. Et on finit par le dĂ©tester pour ce qu’il est. Les Affreurismes de Umar Timol. Umar Timol. Une citation de Umar Timol proposĂ©e le dimanche 24 octobre 2010 Ă  11:22:37 Umar Timol - Ses citations Citations similaires. Il y a deux types d’hommes. Le premier doit savoir, avant d’ĂȘtre amoureux, comment la fille Tout changement dans les relations humaines suppose “un prix Ă  payer” Par Jacques SalomĂ© Tout changement dans les relations humaines suppose un “prix Ă  payer” dans deux directions. Un prix Ă  payer par soi-mĂȘme rĂ©activation de l’insĂ©curitĂ©, nouvelles interrogations, en mutations dans les conduites et les comportements. Un prix, que nous fait payer l’entourage, surtout ceux qui nous sont proches par diverses rĂ©actions dĂ©fensives et contradictoires. Dans un premier temps celui qui veut changer pense qu’il va devenir diffĂ©rent, devenir un autre, puis il va dĂ©couvrir qu’il est plus important de devenir soi-mĂȘme que quelqu’un d’autre. Toute dĂ©marche de changement n’ouvre pas nĂ©cessairement une crise - comme on le croit trop souvent - il transforme le plus souvent une crise larvĂ©e en crise ouverte. Il y a un postulat de base Ă  intĂ©grer pour celui qui a entrepris une dĂ©marche de dĂ©veloppement personnel ou de changement ne pas trop compter sur la comprĂ©hension de ceux qui prĂ©tendent vous aimer, car cette attente risque d’ĂȘtre déçue. Si elle est comblĂ©e, recevez-lĂ  comme un vrai cadeau que vous fait votre entourage, en soutenant votre dĂ©marche, en acceptant d’ĂȘtre bousculĂ©, dĂ©rangĂ© ou irritĂ© par les mutations qu’ils vont percevoir chez vous et qui d’une certaine façon les invite Ă  se remettre en cause dans la relation qu’ils vous proposaient jusque lĂ  ! PrĂ©ambule Tout changement, toute Ă©volution Ă  partir d’une psychothĂ©rapie ou d’une dĂ©marche de formation aux relations humaines va non seulement vous insĂ©curiser et vous dĂ©stabiliser, dans un premier temps malgrĂ© l’enthousiasme ou l’euphorie des premiĂšres dĂ©couvertes, mais aussi inquiĂ©ter votre entourage, vos proches et mobiliser chez eux, le plus souvent, des Ă©nergies contraires au mouvement d’évolution et d’ajustement que vous tentez d’amorcer. Les risques Ă  envisager sont nombreux et vont de toute façon vous surprendre, surtout venant de la part de ceux chez lesquels vous aviez confiance et dont vous attendiez un soutien, une confirmation
 C’est frĂ©quemment une infirmation, des doutes, des critiques voire une disqualification qui vont se dĂ©poser sur vous. Quelles seront les rĂ©actions les plus frĂ©quentes de votre entourage ? Au delĂ  d’une incomprĂ©hension, un retrait, une prudence mĂ©fiante, d’autant plus forte que votre changement sera spectaculaire. Une possible marginalisation de vous ou de votre dĂ©marche, des commentaires allant de l’ironie Ă  l’accusation manifeste. Un refus voire un rejet d’en entendre plus Tout cela ne m’intĂ©resse pas, c’est ton affaire, mĂȘme si tu as tort
 ». Des jugements de valeur sur votre personne Tu es folle ! », Tu es vraiment inconscient de faire des choses comme ça ! », Il va falloir te faire soigner ! », Tu ne penses qu’à toi, tu es devenu Ă©goĂŻste ! » Des jugements de valeur sur votre dĂ©marche, la mĂ©thode ou l’animateur de la dĂ©marche Tu n’es plus normal, tu es tombĂ© dans une secte ! », Tu t’es fait envoĂ»ter c’est pas possible ! », Et tu payes pour ça, tu te fais escroquer sans t’en rendre compte
 », J’ai entendu des tas de trucs sur ce type qui se prĂ©tend formateur, mĂ©fie-toi de son emprise
 » Un renforcement du systĂšme relationnel prĂ©cĂ©dent et une recrudescence chez vos proches, des conduites, des attitudes ou des comportements
 que justement vous souhaitiez Ă©viter ou changer ! Des contraintes, parfois des violences verbales et quelquefois physiques pour vous obliger Ă  revenir sur des positions antĂ©rieures, sur un mode de relation plus connu, plus raisonnable. Une intrusion dans votre dĂ©marche pour savoir "comment cela se passe vraiment". Des dĂ©nonciations, des dĂ©lations Ă  certains organismes de protection et d’aide
 Tout cela bien-sĂ»r, n’exclut pas de votre part, une vigilance, une attentivitĂ©, une Ă©coute respectueuse de vos proches envers leurs inquiĂ©tudes qui sont rĂ©elles mĂȘme si elles ne sont pas fondĂ©es par rapport Ă  vos dĂ©marches de formation ou de changement. Il est possible aussi que ceux qui vous aiment, acceptent de se remettre en cause au travers de votre propre cheminement. La rencontre des diffĂ©rences et des stimulations ouvrira Ă  de nouveaux possibles. Ne jamais oublier que toute dĂ©marche de changement bouscule non seulement vous-mĂȘme, mais aussi votre entourage. C’est donc une invitation mutuelle au partage, au dialogue et Ă  des Ă©changes ouverts pour retrouver la sĂšve profonde de toute relation la tolĂ©rance. Et si nous parlions de communication inter gĂ©nĂ©rationnelle
 Par Jacques SalomĂ© Ceux que nous appelons aujourd’hui les seniors et qu’on nommait il y a quelques annĂ©es encore, le troisiĂšme Ăąge, considĂ©rĂ© souvent comme le dernier Ăąge de l’existence, sont de plus en plus prĂ©sents et actifs dans notre vie. Ils dĂ©couvrent le plus souvent qu’ils sont passĂ©s Ă  cĂŽtĂ© du meilleur de leur vie quand “ils travaillaient ou bossaient pour l’avenir
” Ils ont au moment de leur retraite une fringale, une appĂ©tance de vie qui leur donne des ailes pour vivre au prĂ©sent et le dĂ©sir de laisser quelque chose Ă  ceux qui les suivent
 La plupart ont compris que la retraite, la cessation d’une activitĂ© professionnelle ne signifiait ni un repliement sur soi, ni le dĂ©but d’une vie en pantoufles, ni une vie d’évasion dans des croisiĂšres pseudo culturelles
 ou des voyages en bĂ©taillĂšre ultra modernes appelĂ©s charter ! Ils sont prĂ©sents non seulement parce qu’ils sont vivants, disponibles ou engagĂ©s dans la rĂ©alisation longtemps diffĂ©rĂ©e d’une passion, d’un hobby, mais surtout parce que libĂ©rĂ©s de soucis professionnels et jouissant parfois pas toujours d’une relative aisance financiĂšre ou disons de peu de soucis de survie, ils sont curieux, passionnĂ©s par la vie et avides souvent de faire partager, de mettre Ă  disposition leurs ressources. Tous ceux lĂ , ces jeunes vieux, de plus en plus nombreux, en forme, qui constituent un potentiel de changement immense, pouvant s’appuyer sur un vĂ©cu, des compĂ©tences et une ouverture Ă  l’imprĂ©visible de l’avenir. Quand on a traversĂ© prĂ©s de 2/3 de siĂšcle de vie, accumulĂ© une variĂ©tĂ© inouĂŻe d’expĂ©riences, Ă©prouvĂ© des difficultĂ©s, rencontrĂ© des satisfactions, quand on a souffert, qu’on s’est relevĂ©, qu’on Ă  pris du recul, quand on n’a plus le nez “dans le guidon de l’existence”, il est possible de donner un sens nouveau Ă  sa vie. Et le sens qui me semble le plus nĂ©cessaire aujourd’hui, le plus vital, le plus urgent aussi Ă  retrouver pour chaque senior, homme ou femme, c’est de tenter de donner et de transmettre plus de vivance
 Ă  la vie. A la vie qui vous entoure et dont ils peuvent constater, tous les jours, qu’elle est maltraitĂ©e, violentĂ©e, stĂ©rilisĂ©e
 Cela peut sembler paradoxal de proposer cela Ă  ceux qui sont dans la derniĂšre ligne droite de leur existence, sur le versant irrĂ©mĂ©diable qui conduit vers la vieillesse, l’affaiblissement peut-ĂȘtre et de toute façon la mort ! Cela peut paraĂźtre contradictoire de proposer, Ă  des personnes coupĂ©es de la vie active, d’utiliser toutes leurs ressources pour revitaliser la vie, pour redonner plus de vivance Ă  une vie qui se stĂ©rilise autour d’eux, qui se dĂ©vitalise ou qui est trop violentĂ©e, par les gĂ©nĂ©rations qui les suivent. Car la vivance de la vie est menacĂ©e aujourd’hui, comme jamais dans l’histoire de l’humanitĂ©. Quelques repĂšres pour situer l’enjeu de ma rĂ©flexion. L’homme a toujours Ă©tĂ© un prĂ©dateur Ă  la fois pour ses semblables et pour la planĂšte Terre qui l’a accueilli, il y a semble-t-il, un million et demi d’annĂ©es. Tant que je suis un prĂ©dateur pour l’autre, avec une massue ou pour mon coin de Terre, avec une charrue Ă  soc de bois, il est toujours possible, Ă  quelques uns et dans une relation directe de me contenir, de me limiter ou mĂȘme de m’influencer. Mais le prĂ©dateur renforcĂ©, surpuissant que je suis devenu, entourĂ© et appuyĂ© par un arsenal technologique de haut niveau et d’une redoutable efficacitĂ©, Ă©chappe Ă  la relation directe Ă©crans, brouillages, technologiques Ă  l’appui et devient pratiquement invincible, tout au moins de plus en plus inaccessible et d’une certaine façon aveugle et sourd Ă  une influence lui permettant d’accĂ©der un plus de conscience. Aujourd’hui en appuyant sur un bouton, en signant un dĂ©cret tel que celui du sang contaminĂ©, en prenant la dĂ©cision de jeter dans les ocĂ©ans des dĂ©chets nuclĂ©aires, je mets en danger non seulement l’existence de mes semblables mais celle de mes arriĂšres, arriĂšres, arriĂšres petits enfants ! Il y a depuis un siĂšcle environ une accĂ©lĂ©ration considĂ©rable de la dĂ©vivance de la vie, qui se traduit sur de nombreux plans altĂ©ration de la couche d’ozone, rĂ©chauffement de la planĂšte, diminution de la couche d’humus, dĂ©sertifications, dĂ©forestations, pollutions diverses tout azimut
 dont le contrĂŽle m’échappe, Ă©chappe Ă  la plupart des citoyens. Il y a cependant une dĂ©vivance Ă  la fois plus cachĂ©e, insidieuse et toxique au quotidien, donc paradoxalement plus accessible, influençable, celle de la dĂ©vitalisation, de l’appauvrissement de la communication intime, de la communication avec le prochain, avec tous ceux que nous cĂŽtoyons. DĂ©vitalisation qui se traduit aujourd’hui par du mal ĂȘtre dĂ©pression, bĂ©quillage mĂ©dicamenteux, somatisations Ă  rĂ©pĂ©titions par de la violence et de l’auto violence la prise de drogue qui est un suicide diffĂ©rĂ© une dĂ©gradation de l’humus social insĂ©curitĂ©, tensions, violences une dĂ©responsabilisation de plus en plus importante victimisation, assistanat, une mise en pĂ©ril du couple, de la famille, de l’école qui devient parfois toxique et menaçante, il y aussi tous les mĂ©faits du harcĂšlement moral dans le monde du travail
 Si je dĂ©cris ce tableau apocalyptique, ce n’est pas pour renforcer le malaise ou les inquiĂ©tudes, de ceux qui me lisent, c’est pour mettre en Ă©vidence le lien qu’il y a entre incommunication et dĂ©vitalisation du principe vivant, entre dĂ©sertification des relations et violences ou auto violence dans les relations proches et sociales d’aujourd’hui. Si nous acceptons d’entendre que nous sommes des ĂȘtres de communication, que l’échange, le partage, le dialogue est nĂ©cessaire Ă  l’existence de chacun et donc que la communication est la sĂšve de la vie, il me paraĂźt urgentissime de s’en prĂ©occuper, de la rĂ©habiliter, de lui donner la place qu’elle mĂ©rite. Nous sommes dans une culture oĂč nous savons plus de choses sur la Lune que sur les relations humaines. Nous avons hypertrophiĂ© la communication avec le lointain et hypotrophiĂ© la communication avec le prochain. Nous avons hyper dĂ©veloppĂ© la communication de consommation, confondue avec l’accĂ©lĂ©ration de la circulation de l’information et maltraitĂ©, ignorĂ©, la communication relationnelle non violente. Cette communication relationnelle qui dĂ©bouche sur la mise en commun, le partage, le dialogue, qui nous amplifie, nous relie, nous prolonge et nous permet de rencontrer le meilleur de soi avec le meilleur de l’autre. Mon utopie, aujourd’hui, Ă  moi qui suis aussi sur ce versant de vie, c’est que les seniors puissent se mobiliser, s’investir dans cette mission possible, accessible, offerte Ă  chacun de rĂ©concilier les enfants, les adolescents, les jeunes adultes avec une communication relationnelle sans violence. En tĂ©moignant, en se positionnant, en ouvrant des ateliers de communication Ă©lĂ©mentaire, au ras des pĂąquerettes, centrĂ©s sur le quotidien, sur le partage des expĂ©riences et des vĂ©cus, dans leur quartier, dans leur village, en crĂ©ant en quelque sorte des Oasis Relationnelles. Ils en ont souvent les moyens, l’expĂ©rience, l’impact possible, c’est sur eux que je mise. Car peu d’autres personnes ne sont autant qu’eux-mĂȘmes au cƓur de la vie quotidienne, ne cĂŽtoient tous les Ăąges de la vie et en quelque sorte ne sont mieux placĂ©es pour leur apprendre
 Comment, me demande-t-on souvent ? En acceptant de dĂ©couvrir et il faut beaucoup d’humilitĂ© et de courage pour cela que nous sommes aujourd’hui des infirmes de la communication et qu’il nous appartient d’apprendre Ă  communiquer autrement. En s’appuyant sur des outils, des moyens, en mettant en pratique dans son quotidien immĂ©diat, ce que j’appelle des RĂšgles d’HygiĂšne Relationnelles Ă©lĂ©mentaires, accessibles et transmissibles. La communication intergĂ©nĂ©rationnelle est aujourd’hui en souffrance, quasi inexistante, les adultes ont peur des enfants et des adolescents, les enfants et les adolescents font de moins en moins confiance aux adultes. Le fossĂ© de l’incomprĂ©hension, de l’incommunication s’agrandit. Les violences, les passages Ă  l’acte s’accentuent et c’est sur ce terreau, que je propose justement d’apprendre Ă  mettre en commun autrement. Une communication retrouvĂ©e entre gĂ©nĂ©rations, faite d’une mise en mots Ă  partir d’un vĂ©cu, d’un positionnement de vie, d’une affirmation au prĂ©sent face Ă  des jeunes en errance, Ă  tous ces adultolescents qui ne se sont pas encore frottĂ©s aux rĂ©alitĂ©s, qui ont tant de peine Ă  entrer dans le grand cycle de l’existence, pour les rĂ©concilier avec le goĂ»t de la vie. A l'origine des grandes thĂ©rapies, il y a des nĂ©vroses, des pathologies et des symptĂŽmes
 chez leurs inventeurs ! Par Jacques SalomĂ© Peut-ĂȘtre qu’un jour, un chercheur Ă©crira-t-il un livre pour montrer le lien Ă©tonnant dĂ©tonnant entre les particularitĂ©s de telle ou telle psychothĂ©rapie et la pathologie de base de son inventeur. Nous savions que Freud Ă©tait phobique, et qu’il l’est restĂ© jusqu’à la fin de sa vie. Tout cela n’enlĂšve rien Ă  la valeur de sa dĂ©marche, bien au contraire. Cela a certainement nourrie la dĂ©couverte de la psychanalyse avec le risque de quelques impasses, paradoxes, distorsions contradictions et dĂ©chirements et alimentĂ© les dĂ©bats entre les diffĂ©rentes Ă©coles qui en sont issues. Ces quelques remarques, Ă©noncĂ©es comme un point de vue un peu provocateur, ne reprĂ©sentent pas une critique mais un point d’ancrage possible pour mieux entendre le courage, l’angoisse, les doutes qui ont traversĂ© les dĂ©couvreurs d’une connaissance ou d’une thĂ©rapie nouvelle. Sigmund Freud, par exemple, n’a pas Ă©chappĂ© Ă  cette rĂšgle. Il n’a pu s’appuyer sur un psychanalyste, tout juste a-t-il eu le soutien et l’écoute de son ami Fliess qui joua tant bien que mal ce rĂŽle d’écoutant empathique, jusqu’à la dĂ©couverte que leur amitiĂ© avait des relents d’homosexualitĂ©, ce qui fit fuir Freud. À partir de sa phobie et en relation directe avec la spĂ©cificitĂ© de cette pathologie, Freud inventa une pratique celle du divan on n’est pas vu, pas touchĂ©. On reste, sinon inaccessible, du moins protĂ©gĂ© face aux dĂ©sirs de l’autre
 et mis sur orbite une dĂ©marche remarquable qui nous a fait faire un bon en avant considĂ©rable dans la comprĂ©hension de notre propre psychĂ© et de quelques unes de nos dynamiques nĂ©vrotiques inconscientes ou autres, relatives Ă  notre vie intĂ©rieure la plus intime. Freud s’est trouvĂ© porteur de secrets et d’un trauma familial Ă  l’origine de diverses contradictions dans la thĂ©orie psychanalytique. Marie Balmary dans “l’Homme aux statues ou Freud et la faute cachĂ©e du pĂšre”, nous montre comment il s’est dĂ©battu pour faire silence et ne pas remettre en cause l’image de ce pĂšre. Il serait intĂ©ressant de poursuivre avec quelques autres thĂ©rapeutes F. Perls, qui inventa la Gestalt, oĂč l’on se montre, on s’exhibe pour mieux mettre le doigt sur nos propres refoulements
 C. Rogers, issu d’un milieu puritain et moralisant qui proposa l’acceptation inconditionnelle d’autrui et la centration sur l’autre etc. A. Lowen, avec un besoin d’affirmation et de reconnaissance Ă  vif et la bio Ă©nergie
 Je laisse Ă  chacun dĂ©couvrir la suite
 Quelques clĂ©s Ă  respecter pour suivre un chemin de transformation et d’évolution personnelle Par Jacques SalomĂ© Ce qui dĂ©clenche, invite ou pousse Ă  un changement personnel, ce qui provoque un mouvement intĂ©rieur vers une recherche de mieux-ĂȘtre, un Ă©veil ou plus simplement une meilleure affirmation de soi ou encore, ce qui nous Ă  des relations plus vivantes et crĂ©atrices avec autrui, est souvent liĂ© au surgissement d’un Ă©vĂ©nement traumatique maladie ou accident grave, perte d’un ĂȘtre cher, sĂ©paration ou rupture. Mais ce peut ĂȘtre aussi l’impact d’une rencontre, d’une lecture, l’élan d’un coup de cƓur ou d’un mouvement indignation, la stimulation d’un Ă©change impromptu qui va nous rejoindre dans une partie de nous mĂȘmes qui aspire Ă  se rĂ©aliser, Ă  se dĂ©velopper ou Ă  se rĂ©concilier avec quelque chose d’essentiel et de vital. Dans ma pratique de formateur, voici quelques balises qui m’ont aidĂ© Ă  mieux comprendre comment pouvait se vivre une formation aux relations humaines et aboutir Ă  une dĂ©marche de changement personnel La prise de conscience n’est pas suffisante. J’ai pris conscience, disait ma grand mĂšre, que le pneu arriĂšre de mon vĂ©lo Ă©tait crevĂ©, c’est curieux, cela ne l’a pas regonflĂ© ! » Au delĂ  de la prise de conscience il conviendra de se donner des moyens, de s’appuyer sur une dĂ©marche suivie dans la durĂ©e, avec son rythme, son tempo et ses cycles. Toute dĂ©marche de transformation suppose, ce que j’appelle “le nettoyage de la tuyauterie relationnelle” avec les personnes significatives de notre histoire. Cela peut commencer avec une remise en cause et une clarification, une cure d’assainissement des relations avec nos parents, mais aussi avec quelques personnages clĂ©s de notre enfance professeurs, parentĂšle, fratrie
 Au delĂ  de ce travail d’archĂ©ologie familiale, il conviendra de mieux repĂ©rer quelques uns des dysfonctionnements relationnels rĂ©pĂ©titions nĂ©gatives, comportements atypiques, rĂ©actionnels c’est-Ă -dire susceptibilitĂ©s, zones d’hypersensibilitĂ© – elles nous parlent de nos blessures anciennes et les traces de nos traumatismes perdus
 qui nous habitent et polluent nos relations Ă  autrui. AprĂšs les tĂątonnements du dĂ©but, il convient Ă  un moment donnĂ© de choisir une dĂ©marche, ou une voix/voie, un outil de travail sur soi, sur lequel s’appuiera la dĂ©marche et qui lui permettra d’acquĂ©rir une cohĂ©rence et un suivi dans une certaine rigueur. Cela suppose le plus souvent un accompagnant qu’il soit thĂ©rapeute, formateur, guide spirituel ou maĂźtre dans l’art qui est le sien auquel celui qui s’engage dans un processus d’évolution donnera accordera sa confiance. Au cours de ce travail sur soi, il conviendra de dĂ©velopper une confiance suffisante en soi pour faire face aux rĂ©sistances de l’entourage, des proches, pour affronter les critiques, jugements de valeurs, disqualifications diverses et variĂ©es de soi ou de la dĂ©marche ou rejets de sa propre personne. Apprendre Ă  rĂ©sister aux multiples tentations de se disperser qui peuvent nous inciter Ă  aller voir si “le gazon du voisin est plus tendre et plus vert que le nĂŽtre !” AprĂšs une phase de dĂ©pendance, qui peut se traduire par un enthousiasme, une passion ou un prosĂ©lytisme excessif et souvent irritant pour ceux que l’on croise Tu devrais faire cette dĂ©marche c’est formidable, tu verras tu vas dĂ©couvrir des choses extraordinaires ! »  une re-centration sur soi sera nĂ©cessaire. AprĂšs avoir dĂ©couvert et intĂ©grĂ© quelques repĂšres de base, il conviendra de pratiquer au quotidien. Ce sera mettre en application ses dĂ©couvertes, apprendre Ă  se positionner autour de quelques ancrages et rĂ©fĂ©rences clĂ©s, les laisser prendre leur place et leur forme en nous, autrement dit attendre en les laissant mĂ»rir et croĂźtre attendre ici dans le sens de “attendre un enfant” et non pas “d’attendre un train sur un quai de gare”. Dans ce domaine, les valeurs qui sont les miennes aujourd’hui ont pour nom respect de soi ne pas me laisser dĂ©finir par l’autre affirmation me positionner responsabilisation c’est Ă  moi de prendre en charge ce qui m’arrive tolĂ©rance acceptation des diffĂ©rences et de l’unicitĂ© relativitĂ© mes croyances peuvent ĂȘtre remises en question et compassion en m’appuyant sur l’amour et la confiance que je peux avoir en moi, pouvoir offrir de l’amour Ă  ceux qui m’entourent et qui peuvent l’accepter Restitutions symboliques et autres gestes structurants Par Jacques SalomĂ© Au cours de l’annĂ©e 2003, nous avons pris que Aube ElleouĂȘt, fille et exĂ©cutrice testamentaire d’AndrĂ© Breton, a restituĂ© aux indiens Kwakwaka’wakws, un masque rituel de cĂ©rĂ©monie, que ce dernier avait achetĂ© dans les annĂ©es cinquante. On peut imaginer le chemin parcouru par cette piĂšce, depuis sa crĂ©ation passer des mains de pilleurs Ă  celles d’acheteurs, puis transiter par des revendeurs, avant de finir son parcours Ă  Paris jusque dans l’appartement du poĂšte qui la conserva jusqu’à sa mort. Parcourir ensuite le chemin Ă  l’envers, des dizaines d’annĂ©es plus tard et remonter jusqu’à ses sources comme fraye le saumon. Je ne connais pas le nom en langue Kwakwaka’wakws qui pourrait traduire “celle-qui-a-rendu”, ou encore “celle-qui-nous-a-respectĂ©â€ mais je peux entendre que ce sont de belles rĂ©sonances pour un nom, et que Aude ElleouĂ«t pourrait le porter avec honneur. La dĂ©marche de cette femme me plait. Elle est un pas important, cohĂ©rent et juste vers le droit des peuples Ă  disposer de leur mĂ©moire et des signes caractĂ©ristiques de leurs cultures ancestrales. Pour connaĂźtre et pouvoir s’appuyer et transmettre ses racines, il convient de respecter son passĂ©. Au cours de l’histoire, les EuropĂ©ens, comme les AmĂ©ricains, se sont octroyĂ©s le droit de dĂ©pouiller une foultitude de peuples et d’ethnies, des marques de leur identitĂ©, de les couper de leurs pratiques rituelles et des pratiques initiatrices de leur vie sociale ou intime. Une restitution concertĂ©e s’organise aujourd’hui entre les musĂ©es de diffĂ©rents pays, pour que reviennent aux sources, sur les lieux mĂȘmes de leur conception, de leur fabrication ou de leur usage coutumier, des objets et des Ɠuvres d’art qui sont autant d’outils significatifs et essentiels pour baliser une histoire. Je suis d’autant plus sensible Ă  ce geste, que je possĂšde quelques petits objets venus d’Afrique, des Indes, du Tibet, du Japon et mĂȘme de la Haute Savoie. Je pressens qu’ils avaient une valeur symbolique et une destination cultuelle ou rituelle. J’ai une affection singuliĂšre pour eux et certains ont pris sens dans ma propre vie. Autrefois, je m’étais donnĂ© l’excuse, en les achetant, de les protĂ©ger, de prolonger peut-ĂȘtre un peu de leur vie, pour les transmettre entiers Ă  l’avenir. Je me sens dĂ©muni pour l’instant vis-Ă -vis de ces statuettes, coupelles et autres colliers, mais comme je mets de l’ordre dans mes affaires, je retrouve aussi des objets qui ont du sens dans ma propre histoire. Ainsi cette plaque en mĂ©tal marquĂ©e d’un matricule qui me vient de mon gĂ©niteur et qui remonte au temps oĂč il Ă©tait prisonnier en Allemagne. Je l’ai donnĂ©e Ă  l’un de mes fils. Elle me semble reprĂ©senter le symbole d’une libertĂ© Ă  conquĂ©rir Ă  chaque instant, surtout quand nous sommes en situation de la perdre ou qu’elle est menacĂ©e. Il y a aussi quelques objets que j’ai reçus en restitution Ă  des gestes que j’ai eus, Ă  des maladresses que j’ai commises et dĂ©posĂ©es chez des personnes que j’ai pu blesser ou humilier autrefois, par des paroles que j’ai dites, des comportements ou des gestes qu’a eus l’homme que j’étais Ă  ce moment lĂ . Je me sens plein d’humilitĂ© vis-Ă -vis de ces dĂ©marches. Certaines sont trĂšs libĂ©ratrices et clarifient une situation, elles apaisent des ressentiments, libĂšrent des Ă©nergies nouvelles. D’autres au contraire sont disqualifiĂ©es et relĂ©guĂ©es au rang de fumisteries, de manƓuvres, voire de manipulations par ceux, d’une part Ă  qui la dĂ©marche est proposĂ©e et aussi par celui qui, ayant posĂ© un acte rĂ©prĂ©hensible se comporte comme s’il Ă©tait exemptĂ©s d’avoir Ă  se responsabiliser par rapport Ă  ses actes. Notre vie est ainsi parsemĂ©e de contentieux qui ne s’apaisent jamais, si en face nous ne rencontrons pas un dĂ©sir rĂ©el de se rĂ©concilier avec soi mĂȘme, ni la volontĂ© de s’amender et de se dĂ©prendre du ressentiment et de la jouissance trouvĂ©e Ă  faire mal Ă  son tour Ă  celui qui nous a fait souffrir et par qui nous avons mal. Le besoin de punir est diffĂ©rent du choix de sanctionner. La sanction est une Ă©tape nĂ©cessaire pour confronter quelqu’un avec l’impact qu’a pu avoir son comportement sur autrui, un prĂ©alable pour lui permettre de changer. Sans la reddition de la haine et de la destructivitĂ© des cycles de violences et d’auto-violences souterraines risquent bien de s’inscrire dans des histoires de vie et se poursuivre Ă©ventuellement sur plusieurs gĂ©nĂ©rations. Se rencontrer sans se possĂ©der, se rapprocher sans s’envahir Par Jacques SalomĂ© Nous ne parlons pas seulement avec des mots, nous nous rencontrons avec des regards, des gestes ou des touchers. Ce qui va donner Ă  la relation tout son sens, c’est Ă  la fois l’intentionnalitĂ© la main qui donne une caresse ou une gifle est la mĂȘme, simplement diffĂ©rence d’intention et d’intensitĂ© ! et le mouvement intĂ©rieur qui nous porte vers l’autre. Il est des gestes, des touchers qui nous agressent ou nous font violences, mĂȘme si l’autre ou l’entourage proche qui les dĂ©posent sur nous, n’en sont pas toujours conscients. Car c’est celui qui reçoit le message qui lui donne un sens. Un mĂȘme geste peut retentir, rĂ©sonner sur notre histoire dans un sens positif ou dans un sens nĂ©gatif et catastrophique. Il nous appartient donc de nous respecter et pour cela d’apprendre Ă  nous positionner le plus rapidement et le plus clairement possible face Ă  celui ou celle que nous pouvons vivre comme agressant au travers de ses conduites ou de ses actes envers nous. La vie sociale comme la vie intime est constamment traversĂ©e de gestes qui font intrusion dans notre intimitĂ©. Gestes dont certains peuvent ĂȘtre sans retentissement grave et relativisĂ©s par un Ă©change et d’autres qui au contraire nous bousculent ou nous dĂ©stabilisent, et qui peuvent nous blesser ou rĂ©veiller d’anciennes blessures, qui vont saigner en nous et nous faire une violence inouĂŻe. Il ne suffit pas, pour faire face Ă  des gestes toxiques ou nocifs, de nous Ă©loigner, de nous placer hors de portĂ©e ou de mettre l’autre en accusation, encore faut -il apprendre Ă  mettre en place un ensemble d’attitudes et de comportements qui vont nous permettre de nous rĂ©concilier avec l’image de nous mĂȘmes qui a Ă©tĂ© atteinte, de retrouver confiance en nos ressources, de se rĂ©approprier l’amour et l’estime de soi qui peuvent avoir Ă©tĂ© maltraitĂ©s par des comportements qui n’étaient pas bons pour notre corps, notre vulnĂ©rabilitĂ© ou notre sensibilitĂ©. Au delĂ  de paroles, de comportements ou d’attitudes qui peuvent nous agresser, c’est surtout par un toucher violent ou inadaptĂ©, qu’il soit intentionnel ou le rĂ©sultat d’une maladresse, que nous sommes parfois le plus atteints, le plus violemment interpellĂ©s, car il faut savoir qu’un geste vĂ©cu par celui qui le reçoit comme agressif ou dĂ©stabilisant peut rĂ©veiller l’une ou l’autre des blessures archaĂŻques qui sont inscrites dans la mĂ©moire insondable et toujours en Ă©veil du corps. Il s’agit le plus souvent de blessures liĂ©es Ă  la trahison, l’injustice, l’humiliation ou l’impuissance. Si notre corps est un formidable Ă©metteurs de signaux positifs ou nĂ©gatifs il est aussi une immenses surface de projection sur laquelle vont se diriger et se jeter des signaux qui seront vĂ©cus comme positifs et d’autres qui seront enregistrĂ©s, par celui qui les reçoit Ă  ce moment lĂ , comme puissamment nĂ©gatifs. Quelque soit le degrĂ© d’intimitĂ©, l’intensitĂ© des sentiments partagĂ©s avec quelqu’un nous avons besoin de trouver la bonne distance face Ă  lui. Une distance qui corresponde Ă  notre besoin de sĂ©curitĂ© mais aussi Ă  notre libertĂ© d’ĂȘtre. Une distance juste, bienveillante, ni intrusive, ni oppressive, quand la prĂ©sence de l’autre, ses attentions, ses gestes vont nous confirmer l’attentivitĂ©, le respect et l’écoute qu’il peut avoir Ă  notre Ă©gard. Mais il peut se trouver que cette distance soit transgressĂ©e et que nous nous sentons insĂ©curisĂ© ou violentĂ©. Chaque fois que mon mari me prenait dans ses bras, j’avais la sensation d’ĂȘtre Ă©touffĂ©e, qu’une partie de moi ne m’appartenait plus, n’existait plus. Il ne donnait pas malgrĂ© ce qu’il en disait, il prenait. Je recevais ces gestes comme une imposition, une dĂ©possession Ă  partir de laquelle je n’avais plus rien Ă  offrir
 » Quand ma mĂšre me serrait contre elle, en disant “mon amour, mon amour”, je sentais que je devenais sa chose, que je devais lui appartenir et cela m’angoissait beaucoup. Si je m’éloignais je sentais que je luis faisais de la peine et surtout que je risquais de perdre son amour Ă  jamais
 Aujourd’hui encore un contact physique trop proche me panique
 » Lors de mon dernier passage Ă  l’hĂŽpital, je recevais une piqĂ»re tous les jours, Ă  la mĂȘme heure, mais par le fait des congĂ©s et des horaires, trois infirmiĂšres diffĂ©rentes se sont succĂ©dĂ©es durant tout mon sĂ©jour. Avec une, je ne sentais absolument rien, elle Ă©tablissait un contact avec moi, par un mot, un sourire et d’un geste vif semblable Ă  une caresse lĂ©gĂšre enfonçait l’aiguille sans me faire aucun mal. Avec une autre, c’était l’inverse, son contact Ă©tait plus brutal, impersonnel, elle me dĂ©couvrait en arrachant le drap d’un geste violent et je sentais la douleur de l’aiguille et du liquide qui pĂ©nĂ©trait mon ventre
 Avec la troisiĂšme c’était plus alĂ©atoire. Une fois je ne sentais rien et le lendemain c’était douloureux. Je n’ai pas rĂ©ussi durant tout mon sĂ©jour Ă  trouver une parole, un geste pour modifier le comportement des deux infirmiĂšres qui m’ont fait mal ! » J’aurais tant voulu dire Ă  mon pĂšre que la gifle qu’il me donnait “pour mon bien” chaque fois que je lui prĂ©sentais mon carnet scolaire, ne me faisait pas de bien, m’humiliait et m’infantilisait
 » Je n’aimais pas quand le professeur de piano, s’appuyait trop contre moi et posait sa main sur ma cuisse pendant que je faisais mes exercices. A cause de lui, j’ai dĂ©testĂ© le piano durant des annĂ©es. Il a fallu longtemps pour que je me rĂ©concilie avec la musique
 » Il ne s’agit que de quelques exemples parmi les situations innombrables vĂ©cues par des enfants ou des adultes, qui se sont vus imposer un toucher qui n’était pas bon pour nous. J’enseigne depuis des annĂ©es qu’il est toujours possible de “restituer” sur un mode symbolique Ă  l’aide d’un objet, d’un dessin, d’une photo avec un mot d’accompagnement, une violence reçue. Violence d’un geste qu’il n’est pas souhaitable de garder en soi, car elle entretient et peut mĂȘme nourrir le foyer d’une blessure psychique, morale ou physique. Je prĂ©tends que ces “restitutions symboliques” sont trĂšs libĂ©ratoires d’énergie, qu’elles favorisent une restauration de la vivance de notre vie et redynamisent l’amour, la confiance et l’estime de soi. Une restitution symbolique s’appuie sur le ressenti de celui qui s’est senti agressĂ© ou violentĂ© par un geste, un passage Ă  l’acte sur son corps, quelque soit l’intentionnalitĂ© de celui qui Ă  dĂ©posĂ© ce geste. C’est celui qui reçoit le message qui lui donne un sens. Certains comportements abus sexuels, maltraitances physiques Ă  rĂ©pĂ©titions inscrivent des blessures quasi inguĂ©rissables si elles ne font pas l’objet d’une mise en mots ou d’une mĂ©diation rĂ©paratrice par un symbole. Ces dĂ©marches de restauration, de rĂ©conciliation avec soi mĂȘme me paraissent d’autant plus nĂ©cessaires, que certaines violences primaires, engendrent des comportements dĂ©fensifs et rĂ©actionnels qui sont autant d’auto violences que l’on se fait Ă  soi mĂȘme. Auto violence par auto privation repli sur soi, enfermement dans la solitude pour se protĂ©ger, par une mise en maux rĂ©currentes Ă©quivalent Ă  un langage pour tenter de dire l’indicible tels des maux de ventre, des infections vaginales, des blocages sexuels, auto violence encore dans le surgissement de somatisations plus graves cancer, kystes ou autres affections profondes
. Quand notre corps absorbe par mĂ©garde ou par erreur un met, un produit toxique, il se dĂ©fend aussitĂŽt en le rĂ©gurgitant, en le “rendant” en vomissant, en Ă©vacuant ce qui n’a pas Ă©tĂ© bon pour lui. Mais quand il s’agit de gestes toxiques, malsains, nous acceptons malheureusement, de les garder longtemps en nous, enfermĂ©s dans le silence, la culpabilitĂ© ou le ressentiment. J’invite chacun Ă  se respecter au plus prĂ©s de ses ressentis, Ă  s’affirmer, Ă  se positionner en ne gardant pas en lui des gestes, des attouchements, des paroles mĂȘmes qui ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s comme violents ou agressants par son corps ou son esprit. Ainsi trouver la bonne distance est activitĂ© sans cesse remise en question non seulement suivant la nature des gestes reçus mais aussi en fonction de leur retentissement sur notre histoire. Restaurer la paix dans son corps est une dĂ©marche qui peut comporter plusieurs supports. Il y a bien sĂ»r toutes les dĂ©marches centrĂ©es sur la psychothĂ©rapie, les groupes d’éveil, mais aussi les stages de formation portant sur le changement. Toutes ces dĂ©marches nous invitent Ă  un travail d’archĂ©ologie intime pour nous permettre de nous rĂ©concilier avec notre passĂ© et surtout Ă  achever les situations inachevĂ©es ou panser les blessures de notre enfance. Pour respecter son corps l’évidence de la nĂ©cessitĂ© d’un travail sur soi, passera nĂ©cessairement par des approches corporelles dont l’éventail est aujourd’hui largement connu, allant du yoga, Ă  la mĂ©ditation, au tai chi
 Quelques points de repĂšres pour pouvoir mieux se dire et mieux se faire entendre au quotidien avec l’approche Dans le couple. Vivre ensemble sur un mĂȘme territoire, partager un espace d’intimitĂ© affective, psychologique et physique risque paradoxalement de rĂ©veiller l’ex-enfant qui est en chacun des membres de ce couple ou en amont l’un ou l’autre des parents de l’homme ou de la femme. En termes de relation, un couple est un champ de conflits, de frictions et de confrontations quasi permanents oĂč vont s’affronter des forces de cohĂ©sion rapprochement et mise en commun = ce qui rĂ©unit et fait se rencontrer ou se rejoindre et tout ce qui est de l’ordre du mĂȘme ou du semblable, du familier. des forces d’éclatement individuation, diffĂ©renciation = ce qui sĂ©pare et ses variantes autour de la confrontation Ă  l’autre, Ă  l’étranger et Ă  l’inconnu. Vivre en couple dans la durĂ©e c’est tenter de partager avec cohĂ©rence et dans l’improvisation confuse parfois, une double dimension de l’intimitĂ© d’une part une zone d’intimitĂ© commune, partagĂ©e et partageable, et d’autre part des espaces et des temps d’intimitĂ© plus personnelle et rĂ©servĂ©e. Ainsi la communication de couple se jouera-t-elle sur plusieurs registres qui ne se combinent pas toujours. Est ce que mes apports correspondent Ă  tes attentes ? Est ce que mes attentes s’ajustent ou pas sur tes apports ? Qu’est ce qui fait que souvent tu touches en moi une zone si sensible, un point aveugle qui rĂ©veille mes blessures m’irrite et me fait rĂ©agir violemment alors que je me voudrais chaleureux et bienveillant ? » La mise en pratique concrĂšte de la MĂ©thode permet de devenir vigilant Ă  ces enjeux et de respecter quelques rĂšgles d’hygiĂšne relationnelle aussi bien avec l’autre qu’avec soi-mĂȘme. À la longue, ces attentions portĂ©es en direction de la relation aident Ă  renforcer, soutenir, les forces de cohĂ©sion du couple et nourrissent les engagements pris dans la durĂ©e tout en tenant compte de l’évolution de chacun. Quelques balises favorisantes. Éviter de parler sur l’autre. Au lieu de dire Tu devrais laisser pousser tes cheveux ! » se positionner en parlant de soi Ă  l’autre, en lui Ă©nonçant son propre point de vue C’est vrai que je te prĂ©fĂšre avec des cheveux longs. » Oser parler de soi et inviter l’autre Ă  parler de lui. Au lieu de dire Tu m’as fait passer pour un idiot l’autre soir chez nos amis ! » Pouvoir lui dire J’ai mal vĂ©cu ce que tu as dit l’autre soir sur moi » et l’inviter Ă  parler de son vĂ©cu Pourrais-tu me dire ce que tu ressentais quand tu as Ă©voquĂ© ce sujet ?
 » Tenter de diminuer au lieu de l’entretenir et mĂȘme de l’exacerber l’incroyable distance qui existe parfois entre le style de discours masculin plutĂŽt cĂ©rĂ©bral, gĂ©nĂ©ralisant ou totalisant et le mode d’expression fĂ©minin plutĂŽt Ă©motif, sensoriel et plus centrĂ© sur le vĂ©cu et le ressenti immĂ©diat. Quand je te demande ce que tu ressens et que tu me rĂ©ponds – “Je pense que
” – je ne me sens pas entendue dans ma demande et la sensibilitĂ© qui l’entoure. Ce qui m’intĂ©resse, me touche et me rapproche de toi, c’est d’avoir accĂšs Ă  ce que tu Ă©prouves lĂ , au niveau du ventre, de la poitrine et non de la tĂȘte ou des idĂ©es
 » Tenter d’accĂ©der au ressenti et au retentissement, Ă  ce qui est rĂ©veillĂ© et qui rĂ©sonne chez l’autre, par une invitation directe Ă  se dire sur un plan personnel, dans une dimension intime J’ai bien senti que ce que j’ai dit ou fait a retentit en toi fortement, je ne sais si tu souhaiterais m’en parler, car cela me permettrait de m’approcher plus de toi
 » Oser tĂ©moigner de sa propre histoire, des expĂ©riences de vie structurantes de notre histoire, Ă©voquer et parler de l’enfant, de l’adolescente que nous avons Ă©tĂ©. Á six ans j’avais tellement peur des fantĂŽmes que j’avais inventĂ© tout un systĂšme de protection autour de mon lit, qui Ă©tait censĂ© me protĂ©ger pour toute la nuit. Au petit matin je me levais tĂŽt pour dĂ©faire les barricades et les dĂ©fenses que j’avais Ă©levĂ©es la veille. Il en reste encore des traces en moi, n’as tu pas remarquĂ© tout le rituel dont je m’entoure au moment du coucher, ce qui semble t’irriter d’ailleurs, alors qu’il est trĂšs important pour moi !». Accepter que le ressenti, les croyances de l’autre, son imaginaire, lui appartiennent, que nous n’avons ni la responsabilitĂ© d’avoir le mĂȘme, ni celle d’essayer de le modifier, mais seulement la possibilitĂ© d’en faire un terrain d’échanges et de confrontation. Je sais combien tu es parfois gĂȘnĂ© de sentir que je n’aime pas beaucoup ta mĂšre, car il y a beaucoup de choses qui m’irritent chez elle. Et je suis souvent mal Ă  l’aise de la complicitĂ© que tu sembles avoir avec mon pĂšre, alors que j’ai du mal Ă  m’entendre avec lui
 Mais c’est vrai que nous ne sommes pas toi et moi, dans la mĂȘme relation vis-Ă -vis de chacun d’eux ! » Etre sensible au fait que nous n’avons pas les mĂȘmes rythmes, les mĂȘmes attentes et les mĂȘmes zones de tolĂ©rance. Cela ne veut pas dire qu’il faut se complaire dans le compromis car celui-ci n’est jamais trĂšs loin de la compromission. Pouvoir mettre des mots non seulement sur les diffĂ©rences mais aussi sur ce qui nous rapproche, - certains diraient apprendre Ă  positiver -, peut aider grandement Ă  dĂ©passer les innombrables frustrations qui vont surgir au quotidien. Quand tu veux me faire l’amour tout de suite, je suis touchĂ©e de ton impatience, mais parfois irritĂ©e que tu ne prennes pas plus de temps pour me rencontrer, pour me dĂ©couvrir avant, pour Ă©changer, se caresser partout et pas seulement lĂ  oĂč tu crois que ce devrait ĂȘtre bon pour moi ! J’ai tentĂ© souvent de te dire combien mon clitoris Ă©tait sensible aprĂšs l’amour et qu’il fallait se garder d’y toucher, et souvent aussi, je t’ai demandĂ©, aprĂšs l’amour de me serrer trĂšs fort et de me laisser un long moment dans l’immobilitĂ© et le plein de mon propre abandon vers toi
 » Oser rĂ©actualiser ses engagements. Nous Ă©voluons et nous changeons le plus souvent grĂące Ă  l’autre mais pas toujours dans le sens oĂč celui-ci le souhaiterait. Je ne suis pas le mĂȘme homme aujourd’hui, que celui que tu as Ă©pousĂ© il y a 10 ans. J’ai grandi, en quelque sorte, et j’ai peut-ĂȘtre moins besoin de m’appuyer sur toi, ce qui semble t’inquiĂ©ter et te faire craindre que je puisse m’éloigner de toi. Ce n’est pas ce que je ressens, au contraire
 » Avec les enfants L’arrivĂ©e d’un enfant est l’équivalent d’un tremblement de terre dont les secousses sont parfois subtiles et indirectes. C’est un Ă©vĂ©nement qui va obliger Ă  une rĂ©organisation de la relation de couple. Passer de deux Ă  trois va demander Ă  chacun une dĂ©marche de dĂ©centration et de clarification de sa position et un rééquilibrage des rĂŽles homme/femme, mari/Ă©pouse, papa/maman, pĂšre/mĂšre, professionnel/professionnelle. L’habiletĂ© des enfants est, nous le savons, de rĂ©activer Ă  tout moment l’ex-enfant qui est en nous et donc de nous dĂ©stabiliser, de nous dĂ©centrer de notre position d’adulte, d’entretenir le rĂ©actionnel en nous tendance Ă  agir et rĂ©agir au dĂ©triment du relationnel possibilitĂ© de rester consistant dans le lien et l’échange sans surenchĂ©rir en accentuant les rapports de force ni s’effondrer ou se culpabiliser. Par ailleurs leur crĂ©ativitĂ© Ă©tonnante pour rĂ©veiller nos peurs et nos angoisses, va faire que nous allons intervenir ou faire surtout mĂȘme si nous nous en dĂ©fendons par rapport Ă  ces peurs et non pour leurs besoins et attentes rĂ©elles, Ă  eux. Un peu plus tard ils pourraient d’ailleurs apprendre Ă  se dĂ©gager de cette emprise en osant nous dire Maman si tu as peur quand je sors le soir, il va falloir faire quelque chose pour tes peurs, car le fait de les dĂ©poser sur moi ne m’aide pas et mĂȘme, me met en difficulté  » Papa, il se peut qu’avec mes mauvais rĂ©sultats scolaires je rĂ©active le souvenir de tes propres difficultĂ©s scolaires et les humiliations que tu as subies, mais je ne peux rien pour tenter de rĂ©parer toutes cela propres blessures Ă  ta place. Je ne suis que ton fils et je ne peux pas tout pour toi. Il va falloir que tu te confrontes Ă  tes propres dĂ©mons, sans compter sur moi. Notre relation en sera d’ailleurs sĂ»rement allĂ©gĂ©e et moins tumultueuse ». Avec les enfants avec les adultes aussi se rappeler que derriĂšre toute question il y a une autre interrogation que celle qui est mise en avant, une demande implicite ou une attente non formulĂ©e directement. PlutĂŽt que de leur poser des questions, il serait prĂ©fĂ©rable de les inviter Ă  se dire par une invitation ouverte Je ne sais si tu as envie de me parler de ce qui s’est passĂ© pour toi en classe aujourd’hui ». Je te vois sursauter chaque fois que le tĂ©lĂ©phone sonne et te prĂ©cipiter. Si tu pouvais m’en dire un peu plus, cela m’éviterait de faire des gaffes ou de raccrocher quand l’autre au bout du fils est déçue que ce soit moi ! » Ne pas confondre sentiment et relation. Je t’aime et mon amour pour toi n’est pas remis en cause par ce que tu as fait ou dit et qui peut me gĂȘner, m’irriter ou me blesser mĂȘme. Mais c’est important pour moi de te dire que je suis vraiment en colĂšre quand je vois comment tu t’es comportĂ© ». Une des façons de diffĂ©rencier le registre des sentiments et celui de la relation est de pouvoir renoncer Ă  recourir systĂ©matiquement Ă  l’expression “J’aimerais que
”. Eviter ce genre de formulation n’induit pas l’enfant Ă  amalgamer la rĂ©fĂ©rence Ă  l’affectif et les enjeux de la relation et ne l’entraĂźne pas Ă  penser qu’il sera plus aimĂ© s’il s’exĂ©cute ou moins aimĂ© s’il n’obĂ©it pas. J’aimerais que tu prennes ta douche. J’aimerais que tu arrĂȘte d’embĂȘter ta sƓur. J’aimerais que tu Ă©teignes cette foutue tĂ©lĂ©vision devant laquelle tu es scotchĂ© depuis trois heures ! » Apprendre Ă  leur faire des demandes claires, prĂ©cises et fermes et les renouveler autant de fois qu’il est nĂ©cessaire sans culpabilisations, accusations, comparaisons ou reproches. Je te demande de prendre ta douche, de faire tes devoirs et j’insisterai autant de fois qu’il le faudra, jusqu’à l’exiger. Mais quand je suis dans l’exigence, cette maniĂšre de dire et de faire, cela nous infantilise tous les deux. Ce n’est pas ce type de relation que j’ai envie d’avoir avec toi, jusqu’à 18 ans ! » Apprendre Ă  poser des interdits clairs, prĂ©cis et les renouveler autant de fois qu’il est nĂ©cessaire, sans entrer dans la plainte, le chantage, la menace ou la culpabilisation, en ne cherchant pas Ă  tout expliquer ni Ă  justifier le moindre de ses refus. Je vis trĂšs mal quand tu m’empruntes des sous vĂȘtements ou ma lingerie, pour aller au collĂšge. Je suis d’accord pour t’en prĂȘter ou faire des essais le dimanche ou quand nous sommes en vacances, mais pas pour que tu les portes Ă  l’extĂ©rieur de la maison» Inutile d’entrer dans les dĂ©tails et d’en dire plus sur les motifs du dĂ©saccord. Ne pas confondre sanction et punition. La sanction est la rĂ©ponse adaptĂ©e Ă  une transgression. Elle est adaptĂ©e dans le sens oĂč elle tombe au nom d’un interdit, d’une loi, en rĂ©fĂ©rence Ă  un rĂšglement intĂ©rieur ou un code posĂ© en dehors et au-delĂ  de celui qui prononce la sanction. En roulant Ă  100 km/h en agglomĂ©ration, je prends le risque d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©, de payer une amende et de me faire enlever des points Ă  mon permis de conduire ». La sanction peut ĂȘtre une rĂ©ponse Ă©noncĂ©e dans un but de rĂ©paration des dommages causĂ©s. L’objet que tu as au supermarchĂ© du coin, nous allons le ramener et le payer avec ton argent de poche
 » Pour les dĂ©gĂąts que tu as causĂ©s sur les murs de la classe je te demanderai de venir mercredi aprĂšs-midi pour faire les nettoyages nĂ©cessaires ». La punition c’est la tentation d’ajouter une contrainte supplĂ©mentaire Ă  la sanction. C’est une intervention plus arbitraire, Ă©noncĂ©e sans une rĂ©fĂ©rence tierce, et qui procure une certaine jouissance Ă  celui qui prononce le chĂątiment Puisque tu as volĂ©, tu seras privĂ© d’argent de poche ! » Ce qui n’aidera pas du tout l’enfant à
 ne pas voler ! Accepter de nĂ©gocier avec soi mĂȘme pour entendre oĂč se situent nos propres prioritĂ©s, plutĂŽt que de tomber dans un harcĂšlement Ă  rĂ©pĂ©tition autour de demandes ou de refus. Ce qui me semble urgent actuellement c’est de te demander de faire ta toilette, de t’habiller et de prendre ton petit dĂ©jeuner. Je prĂ©fĂšre renoncer Ă  te faire rĂ©viser tes leçons et Ă  te demander de cirer tes chaussures
 » Ne pas confondre leurs besoins qui doivent ĂȘtre satisfaits ou comblĂ©s Ă  court ou moyen terme et leurs dĂ©sirs qui eux, peuvent ĂȘtre entendus, valorisĂ©s, sans les disqualifier ou tenter de les dĂ©valorisĂ©s en faisant appel Ă  des arguments en rapport avec la rĂ©alitĂ©. Leur apprendre Ă  mieux diffĂ©rencier le dĂ©sir qui est dans l’imaginaire de celui qui l’a, et sa rĂ©alisation qui l’inscrit dans la rĂ©alitĂ©. J’ai bien entendu ton dĂ©sir d’avoir une moto, je ne vais pas rĂ©pondre Ă  ce dĂ©sir, mais tu peux me dire ce que toi tu penses faire dĂšs maintenant pour la rĂ©alisation de ce dĂ©sir, qui pourra se concrĂ©tiser dans dix-huit mois quand tu seras en Ăąge de passer le permis moto ! ». Pouvoir les accompagner dans leur vĂ©cu quand ils affrontent des situations imprĂ©visibles ou atypiques violences, rencontres malsaines ou qu’ils se laissent entraĂźner Ă  des comportements dĂ©viants prise de drogue, racket, agressions. Je souhaite que tu puisses me dire, ce qui s’est passĂ©, ce qui t’as entraĂźnĂ© Ă  faire cela, ce que tu as Ă©prouvĂ© ou ce qui a traversĂ© ton esprit
 Ce n’est pas ce que tu as fait qui me mobilise mais comment tu l’as vĂ©cu ! » Ne pas confondre la personne et le comportement. Ce sont tes rĂ©sultats scolaires nĂ©gatifs qui m’angoissent et dĂ©clenchent une rĂ©action de colĂšre en moi. Je ne te confonds pas avec tes rĂ©sultats, je ne te vois pas comme quelqu’un de nĂ©gatif que j’ai envie de rejeter ». Renoncer Ă  chercher le pourquoi, l’explication d’un acte, d’un comportement ce qui entraĂźne le plus souvent des justifications ou des mensonges pour mieux entendre que les comportements sont des langages avec lesquels un enfant tente de dire l’indicible. Je ne sais pas ce qui s’agite en toi, ni ce que tu tentes de dire, et Ă  qui tu veux le dire, quand je te vois te ronger les ongles, mais ce doit ĂȘtre sacrement important, quand je vois mesure toute l’énergie et la tĂ©nacitĂ© avec lequel tu le fais ! » Tenter d’entendre le langage des maux avec lesquels les enfants expriment l’indicible. J’ai remarquĂ© que chaque fois que je m’absentais plusieurs jours, ton corps se mettait en difficultĂ© et en souffrance en tombant, en se cassant un doigt, en se coupant. S’il pouvait mettre des mots peut ĂȘtre serait il possible d’éviter de le crier avec des maux ! » Il ne s’agit pas de faire avec nos enfants des interprĂ©tations pseudo psychologiques, mais de les sensibiliser au fait qu’ils disposent pour tenter de se dire, d’une plus grande variĂ©tĂ© de langages qu’ils ne l’imaginent. Dans le monde du travail Se rappeler que travailler huit heures par jour, c’est vendre autant de temps de sa vie chaque jour. La question centrale n’est pas tant de savoir combien je vends cette vie, mais comment ? Sur ce plan du comment, des conditions et de la maniĂšre dont nous vendons du temps de notre vie nous nous y prenons souvent bien mal. Il y a beaucoup de “violences larvĂ©es” directes ou indirectes dans le monde du travail. Ce qui use, fatigue et Ă©puise, ce sont les rĂ©pĂ©titions, les malentendus et les maladresses qui s’enchaĂźnent Ă  partir des mĂȘmes scĂ©narios, souvent interchangeables quelles que soient les situations. Le respect de quelques rĂšgles d’hygiĂšne relationnelle, la mise en pratique de quelques outils Ă©charpe relationnelle, visualisation, symbolisation favorisent des Ă©changes plus fluides ou moins toxiques et surtout moins Ă©nergĂ©tivores. PrivilĂ©gier la communication directe et ne pas entretenir la communication indirecte. Si vous me parlez de ce qu’a fait ou dit votre collĂšgue, je me sens dĂ©munis et ne souhaite pas entrer en matiĂšre sur ce sujet qui ne concerne pas notre relation. Si vous me parlez de vous, de votre ressenti par rapport Ă  ce qui s’est passĂ©, il me semble que je peux vous Ă©couter et peut-ĂȘtre voir avec vous ce que vous pourriez faire pour sortir de votre malaise ou faire Ă©voluer la situation
 » Apprendre Ă  ne pas mĂ©langer les niveaux relationnels et Ă  se positionner face Ă  chacun de ces niveaux. La communication en entreprise est rendue dĂ©licate sinon difficile, par le fait que 4 niveaux sont sans cesse en interdĂ©pendance et n’arrivent pas toujours Ă  se combiner harmonieusement. le niveau fonctionnel faire bien ensemble J’ai le dĂ©sir de pouvoir m’appuyer sur vos compĂ©tences et votre expĂ©rience et en mĂȘme temps celui de sentir que pouvez vous appuyer sur mes ressources
 » le niveau hiĂ©rarchique pouvoir ĂȘtre bien Ă  l’intĂ©rieur d’un rapport de force qui ne nous est pas toujours favorable Je suis plus Ă  l’aise dans une relation de collaboration dans laquelle je peux avoir des initiatives que dans une relation d’exĂ©cution dans laquelle je n’utiliser qu’une toute petite partie de mes ressources
 » le niveau inter relationnel ĂȘtre bien avec l’autre Me sentir bien avec vous signifie que je ne me sens pas jugĂ©, dĂ©valorisĂ© ou comparĂ©, mais reconnu et acceptĂ© au plus prĂ©s de ce que je sens
 » le niveau intra relationnel ĂȘtre bien avec soi mĂȘme Je ne remets pas en cause votre compĂ©tence, mais je ne me sens pas Ă  l’aise avec vous. Certaines remarques que vous avez faites il y a quelque temps, rĂ©veillent mes doutes et me paralysent. Si je commence Ă  vous identifier Ă  mon pĂšre, ce n’est plus un collaborateur que vous avez en face de vous mais un petit garçon paniquĂ© qui voudrait tellement bien faire qu’il va se planter Ă  tous les coups ». J’apprĂ©cie beaucoup votre personne mais je vis mal quand vous faite intrusion dans mes dossiers et que vous prenez des dĂ©cisions sans m’en informer ». Ne pas confondre le oui d’accord et le oui d’engagement. Quand nous avons Ă©voquĂ© ce projet il y deux mois, je vous ai bien dit que j’étais d’accord sur le principe pour Ă©tudier le dossier et envisager une rĂ©alisation Ă©ventuelle, mais je ne vous ai pas confirmĂ© cet accord, je ne me suis pas engagĂ© Ă  le rĂ©aliser ». Toute proposition, toute suggestion mĂ©rite d’ĂȘtre entendue et recueillie, ce qui ne veut pas dire qu’elle sera acceptĂ©e. C’est important pour moi de sentir que ce que j’ai dit n’est pas tombĂ© dans le vide, mĂȘme si pour l’instant il ne vous est pas possible de l’accepter ». Faire une demande ouverte qui ne soit pas une exigence dĂ©guisĂ©e c’est prendre le risque que la rĂ©ponse de l’autre ne me soit pas favorable. En ne m’identifiant pas Ă  la demande, je ne m’identifie pas non plus Ă  la rĂ©ponse. Souvent quand je faisais une demande et qu’elle Ă©tait rejetĂ©e, j’avais le sentiment que c’était moi qui Ă©tais rejetĂ© ! » Faire circuler une information n’est pas communiquer. Je croyais parce que j’avais dit ou remis une note, que l’autre avait entendu et Ă©tait d’accord, suivant le principe – "qui ne dit mot consent !" – » Aujourd’hui je vĂ©rifie d’abord Qu’avez-vous entendu dans ce que j’ai dit, quelle est votre position par rapport Ă  ce point ou cette question ? » Au delĂ  des faits, des paroles Ă©noncĂ©es, ce qui est important au fond, c’est surtout comment ces faits ont Ă©tĂ© vĂ©cus, comment ces paroles ont Ă©tĂ© entendues. J’ai besoin de vous dire comment j’ai entendu ce que vous avez dit et surtout ce que vos propos ont touchĂ© en moi ». Autant que faire se peut, tenter de respecter les besoins relationnels de chacun des membres d’une mĂȘme Ă©quipe besoin de se dire, d’ĂȘtre entendu, valorisĂ©, reconnu, d’avoir une intimitĂ© et de pouvoir exercer une influence mĂȘme minime sur l’environnement immĂ©diat. Avec soi mĂȘme. En dĂ©couvrant que c’est avec nous-mĂȘmes que nous passons l’essentiel de notre vie, nous pouvons prendre un peu de temps pour nous accorder de l’attention, de la bienveillance et du respect. Accepter d’ĂȘtre un bon compagnon pour soi, c’est apprendre Ă  se positionner en son nom, avec ses propres mots, ses valeurs ou ses croyances ne pas se laisser dĂ©finir par les autres c’est pouvoir s’affirmer se confronter plutĂŽt que de s’affronter, pour marquer les diffĂ©rences et les points de convergences, c’est prendre soin de ses propres besoins relationnels, au lieu d’attendre ou d’espĂ©rer que l’autre les prenne en charge c’est le dĂ©but de l’autonomie relationnelle et affective. Renoncer Ă  l’accusation de l’autre et Ă  l’auto dĂ©valorisation. Il y a encore quelques mois, j’oscillais entre deux raisonnements d’une part je pensais que c’étaient aux autres de changer, d’arrĂȘter de m’en vouloir et d’autre part je me disqualifiais en permanence, pensant que je n’étais pas Ă  la hauteur, que je n’y arriverais pas
 » Accepter de dĂ©couvrir que nous sommes toujours trois dans une relation l’autre, la relation et moi mĂȘme. Quand j’ai compris cela, j’ai pris conscience que j’étais bien responsable de ce que je ressentais, de ce que j’éprouvais dans telle ou telle situation. J’ai appris Ă  me responsabiliser, Ă  assumer ce qui se passait en moi ». Toute dĂ©marche de changement suppose un travail d’archĂ©ologie personnelle sur son enfance, sur sa famille avec une Ă©ventuellement remise en cause de son passĂ©. J’ai pu dire Ă  mon frĂšre combien je l’avais dĂ©testĂ© et que j’avais mĂȘme souhaitĂ© sa mort quand il est nĂ©. J’avais d’un seul coup le sentiment qu’il prenait toute la place dans la maison, que je n’étais plus rien ». Pouvoir dĂ©passer le conflit entre besoin d’affirmation et besoin d’approbation, Le jour oĂč j’ai pu dire Ă  mon mari que je partais huit jours en vacances toute seule, pour me retrouver un peu, j’ai compris trois choses importantes - que je n’aurais pas son approbation - que je lui faisais de la peine - que c’était essentiel pour moi d’accepter ce constat ! » Avec nos parents. Devenus adultes nous dĂ©couvrons que nous sommes toujours vus comme des enfants qui ont grandis certes par nos parents. Ils continuent gĂ©nĂ©ralement Ă  vouloir nous prodiguer des soins et des conseils sous diverses formes et Ă  dĂ©verser sur nous leurs attentes angoissĂ©es nous concernant. Nous les aimons et cependant nous conservons avec eux beaucoup de contentieux liĂ©s d’une part Ă  quelques situations inachevĂ©es de notre enfance et d’autre part Ă  une Ă©volution, Ă  des croyances diffĂ©rentes sur de nombreux points, Ă  des valeurs qui ne sont plus les mĂȘmes, Ă  des comportements parfois opposĂ©s face Ă  l’éducation des enfants, aux choix professionnels, aux engagements politiques ou des choses plus triviales ou prosaĂŻques qui font le quotidien, comme le choix de tel frigidaire ou de telle voiture, sur la vĂȘture des enfants, leur scolaritĂ©, la façon de se tenir Ă  table etc. Pouvoir parler, Ă©changer, mettre en commun avec ses parents est toujours une aventure risquĂ©e, car ils se sentent responsables de notre bien ĂȘtre, impliquĂ©s par notre rĂ©ussite ou nos Ă©checs, concernĂ©s par notre bonheur et surtout par tout ce qui peut remettre en cause cette vision idyllique de la vie ou leur image de “bons parents”. Tenter de partager nos interrogations, nos doutes ou quelques unes de nos pĂ©ripĂ©ties sentimentales ou autres de notre vie, c’est les inquiĂ©ter, les dĂ©stabiliser ou rĂ©veiller quelques culpabilitĂ©s secrĂštes qui vont les assaillir et gĂącher leur vieillesse. Je voudrais tellement parler avec mon pĂšre de ce qui m’arrive avec mon ami, mais je le sens si vulnĂ©rable. J’ai peur qu’il s’effondre ou se mette en colĂšre en me disant qu’il m’avait assez prĂ©venu. Alors je l’apprivoise, je lui pose des questions indirectes, je donne des exemples me concernant comme si c’étaient ceux d’une amie. LĂ  il peut m’entendre et mĂȘme me donner des conseils trĂšs utiles ». Utiliser la contextualisation. C’est une façon d’actualiser notre vĂ©cu en replaçant les faits dans le contexte historique oĂč ils sont survenus. Pouvoir dire Ă  nos parents d’aujourd’hui, que c’est Ă  l’homme ou Ă  la femme qu’ils Ă©taient Ă  30 ou 35 ans quand nous avions 10 ans, que nous nous adressons en fait. Mettre des mots sur tout ce qui a Ă©tĂ© retenu, refoulĂ© ou dĂ©placĂ©, nous permet souvent de les rencontrer et de changer la relation. On ne peut changer nos parents, mais on peut changer la relation que nous avons avec eux. Prendre le risque de la confrontation. Il ne s’agit pas de s’affronter, de vouloir convaincre, mais seulement de dire ce que nous sommes devenus aujourd’hui. Le jour oĂč j’ai pu dire Ă  ma mĂšre que je renonçais Ă  me marier, aprĂšs deux ans de fiançailles, j’ai compris que je n’aurais pas son approbation, que je blessais tout un rĂȘve et que j’étais dĂ©munie pour l’aider Ă  faire le deuil de ce gendre idĂ©al qu’elle m’avait trouvĂ© ». Veiller Ă  confirmer que le lien existe toujours, que ce lien ne nous attache pas, mais qu’il nous relie et qu’il peut ĂȘtre alimentĂ© par des messages positifs. S’il est nourri saturĂ© de reproches, de culpabilisation, d’injonctions de tous les enjeux du SystĂšme alors il s’appauvrit, se blesse, devient moins fiable. Je me sens ta fille et je te vois bien comme mon pĂšre. Peut-ĂȘtre as tu remarquĂ© que depuis quelque temps, je te renvoie systĂ©matiquement ce qui n’est pas bon pour moi venant de toi. Mais as-tu aussi relevĂ© que j’amplifiais tout le bon, que je confirmais les bons moments passĂ©s ensemble ? » Confirmer que la relation d’aujourd’hui a besoin de rĂ©ciprocitĂ©. Cela veut dire que je peux te parler, Maman, comme Ă  une femme, avec la femme que je suis ! Que je peux avoir, Papa, des points de vue d’adulte qui sont diffĂ©rents des tiens, sans que tu te sentes pour autant un mauvais pĂšre, ni penser que tu as Ă©chouĂ© avec moi
 » Éviter de remettre en cause leurs valeurs et leurs croyances. Je sais, Maman, que tu es contre l’avortement. C’est pour cela que je n’ai pu t’en parler Ă  l’époque oĂč j’ai vĂ©cu le mien. Je savais que j’allais blesser tes convictions religieuses. Aujourd’hui le fait de pouvoir t’en parler, de te dire comment j’ai vĂ©cu cet Ă©vĂ©nement, ce qu’il a reprĂ©sentĂ© pour moi sans me sentir jugĂ©e ou rejetĂ©e me soulage, me rapproche de toi». Se donner les moyens d’échanger, de partager avec eux, quand nous approchons d’un Ăąge oĂč il leur est arrivĂ© quelque chose d’important. En Ă©tablissant des reliances, des ponts ou des passerelles entre un Ă©vĂ©nement de notre vie et de la leur au mĂȘme Ăąge, nous pouvons mieux entendre combien nous sommes parfois des enfants fidĂšles, porteurs de loyautĂ©s invisibles et tenaces. J’ai dĂ©couvert que j’ai fait une fausse couche, au mĂȘme Ăąge que tu avais, toi, quand tu as quittĂ© Papa
 » C’est avec nos parents qu’il nous appartient de faire preuve de vigilance et mĂȘme d’indulgence ou de patience si nous voulons vraiment Ă©viter de se nous heurter ou d’entretenir quelques uns des autosaboteurs qui polluent notre vie. En particulier en les invitant de ne plus pratiquer “l’appropriation”, quand ils s’emparent de nos propos comme s’il s’agissait de reproches, qu’ils se rendent responsables de ce qui s’est mal passĂ© ou pas passĂ©, qu’ils s’imaginent automatiquement que c’est Ă  cause d’eux que nous avons fait ceci ou cela, que nous avons divorcĂ© ou Ă©chouĂ© dans tel ou tel domaine. Papa quand je tente de mettre des mots sur ce que j’ai vĂ©cu avec toi, ce n’est pas une accusation ou une mise en cause de ta personne. Si tu prends tout ce que je dis comme une attaque, je ne peux plus rien dire, je suis bĂąillonnĂ©e, interdite de paroles ! » Nous pouvons aussi passer Ă  une proposition concrĂšte Lorsque je te parle, je te demande simplement de m’écouter
 je n’attends pas de toi une rĂ©ponse, une solution ou une justification, mais juste ton Ă©coute et si possible l’expression de ton ressenti du moment ». Grandir Par Isa Luna Sous le soleil de mon plus bel Ă©tĂ©, je me sens belle comme jamais je ne l’ai Ă©tĂ©. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© tourner la page sur mes douleurs d’hier, admirer l’arc en ciel et respirer le bon air. Sur la base de relations EspĂ©rentisistes*, j’ai pris le parti d’une vision trĂšs optimiste pour devenir libre et maĂźtre de mon destin et faire jaillir mes richesses comme mon propre butin. Être pleinement conscient des Ă©vĂ©nements, permet de rompre le cycle stĂ©rile des enchaĂźnements en restituant le mal qui nous vient du passĂ© et en construisant l’avenir pour mieux se dĂ©passer. Il faut apprendre Ă  se faire respecter. En aucun cas ne laisser l’autre nous Ă©tiqueter. Se positionner et parfois oser refuser, faire des demandes claires sans tenter de ruser. Vient le temps du “Donner” dans la gĂ©nĂ©rositĂ©, sans calcul, dans l’abondance et la gratuitĂ©, puis celui du “Recevoir” sans culpabilitĂ©, amplifiĂ© par la magie et la crĂ©ativitĂ©. Il est important d’ĂȘtre bienveillant et Ă  l’écoute de ses besoins, de s’aimer soi-mĂȘme, et ses dĂ©sirs en prendre soin, pour aimer l’autre, sans chercher Ă  rĂ©parer ou combler, mais au contraire, dĂ©couvrir la joie d’aimer sans trembler. Toute relation doit ĂȘtre par essence vivante. Il faut la nourrir et apporter de nous le meilleur, de l’autre, accueillir tout ce qui est beau et vient du cƓur et faire de chaque rencontre une chapelle ardente. Tout un chacun, pour grandir, doit vivre dans l’instant prĂ©sent, ĂȘtre centrĂ©, libĂ©rer de l’énergie, ici et maintenant, dire “MERCI À LA VIE” et ne plus courir aprĂšs le bonheur en vain et prĂ©server un lien avec l’Univers, le Merveilleux et le Divin. * allusion Ă  la MĂ©thode proposĂ©e par Jacques SalomĂ©. À propos des outils de la MĂ©thode Par Jacques SalomĂ© Énergie SpĂ©cifique Pour une Écologie Relationnelle Ă  l’Essentielle. Qu’est ce que l’écharpe relationnelle ? C’est un des outils les plus connus de la MĂ©thode Sa signification aisĂ©e Ă  saisir et son maniement pratique en font un instrument trĂšs opĂ©rationnel. L’écharpe relationnelle vise Ă  clarifier les enjeux rĂ©els d’un Ă©change, lorsque celui paraĂźt complexe Ă  l’un ou l’autre des protagonistes. Elle est un support concret qui favorise des ajustements indispensables pour permettre une mise en commun oĂč chacun des interlocuteurs peut Ă  la fois se dire et ĂȘtre entendu. Cela permet aussi de montrer que chacun est responsable de son bout de la relation. L’écharpe est une forme de mĂ©taphore vivante qui aide Ă  matĂ©rialiser ou visualiser par un foulard, une Ă©charpe, un bout de ficelle le lien durable ou ponctuel qui existe entre deux personnes qui veulent communiquer, c’est-Ă -dire mettre en commun. Avec l’écharpe qui sera tenue par chacun des interlocuteurs en prĂ©sence l’enseignant et l’enseignĂ©, deux Ă©lĂšves, un enseignant et un parent, nous montrons que toute mise en commun se fait Ă  partir d’un discours verbal soutenu par un discours moins visible de type non verbal dans lesquels vont circuler diffĂ©rents messages. Le message Ă©mis peut ĂȘtre clair description d’un fait, d’une idĂ©e, d’un ressenti actuel mais il peut Ă©noncer aussi un retentissement liĂ© Ă  une image de soi, au passĂ© et rĂ©veiller des blessures anciennes par ce qui se dit. Les messages Ă©mis peuvent ĂȘtre aussi paradoxaux, confus, contradictoires. Ils peuvent comprendre diffĂ©rents niveaux et registres et ĂȘtre porteurs de significations trĂšs diffĂ©rentes. Il ne suffit pas qu’un message soit Ă©mis, encore faut-il qu’il parvienne jusqu’à son destinataire. Un message circule dans la direction de celui Ă  qui il s’adresse au travers d’une relation. C’est cette relation que reprĂ©sente l’écharpe. Autrement dit, une relation est semblable Ă  un canal, un pont, une passerelle dans ou sur lesquels vont circuler en Ă©vitant de se tĂ©lescoper si chacun parle en mĂȘme temps des messages. Des messages qui seront reçus ou rejetĂ©s, amplifiĂ©s ou disqualifiĂ©s, confirmĂ©s ou ignorĂ©s par celui Ă  qui ils s’adressent. L’écharpe relationnelle permet de mieux conscientiser que chacun des protagonistes d’un Ă©change est engagĂ© dans une double responsabilitĂ© celle liĂ©e Ă  la nature positive ou nĂ©gative des messages qu’il envoie comment s’exprime-t-il ? Avec des remarques volontairement blessantes, en ne mĂąchant pas ses mots, ou en veillant Ă  ne pas prendre l’autre pour une “poubelle” ou un dĂ©potoir ? celle liĂ©e Ă  la façon dont il reçoit les messages et ce qu’il en fait. Se dynamise-t-il avec ? Se blesse-t-il ou se disqualifie-t-il ? Car c’est celui qui reçoit le message qui lui donne un sens positif ou nĂ©gatif. A partir de l’écharpe relationnelle vont s’énoncer, se dĂ©cliner ou s’ajuster diffĂ©rentes rĂšgles d’hygiĂšne relationnelle qui nourriront lĂ  aussi de façon constructive la relation au lieu d’en saboter les possibles. Les enfants adhĂšrent spontanĂ©ment Ă  la mise en Ɠuvre de cette visualisation, car cela leur permet de ne pas se sentir confondu avec les comportements, les manques ou les actes qu’ils produisent. Le bĂąton de parole. Surtout utilisĂ© en situation de groupe classe, famille nombreuse, lieu professionnel
 Il sert Ă  rĂ©gulariser l’ordre et les temps de parole de chacun. Dans chaque classe, chaque groupe, il existe toujours des “tĂ©nors” qui monopolisent l’attention ou qui ont plus de facilitĂ©s pour prendre la parole. Le bĂąton de parole invite Ă  une meilleure rĂ©partition des prises de parole, en offrant la possibilitĂ© Ă  ceux qui ont du mal Ă  s’exprimer de le faire Ă  leur rythme. Un morceau de bois, une cuillĂšre en bois, ou tout autre objet facilement prĂ©hensible peut constituer un bĂąton de parole qui sera reconnu et choisi comme tel par ceux qui veulent l’utiliser pour symboliser Ă  la fois le dĂ©sir de parler et celui d’ĂȘtre entendu. Ainsi l’enfant qui veut s’exprimer peut rĂ©clamer le bĂąton et se sĂ©curiser suffisamment avec pour prendre le risque de parler. Il signifie ainsi son envie de se dire et son besoin d’ĂȘtre entendu. Celui qui prendra le bĂąton de parole ensuite, ne pourra pas parler sur celui qui vient de s’exprimer, mais sera invitĂ© Ă  parler de lui. La visualisation et la symbolisation. Dans la pratique de la MĂ©thode la visualisation et la symbolisation sont deux mĂ©diations essentielles auxquelles il est souvent fait appel. Leur emploi tient au constat que les mots sont nĂ©cessaires et indispensables pour communiquer, mais qu’ils sont insuffisants pour crĂ©er, nourrir, dynamiser une relation de durĂ©e et surtout une relation d’apprentissage et de formation. Leur usage n’est pas une fin en soi. Ils font partie des moyens et des dispositifs de facilitation qui visent Ă  soutenir, Ă  renforcer et Ă  amplifier au delĂ  des mots, les autres langages et modes d’expression dont nous disposons. La visualisation. C’est une façon concrĂšte de reprĂ©senter Ă  l’aide d’un objet, ce dont on parle. Visualiser ce sera par exemple reprĂ©senter un dĂ©sir ou un sentiment. S’il nous paraĂźt central, on pourra choisir un bel objet tel qu’une pierre prĂ©cieuse ou une matiĂšre rare, qui tĂ©moignera de la valeur et de l’importance qu’occupe ce dĂ©sir ou ce sentiment dans la vie de celui qui l’exprime. Visualiser une peur, ce sera inviter un enfant ou un adulte Ă  la reprĂ©senter et Ă  la rendre visible par l’intermĂ©diaire d’un objet plutĂŽt repoussant par l’apparence, sa couleur, sa consistance. Les enfants utilisent spontanĂ©ment des araignĂ©es ou des monstres en plastique pour apprivoiser leurs peurs et dĂ©couvrir ainsi que derriĂšre toute peur il y a un dĂ©sir. La visualisation favorise la diffĂ©renciation, elle permet de ne pas entretenir collusion et confusions qui sont frĂ©quentes dans un Ă©change entre la personne et le comportement, la personne et le problĂšme. Je ne veux pas ĂȘtre confondu avec mon retard qui te mets en colĂšre - pour me diffĂ©rencier de mon comportement qui t’irrite, je te le montre - voici mon retard et pour ne pas que je te confonde avec ta colĂšre qui concerne mon retard, je t’invite Ă  la reprĂ©senter. Cela nous permettra Ă  tous les deux de ne pas ĂȘtre identifiĂ©s au comportement qui gĂȘne l’autre » Un exemple de visualisation simple sera de prendre un objet qui reprĂ©sentera les difficultĂ©s scolaires d’un enfant, pour lui montrer que notre malaise, notre irritation est liĂ© Ă  ses difficultĂ©s et non Ă  lui et que nous ne mĂ©langeons pas les deux rĂ©alitĂ©s. Dans le cadre d’une classe, d’une formation ou d’une sensibilisation Ă  la MĂ©thode la visualisation des enjeux d’une situation ou d’un problĂšme prĂ©sentĂ© pourra ĂȘtre pratiquĂ©e en choisissant, non pas objets mais des personnes volontaires qui accepteront d’ĂȘtre choisies pour participer Ă  des mises en scĂšne qui vont permettre Ă  chacun de s’identifier et de mieux se repĂ©rer. Pour reprĂ©senter par exemple les diffĂ©rentes formes d’amour que sont le don d’amour, le besoin d’amour, l’amour idĂ©alisĂ© ou de consommation etc. Pour reprĂ©senter aussi les rapports qu’entretiennent entre eux le besoin d’approbation et le besoin d’affirmation qui sont prĂ©sents chez chacun. Les dĂ©marches symboliques. Les symbolisations correspondent Ă  l’ensemble des faits, des gestes, des actes, des dĂ©marches ou des rituels que nous pouvons imaginer, inventer, entreprendre en conscience et accomplir en leur attribuant une visĂ©e d’amĂ©lioration, d’assainissement et de soin de nos relations aux autres ou Ă  nous-mĂȘmes. Les symbolisations concernent des faits, des Ă©vĂ©nements de la vie qui n’ont pas donnĂ© lieu Ă  reconnaissance ou considĂ©ration – qui ont mĂȘme Ă©tĂ© le plus souvent banalisĂ©s ou discrĂ©ditĂ©s – alors qu’ils ont Ă©tĂ© et restent en nous et pour nous marquants, significatifs, actifs voire traumatiques. Parmi eux on trouve des deuils non faits, des morts sans tombeau ni sĂ©pultures fausses couches par exemple, des premiers amours idĂ©alisĂ©s, des chagrins trop vite ravalĂ©s, des drames en attente d’élaboration, des renoncements non advenus mais aussi des tĂ©moignages d’amour, de reconnaissance ou de gratitude qui n’ont pas pu ĂȘtre adressĂ©s Ă  leur destinataire en temps voulu, quand on pensait avoir toujours le temps. Ainsi il sera possible de trouver un objet qui reprĂ©sente l’amour que nous n’avons pu exprimer ou donner Ă  un pĂšre, Ă  une mĂšre, Ă  ĂȘtre proche, qui serait dĂ©cĂ©dĂ©. Un professeur en dĂ©but d’annĂ©e peut montrer avec quelques objets tout le savoir qu’il souhaite pouvoir dispenser Ă  ses Ă©lĂšves, il peut aussi montrer par un autre objet son besoin de silence, de participation, d’écoute et de collaboration qu’il attend de ses Ă©lĂšves. Les Ă©lĂšves pourraient montrer de la mĂȘme façon leur besoin de bouger, de parler, de s’intĂ©resser Ă  autre chose que la matiĂšre scolaire. Il serait ainsi possible de constater qu’il y a parfois concurrence entre les besoins des uns et des autres. Une symbolisation commence quand un objet particulier, choisi Ă  cet effet, devient le support d’une attention ou d’une action qui s’inscrit dans l’esprit de la MĂ©thode c’est-Ă -dire dans le souci de proposer du relationnel dans un partage et non dans le conflictuel d’un rĂšglement de comptes, dans l’excĂšs d’un dĂ©foulement ou la jouissance, dans le dĂ©sir de blesser ou d’un besoin de vengeance. Une symbolisation est Ă  la fois visualisation et dĂ©marche relationnelle. Dans le cadre de la relation Ă  soi se sera par exemple achever une situation inachevĂ©e. C’est une façon de tourner une page de notre histoire, d’en clore certains Ă©pisodes douloureux, de donner un sens et une place Ă  un Ă©vĂ©nement marquant, Ă  des rĂ©pĂ©titions nĂ©gatives ou Ă  des souvenirs enfouis ou tenus secrets qui Ă©taient restĂ©s jusque-lĂ  sans cĂ©rĂ©monie, sans prise en compte, en attente de reconnaissance. La symbolisation a une fonction de restauration, de rĂ©paration, elle permet de penser et de panser les blessures de l’enfance ou d’accompagner les temps d’épreuve et les pĂ©ripĂ©ties de la vie adulte. Pour quelqu’un qui a subi une IVG ou une fausse-couche par exemple, la dĂ©marche symbolique consistera Ă  mettre en terre une graine reprĂ©sentant l’enfant qui n’est pas venu Ă  la vie. s’occuper d’un besoin, d’une attente, d’un rĂȘve, d’un projet ou d’un dĂ©sir. Ce sera tout d’abord trouver un objet qui reprĂ©sente ledit rĂȘve ou ledit projet, et entreprendre une dĂ©marche pour soi autour et Ă  partir de ce besoin. Par exemple choisir un objet qui reprĂ©sente son dĂ©sir de rĂ©ussir un concours et prendre cet objet avec soi au cours des semaines ou des mois de prĂ©paration de cet examen. Voir, toucher, sentir le contact de cet objet servira Ă  focaliser et centrer nos Ă©nergies positives et Ă©vitera de les laisser se disperser et happer par des relents de peur d’échouer. Les symbolisations permettent de se rĂ©unifier, de se relier Ă  sa crĂ©ativitĂ© et de retrouver un pouvoir de vie entre autre, celui de se sentir partie prenante de ce qui nous arrive en ayant la conviction de pouvoir exercer un minimum d’influence sur ce qui se passe d’essentiel pour nous. Quand la symbolisation s’inscrit dans le cadre d’une relation interpersonnelle intime, un objet pourra ĂȘtre le support Ă  un Ă©change en direction d’un autre, pour permettre d’introduire une distanciation quand ce que nous lui disons est trop chargĂ© d’affects. Dans une relation de couple par exemple si l’un est dans un non dĂ©sir d’enfant, il pourra symboliser ce non dĂ©sir, face Ă  l’autre qui pourra symboliser son propre dĂ©sir et tenter d’en prendre soin en le respectant. La dĂ©marche de symbolisation pourra aussi consister Ă  restituer dans l’aprĂšs coup, une violence verbale, une disqualification. Ce sera donner un sens spĂ©cifique Ă  un objet pour reprĂ©senter ce qui nous a touchĂ© ou blessĂ©. De l’amour de SOI Ă  l’amour de l’AUTRE Par Jacques SalomĂ©, “Recto-Verseau” 251 – avril 2014 L’amour de soi n’est pas une notion qui est trĂšs valorisĂ©e dans nos sociĂ©tĂ©s. On pourrait mĂȘme dire que ce n’est pas bien vu de s’aimer, de s’accorder de l’intĂ©rĂȘt ou de l’affection, car on vous traitera d’égoĂŻste ou d’égocentrique. Et pourtant, le plus beau cadeau que nous puissions faire Ă  nos enfants, n’est pas tant de les aimer, que de leur apprendre Ă  s’aimer. Un enfant qui ne s’aime pas, sera par la suite un adulte qui aura beaucoup de mai Ă  aimer et qui risque d’ĂȘtre quelqu’un de dĂ©chirĂ© par un besoin tyrannique d’ĂȘtre aimĂ© ! On me demande souvent, qu’elle est l’origine de l’amour de soi ? Non pas d’un amour narcissique et Ă©gocentrique, mais d’un amour de bienveillance, de respect, de tendresse envers nous-mĂȘmes, envers l’enfant que nous avons Ă©tĂ©, que nous portons encore en nous, Ă  tous les Ăąges de notre vie. Les points d’ancrage favorisant la naissance de l’amour de soi seront essentiellement De pouvoir reconnaitre et respecter nos besoins relationnels fondamentaux, afin de pouvoir nous construire et dĂ©velopper suffisamment de confiance et d’estime de soi, pour envisager la possibilitĂ© d’aimer
 un autre que soi. Car si nous ne savons pas nous aimer nous allons ĂȘtre sans cesse dans le besoin d’ĂȘtre aimĂ© et risquons alors de proposer Ă  celle ou Ă  celui que nous rencontrons, une relation porteuse d’exigences et qui peut devenir terroriste en faisant peser sur cette personne notre besoin. Donc prendre soin de ses propres besoins relationnels que je rappelle briĂšvement besoin de se dire ; d’ĂȘtre entendu ; d’ĂȘtre reconnu ; d’ĂȘtre valorisĂ© ; besoin d’intimitĂ© ; besoin d’exercer une influence sur nos proches, et besoin de rĂȘver. Avec en filigrane, toujours prĂ©sent, le besoin d’ĂȘtre aimĂ© Ă  l’intĂ©rieur d’une relation de respect, de croissance et de crĂ©ativitĂ©. L’amour de soi, n’est pas liĂ© comme beaucoup le croient Ă  l’amour reçu de nos parents, mais il a pour origine la qualitĂ© des relations significatives prĂ©sentes ou dĂ©faillantes vĂ©cue dans notre enfance et par la suite celles que nous allons crĂ©er ou qui nous sont imposĂ©es Ă  l’ñge adulte. C’est ainsi que les fondements de l’estime ou de la mĂ©sestime de soi peuvent s’inscrire durablement en nous, avec notre capacitĂ© Ă  nous aimer. C’est l’amour de soi qui ouvre Ă  l’amour de l’autre et Ă  la possibilitĂ© d’établir des relations durables et fiables, non seulement avec des proches, mais aussi avec ceux qui vont nous accompagner durant notre vie. GĂ©rer les messages positifs ou nĂ©gatifs que nous recevons Par Jacques SalomĂ©, “Recto-Verseau” 235 – novembre 2012 Nous recevons de la part de notre entourage proche ou moins proche, de nombreux messages que nous pouvons classer en trois catĂ©gories. Des messages verbaux ou non verbaux positifs, c’est Ă  dire des mots ou des attitudes qui nous stimulent, des paroles ou des gestes bienveillants qui nous font du bien, qui confirment la confiance, l’estime de soi et mĂȘme l’amour que nous pouvons avoir envers nous mĂȘmes. Amour non pas narcissique ou Ă©gocentrique mais amour de bienveillance, de respect envers notre propre personne. Des messages nĂ©gatifs, qui peuvent nous inhiber. Des messages Ă  base de dĂ©valorisations, de disqualifications, qui vont semer le doute en nous, blesser l’image que nous avons de nous mĂȘmes, nous paralyser et trop souvent entretenir des auto privations, dans le sens oĂč nous allons nous interdire soit de parler, soit de faire et ainsi d’utiliser Ă  minima nos ressources. Et puis il y a des messages toxiques, extrĂȘmement nocifs pour notre personne. Qui vont nous blesser durablement car ils vont s’inscrire profondĂ©ment et rĂ©veiller quelques unes des blessures de notre enfance. Ces messages sont de vĂ©ritables poisons, capables de dĂ©velopper en nous des comportements mortifĂšres tant ils atteignent, au delĂ  de l’image de nous mĂȘmes, des zones de vulnĂ©rabilitĂ© qui vont entretenir dĂ©sarroi, dĂ©tresse et souffrance durables. Nous avons donc compris que les premiers messages sont Ă©nergĂ©tigĂšnes, qu’ils engendrent et dĂ©veloppent en nous des Ă©nergies. Qu’ils vont nous dynamiser et surtout vivifier nos ressources et stimuler notre crĂ©ativitĂ© et nos possibles. Quand aux seconds et troisiĂšmes types de messages, ils sont non seulement Ă©nergĂ©tivores mais nous dĂ©stabilisent, nous entrainent Ă  des conduites rĂ©actionnelles qui se rĂ©vĂ©leront le plus souvent prĂ©judiciables pour nous et notre entourage, car ils sont l’équivalent de vĂ©ritables toxines qui envahissent nos pensĂ©es et polluent notre imaginaire. J’enseigne au travers de la MĂ©thode deux dĂ©marches pour mieux gĂ©rer les messages que nous recevons. Pour les messages positifs, accepter de les recevoir sans les minimiser, sans les banaliser ou mĂȘme les rejeter. Pour les messages nĂ©gatifs et toxiques, oser les restituer, les “remettre” symboliquement Ă  celui ou Ă  celle qui les a dĂ©posĂ©s sur nous. Ainsi je peux en m’appuyant sur un objet celui que je peux avoir sous la main le remettre Ă  celui qui m’a blessĂ© avec un mot d’accompagnement Ce mot avec lequel tu me dĂ©finis, ce geste que tu as dĂ©posĂ© sur moi, cette opinion que tu portes sur ma façon de vivre, d’ĂȘtre, de faire ou de ne pas faire, c’est ton regard Ă  toi, ton point de vue, ta façon de faire ils ne sont pas bons pour moi, je les laisse chez toi, ils t’appartiennent
 ». Cette pratique des actes symboliques constitue une aide prĂ©cieuse pour ne pas se laisser polluer ou blesser par ce qui vient de l’autre et qui n’est pas bon pour nous. L’ĂȘtre humain est un curieux animal, il est capable de rĂ©gurgiter, de rejeter quasi automatiquement un aliment qui n’est pas bon pour lui, mais capable de garder durant des annĂ©es des messages toxiques qui vont le blesser ou entretenir en lui doutes et de la non confiance. Nous sommes en ce sens responsable, non pas de ce qui nous arrive, mais de ce que nous en faisons. Pour ne pas confondre Pertes et Disparitions Par Jacques SalomĂ©, “Recto-Verseau” 228 – mars 2012 J’ai perdu ma maman », J’ai perdu mon pĂšre » ou J’ai perdu mon fils dans un accident de moto
 ». Il s’agit lĂ  d’expressions frĂ©quemment utilisĂ©es, par ceux et celles Ă  qui s’est imposĂ©e la “perte” d’un ĂȘtre cher ou proche, qui ont Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  la disparition d’une personne importante pour eux, qui ont vĂ©cu un bouleversement violent, liĂ© Ă  la mort de quelqu’un qui comptait pour eux. C’est Dominique Geffroy, qui vit au QuĂ©bec, formatrice en MĂ©thode qui a attirĂ© mon attention et qui m’a sensibilisĂ© Ă  nouveau, Ă  une collusion frĂ©quente que nous faisons entre une perte et une disparition. Car en disant “j’ai perdu”, en restant centrĂ© sur la notion de perte, cela risque d’inscrire en nous un double malentendu. Un des malentendus est le suivant si j’ai perdu quelque chose ou quelqu’un, cela veut dire, peut-ĂȘtre, que je peux garder l’espoir de retrouver sinon la personne, du moins le souvenir de la relation et que cela risque de me piĂ©ger dans une attente vouĂ©e Ă  l’échec, dans l’espoir d’un miracle, d’une rĂ©pĂ©tition ! Un autre malentendu, est de confondre la personne qui a disparu que j’ai perdue avec ce que j’ai rĂ©ellement perdu dans cette disparition. Et donc nous inviter Ă  dĂ©placer notre attention, d’arrĂȘter de rester polarisĂ© sur la personne, et de commencer Ă  se centrer sur ce que reprĂ©sentait rĂ©ellement cette personne dans notre vie ! Qu’ai-je rĂ©ellement perdu en perdant ma mĂšre ? » - Est-ce la partie maman, qu’elle ne m’a jamais donnĂ©e et que j’ai toujours espĂ©rĂ©e, qu’un jour, elle pourrait quand mĂȘme m’offrir, ĂȘtre enfin une maman bienveillante pour moi ? Qu’ai-je perdu en perdant mon fils ? » - L’espoir de pouvoir ĂȘtre un jour grand-pĂšre ou grand-mĂšre, devoir ma lignĂ©e se prolonger. Qu’ai-je perdu en perdant mon meilleur ami ? » - Une prĂ©sence chaude, bienveillante, un soutien, un repĂšre, un ancrage important de ma vie ! Qu’ai-je perdu en perdant ma femme, mon mari ? » - Une prĂ©sence rassurante, amoureuse, des plaisirs partagĂ©s, des projets en commun ! Le rĂȘve de vieillir ensemble ! Autrement dit, je peux rester dans le leurre, que ce qui me manque est la personne, alors que le manque vĂ©ritable est ailleurs, et va continuer Ă  hurler, ou Ă  se manifester, en moi durant longtemps, si je ne prends pas soin de ce manque. C’est ce qui fait mieux comprendre, que nous pouvons Ă  la suite du dĂ©cĂšs d’un conjoint, recommencer une relation conjugale, nous engager Ă  nouveau, sans pour autant combler le manque qui continue Ă  nous habiter. Manque, non pas d’une personne, il faut le rĂ©pĂ©ter, mais de ce que cette personne reprĂ©sentait, nous apportait, venait combler dans notre histoire. Il sera important Ă  la disparition de quelqu’un de significatif dans notre vie, de mieux cibler oĂč se situe la vraie perte. Qu’avons-nous perdu qui ne reviendrait jamais ? Dans quel domaine cette perte a Ă©tĂ© la plus vive, la plus essentielle et surtout Ă  quel manque, ancien, primaire parfois, cela nous renvoie-t-il encore aujourd’hui dans notre vie d’adulte ? Cette dĂ©marche de recentration, me parait trĂšs importante avec les enfants. En les aidant Ă  visualiser, non pas la personne disparue, mais ce qu’elle apportait, ce qu’elle reprĂ©sentait, Ă  quel manque, ou attente, elle fait aujourd’hui dĂ©faut, nous pouvons les aider Ă  ne pas entretenir des rĂ©pĂ©titions, des scĂ©narios qui leur fera rechercher un leurre ou s’engager dans des actions ou des relations qui resteront insatisfaisantes, car trop chargĂ©es de frustrations. Parfois aussi, un dĂ©mĂ©nagement, la vente d’une maison de famille, une expatriation, vont rĂ©veiller une blessure ancienne, rĂ©activer une situation douloureuse inachevĂ©e et dĂ©clencher des comportements rĂ©actionnels ou inadaptĂ©s, si on n’entend pas la nature de ce qui a disparu, de ce qui a Ă©tĂ© perdu ! Ou, dans un tout autre domaine, quand nous entendons Avec l’arrivĂ©e de la crise dans mon secteur, j’ai perdu mon emploi » ou Quand mon entreprise a Ă©tĂ© rachetĂ©e, j’ai perdu mon poste ! ». LĂ  aussi, nous pouvons inviter la personne Ă  s’interroger Qu’a-t-elle rĂ©ellement perdu ? Une sĂ©curitĂ©, une source de valorisation ou de rĂ©alisation personnelle, un statut social ? En posant ces quelques balises, nous voulons contribuer, Ă  permettre Ă  ceux qui vivent la disparition d’un ĂȘtre cher ou d’une situation acquise, comme une “perte” les dĂ©stabilisant ou leur faisant violence, de mieux cerner comment il leur serait possible de ne pas entretenir trop longtemps cette violence en eux. Pour ne pas confondre rencontres et relations ! Par Jacques SalomĂ©, “Recto-Verseau” 252 – mai 2014 Notre sociĂ©tĂ© offre Ă  chacun d’entre nous la possibilitĂ© de vivre de multiples rencontres, que ce soit dans des lieux publics, de lieux professionnels, des fĂȘtes familiales et surtout sur des sites Internet environ sites de rencontres !, Dans ce dernier cas il s’agit, dans un premier temps, de rencontres virtuelles qui se concrĂ©tisent ou pas en rencontres rĂ©elles. Rencontres qui peuvent quelquefois se dĂ©velopper en relations d’intimitĂ©s plus ou moins intimes. Certaines de ces relations vont mĂȘme s’inscrire dans le temps et se traduire par la crĂ©ation d’un couple ou d’une relation de compagnonnage plus ou moins durable. Toute rencontre virtuelle, par la mĂ©diation de mots Ă©changĂ©s au travers un e-mail, un texto, ou d’un Ă©cran, ne se traduit pas nĂ©cessairement par une relation rĂ©elle de personne Ă  personne. Car au delĂ  de l’étonnement, de l’apprivoisement ou du souhait de faire connaissance, une relation suppose, outre des Ă©changes et des partages improvisĂ©s, des mises en commun autour d’affinitĂ©s, de ressentis partagĂ©s ou de bien ĂȘtre perceptible, l’établissement d’un lien qu’il sera nĂ©cessaire d’alimenter et d’entretenir dans le temps, avec le dĂ©sir d’une rĂ©ciprocitĂ©. Chacun des protagonistes aura des attentes plus ou moins conscientes, des satisfactions ou des rĂ©serves, des rĂ©ticences ou encore des rĂ©sistances. Nous vivons une Ă©poque paradoxale, dans laquelle nous avons de nombreux moyens pour nous exprimer tĂ©lĂ©phone cellulaire, internet, skype oĂč sont prĂ©sentes cependant des forces anti relationnelles Ă  base de mĂ©fiance, de peur, du besoin de protĂ©ger son intimitĂ©. J’en parlais avec mon voisin de train l’autre jour. Il n’avait pas pris le train depuis 20 ans et s’étonnait que personne ne parle Ă  personne, que les regards s’évitent. Il me disait que lorsqu’il prenait le train dans les annĂ©es 80, tout le monde Ă  cette Ă©poque pourtant proche se parlait. Oui, je parlais Ă  tout le monde, Ă  prĂ©sent, on n’ose mĂȘme plus lever le petit doigt. Je me suis fait remettre en place en revenant de Pau, parce que j’ai osĂ© m’adresser Ă  ma voisine assise devant moi ! Par contre, un peu plus tard, une femme prĂ©sente au bar du TGV, m’a dit comment la mĂ©fiance s’était installĂ©e chez elle depuis quelques annĂ©es, sitĂŽt qu’elle sentait une attention se focaliser sur elle. - Je suis souvent interpellĂ©e, m’a-t-elle dit, dans le bus ou dans la rue, par des hommes que je ne connais pas et instinctivement je me protĂšge, je rĂ©ponds du bout des lĂšvres, j’ai peur que ça aille trop loin. Idem sur internet, je suis parfois contactĂ©e par des inconnus, automatiquement, je me mĂ©fie, je me protĂšge, j’ai peur des consĂ©quences, sans savoir d’ailleurs desquelles ! ». Dans un autre train, mon voisin m’a dit spontanĂ©ment Oh ! Regardez, la dame en face fait de l’origami ! » J’ai rĂ©pondu un peu fort Oh ! J’adore, je viens d’acheter un livre de kirigami Ă  ma petite-fille ». La dame m’entendant a entamĂ© une conversation, finalement les quatre passagers en vis-Ă -vis se sont pris au jeu et au bout de dix minutes, nous Ă©tions tous en train de plier nos petites feuilles et de suivre ses instructions. ArrivĂ©s Ă  Avignon, nous nous Ă©tions apprivoisĂ©s, nous avons Ă©changĂ© nos mails et promis de se revoir Ă  des manifestations sur Avignon ou Aix en Provence. Comme quoi, il faut peu de choses pour nouer une relation. Au moment de me prĂ©parer Ă  descendre, une dame qui Ă©tait restĂ©e silencieuse jusque lĂ , assise Ă  une place individuelle, m’a chuchotĂ© Moi, dans le train J’essaie toujours d’entrer en relation avec mes voisins, mais ça ne prend plus comme avant. Dommage. Il faut dire que presque tout le monde a devant lui soit son ordinateur, soit sa tablette, soit ses Ă©couteurs sur les oreilles
 J’ai eu du plaisir Ă  vous entendre ! ». Pour aller au-delĂ  du pardon Par Jacques SalomĂ©, “Recto-Verseau” 234 – octobre 2012 J’aimerais que vous Ă©criviez sur le Pardon », m’écrit cette correspondante. Je trouve que cela s’associe trĂšs bien aux fĂȘtes de NoĂ«l qui approchent, Ă  la fin d’une annĂ©e et aux promesses d’une annĂ©e nouvelle. Je crois que le pardon peut engendrer plus de compassion et de tolĂ©rance ». Je suis dĂ©solĂ© de ne pouvoir rĂ©pondre plus positivement Ă  cette demande, j’ai dĂ©jĂ  beaucoup Ă©crit sur cette question, j’ai souvent Ă©tĂ© interpellĂ© et mĂȘme critiquĂ© pour mes positions Ă  propos du pardon. Au risque de dĂ©cevoir ceux qui me lisent, je ne suis pas pour le pardon. Si je reste fidĂšle Ă  mes convictions, je crois mĂȘme que le pardon est une immense escroquerie Ă  soi-mĂȘme pour celui qui pardonne et Ă©galement envers l’autre celui qui se croit pardonnĂ©. Je sais que le pardon a Ă©tĂ© trĂšs valorisĂ© par les premiers ChrĂ©tiens. En pardonnant Ă  leurs persĂ©cuteurs, ils suscitaient admiration et par lĂ  mĂȘme une certaine protection. Et ce n’est pas par hasard, si le pardon est si apprĂ©ciĂ© dans la plupart mouvances religieuses, s’il redevient une valeur actuelle. C’est devenu une quasi institution, qui renforce, Ă  mon avis, le pouvoir dominant. Car le plus souvent il s’agit d’accorder son pardon au dominant, au plus fort, Ă  celui qui dĂ©tient le pouvoir et qui en a abusĂ©, Ă  celui qui a dĂ©posĂ© une maltraitance ou fait violence
 Par contre, je dĂ©fends la possibilitĂ© de mettre en Ɠuvre une dĂ©marche spĂ©cifique que j’appelle la pratique de la restitution symbolique des messages toxiques dĂ©posĂ©s sur nous, que ce soit au travers d’une violence physique, psychologique ou relationnelle, d’un simple geste, parole, ou attitude qui est vĂ©cue comme une maltraitance par celui qui la reçoit. J’enseigne qu’il est possible de restituer, de “remettre” chez l’autre, avec l’aide d’un objet symbolique, qui reprĂ©sentera l’impact de ce qui m’a blessĂ©, geste, parole, conduite, comportement
 pour ne pas garder en moi, dans mon esprit, dans mon corps, les impacts nocifs ou les effets pervers de ce geste, de cette parole, de ce comportement qui m’a Ă©tĂ© imposĂ© et que je ne ressens pas bon pour moi. Je crois que le seul pardon que l’on puisse accorder, c’est Ă  soi mĂȘme, pour n’avoir pas su se respecter, pour n’avoir pas “restituĂ©â€ plus tĂŽt les violences reçues, pour les avoir laissĂ© s’enkyster, s’auto alimenter durant des annĂ©es dans notre corps c’est l’origine d’ailleurs d’un certain nombre de somatisations, de kystes et autres tumeurs qui vont se rĂ©veiller des annĂ©es plus tard, mĂȘme aprĂšs qu’on ait pardonnĂ©. Si je prends un exemple, plus frĂ©quent qu’on ne l’imagine. Supposons que je sois le vilain monsieur qui, lorsque qu’elle avait 8 ans, a violĂ© cette petite fille et en plus lui a imposĂ© silence. Aujourd’hui je suis devenu un vieux monsieur de 85 ans, et cette enfant, une adulte active, Ă©pouse et mĂšre, engagĂ©e dans la vie. Elle peut me croiser dans la rue, je ne la reconnaĂźt pas il y a si longtemps, je ne suis plus le mĂȘme homme, je suis Ă  moitiĂ© aveugle, je marche difficilement. Et cette femme pensant avoir digĂ©rĂ©, assumĂ© la violence que j’ai dĂ©posĂ©e dans son corps il y plus de trois quart de siĂšcle, pour faire la paix avec elle mĂȘme, pour ne plus se laisser entraĂźner par des ressentiments ou par compassion, dĂ©cide de me pardonner. Ainsi donne-t-elle quitus Ă  celui qui l’a violentĂ©, le libĂ©rer, l’apaiser en quelque sorte de ce qu’il lui a fait
 Elle peut effectivement Ă©prouver, dans un premier temps, une sorte de soulagement, plus de paix en elle. Mais si elle s’est dĂ©barrassĂ©e du ressentiment, des sentiments nĂ©gatifs ou agressifs qu’elle avait encore envers son agresseur, la violence qu’elle a reçue est toujours en elle ! Cette violence reçue, enkystĂ©e dans votre corps ne s’est pas Ă©vaporĂ©e. La souffrance qu’elle portait s’est peut ĂȘtre diluĂ©e, apaisĂ©e, mais la violence est toujours lĂ , prĂ©sente, encore Ă  l’affĂ»t, semblable Ă  une bombe Ă  retardement qui peut se dĂ©clencher Ă  tout moment Ă  partir d’une parole anodine, d’un geste banal, d’un comportement un peu atypique, par quelqu’un de son entourage proche ou moins proche. Ce sera l’équivalent d’un dĂ©tonateur allumant une mĂšche qui dĂ©clenchera une implosion en elle. J’ai Ă  l’époque Ă©crit Ă  ma correspondante Si vous souhaitez ouvrir une rĂ©flexion sur le pardon, je vous invite Ă  trouver quelqu’un d’autre pour aborder et dĂ©velopper ce thĂšme s’il vous tient Ă  cƓur, car autrement mon propos s’intitulera Je ne crois pas au pardon ». Celle ci m’a rĂ©pondu Je peux comprendre votre point de vue, mĂȘme si je ne le partage pas tout Ă  fait. Ce n’est pas moi la spĂ©cialiste. Je pense en effet que la violence qu’une personne a reçue dans son corps et dont vous parlez dans votre exemple sera, Ă  mon avis, la mĂȘme, qu’elle pardonne ou pas. Mais je crois que si je pardonne au vilain monsieur de m’avoir fait du mal, c’est Ă  moi que je fais du bien. En ce sens, le pardon me place au-delĂ  de la souffrance, elle n’est plus devant moi, elle est derriĂšre. En pardonnant, ça ne change rien aux faits, mais c’est pour moi une victoire sur la souffrance. À mes yeux, cela implique un cheminement intĂ©rieur, plus ou moins long, dĂ©pendant de l’intensitĂ© de la souffrance que j’ai engrangĂ©e. C’est un peu le sens du propos dont j’aimerais tĂ©moigner. Comment trouver la paix en soi l’harmonie et le bien-ĂȘtre dans un monde de violence, d’insĂ©curitĂ©, d’injustices, de souffrances, de guerres ? En d’autres mots, comment faire fleurir le positif dans sa vie alors qu’on est entourĂ© de nĂ©gatif ? ». Cette rĂ©flexion m’a stimulĂ© pour rĂ©flĂ©chir sur COMMENT ALLER AU DELÀ DU PARDON
 ? Pour avancer un peu, dans ce sens, voilĂ  quelques-unes de mes nouvelles rĂ©flexions. J’entends un peu mieux sur quoi peut reposer une partie du malentendu qui sĂ©pare celui ou celle qui veut pardonner de mes propres positions. Il me semble qu’il y a une confusion entre trois phĂ©nomĂšnes trĂšs diffĂ©rents et qu’il s’agit justement de ne pas confondre violence reçue, blessure crĂ©e et souffrance produite. La violence reçue nous vient en gĂ©nĂ©ral d’un tiers, au travers d’une intention volontairement maligne ou destructrice ou d’une intention qui n’était pas maligne au dĂ©part mais qui va se rĂ©vĂ©ler toxique ou violente pour l’autre
 La blessure, elle, est crĂ©e par la violence reçue mĂȘme si l’autre ne pensait pas la donner. Elle s’inscrit en nous plus ou moins profondĂ©ment suivant notre vulnĂ©rabilitĂ©, l’état de notre Moi, nos ressources
 et durablement, surtout si nous n’arrivons pas Ă  mettre des mots dessus ou si les circonstances de la vie l’entretiennent ou la nourrissent. Elle peut rester ouverte, saigner, suppurer, s’agrandir ou se cicatriser lentement suivant ce que nous allons faire pour en prendre soin ou non. Elle peut s’enkyster autour de non-dits et de silence. La souffrance est produite non seulement par l’impact de la violence, par l’importance de la blessure qui en rĂ©sulte, mais elle aussi alimentĂ©e par toutes les pensĂ©es, ruminations, ressentiments, sentiments nĂ©gatifs que nous produisons envers celui/celle qui nous a violentĂ© et parfois aussi envers nous mĂȘme entretien de pensĂ©es nĂ©gatives Ă  notre Ă©gard, sentiment de culpabilitĂ©, auto reproches, auto rĂ©pression
. Je suis bien conscient que le pardon peut effectivement diminuer, dans un premier temps la souffrance et susciter l’équivalent d’une rĂ©conciliation avec soi ou avec son passĂ©. Qu’il peut dĂ©clencher, une rĂ©unification entre des aspects contradictoires de nous mĂȘmes et susciter un mieux-ĂȘtre, un soulagement. Autant de sensations rĂ©elles qui sont Ă©prouvĂ©es, comme le soulignent souvent ceux qui pardonnent, d’avoir dĂ©passĂ© l’impact de la souffrance et cheminer vers plus de distanciation par rapport Ă  ce qui s’est passĂ©. Mais il convient de prĂ©ciser aussi que la souffrance ne vient jamais de l’autre, elle vient de nous-mĂȘme, c’est-Ă -dire de la blessure provoquĂ©e ou rĂ©veillĂ©e par la violence reçue Ă  un moment donnĂ©. Blessure qui restera engrangĂ©e dans ce que j’appelle la mĂ©moire de nos oublis. Et donc que si la violence originelle, primaire, n’est pas restituĂ©e symboliquement, elle continue paradoxalement Ă  entretenir, Ă  nourrir la blessure, Ă  la faire suppurer ou plus simplement Ă  la maintenir sensible, et donc Ă  nous rendre vulnĂ©rable. Toute blessure d’ailleurs, qui peut sembler ĂȘtre apaisĂ©e, endormie, peut se rĂ©veiller des annĂ©es plus tard Ă  l’occasion d’une rencontre, d’une parole, d’un geste
 et secrĂ©ter encore de la souffrance. Ce qui paraĂźt alors totalement incomprĂ©hensible Ă  celui ou Ă  celle qui l’a rĂ©veillĂ©e, surtout si c’est l’un de nos proches. Cela arrive trĂšs frĂ©quemment dans les couples et celui qui la dĂ©clenche vit mal que son geste ou son attitude provoque une telle rĂ©action. Il le vit le plus souvent comme injuste Ă  son Ă©gard, ce qui le rend encore plus sourd et ne lui permet pas d’entendre le vĂ©cu ou le ressenti de l’autre. Je le rĂ©pĂšte, il s’agit parfois d’une attitude banale, d’une phrase anodine, d’un geste qui est allĂ© se “loger” dans une zone de vulnĂ©rabilitĂ© et qui va rĂ©activer brutalement une blessure ancienne en sommeil
 Je pourrais Ă©galement parler de ce que j’appelle l’auto-violence, celle que nous produisons Ă  l’égard de nous-mĂȘmes, et qui vient le plus souvent entourer, Ă©pauler et paradoxalement renforcer la violence originelle. Ainsi dans l’exemple d’un viol, la petite fille, puis la jeune fille et la femme par la suite, peut faire des cystites Ă  rĂ©pĂ©titions, des hĂ©morroĂŻdes, des troubles gastriques trĂšs frĂ©quents ou des blocages dans ses relations sexuelles avec le partenaire qu’elle aime, qu’elle a choisi
 Et nous le savons c’est terrifiant de le constater dans l’aprĂšs-coup, cette auto-violence s’inscrit durablement, de façon rĂ©pĂ©titive durant des annĂ©es et devient ainsi plus dĂ©vastatrice que la violence premiĂšre ou primaire. Depuis quelques 25 ans, j’enseigne et je dĂ©veloppe outre la pratique des actes symboliques, un concept que j’appelle “Soins Relationnels”. En proposant des actes symboliques qui visent indirectement Ă  diminuer, Ă  soigner la souffrance et qui permettent de cicatriser la blessure. Pour arriver Ă  cela, j’invite, ceux qui le souhaitent, outre le fait de pouvoir restituer une violence ou une maltraitance imposĂ©e, Ă  celui qui en est Ă  l’origine, d’apprendre Ă  faire des reliances en amont avec l’histoire de ses parents, avec son passĂ© et en aval avec l’histoire de ses enfants quand il en a, des reliances avec son prĂ©sent proche, et avec son avenir Ă  travers ses projets en cours. En reliant entre eux, des Ă©vĂ©nements, des situations de son histoire, qui apparemment n’ont pas de rapports, mais qui vont faire apparaĂźtre et donner un sens nouveau Ă  diffĂ©rents Ă©vĂ©nements de sa vie. Ce que je constate, et les tĂ©moignages que je reçois abondent dans ce sens, c’est que cette dĂ©marche est trĂšs libĂ©ratoire, qu’elle apaise, rĂ©concilie la personne avec elle mĂȘme, libĂšre des ressources en friches et permet la circulation d’énergies nouvelles restĂ©es bloquĂ©es autour de la blessure originelle, enkystĂ©es dans, des souvenirs anxiogĂšnes ou des ruminations. On me demande souvent comment j’envisage concrĂštement cette mise en acte symbolique ? Dans un premier temps, pour celui ou celle qui a reçu la violence verbale, morale ou physique, je lui propose de trouver un objet ou d’en fabriquer un, de faire un dessin, une sculpture qui reprĂ©senterait pour cette personne, et seulement pour elle, la violence qu’elle a reçue. Ensuite, quand il se sent prĂȘt, de faire un paquet et de l’envoyer Ă  celui qui a fait violence. Il est important d’ajouter un mot explicitant la dĂ©marche. Par exemple Avec cet objet, qui la reprĂ©sente, je vous renvoie la violence que vous avez inscrite ou dĂ©posĂ©e chez moi quand j’avais dix ans ou douze ans. Aujourd’hui, je ne souhaite plus garder cette violence dans mon corps et je vous la restitue car elle vous appartient, c’est bien la vĂŽtre ». Il me parait important que ce geste, cette action soit faite non pas dans le rĂ©actionnel, s’il a encore du ressentiment, un dĂ©sir de vengeance, de punition, la dĂ©marche sera biaisĂ©e, mais dans un relationnel bien assumĂ©. Cela suppose au prĂ©alable, une dĂ©marche de conscientisation qui pourrait s’exprimer ainsi C’est bien moi qui ai reçu cette violence. C’est bien moi qui l’a gardĂ©e durant tant d’annĂ©es. C’est bien Ă  moi de m’en sĂ©parer, de m’en libĂ©rer, de rendre sa responsabilitĂ© Ă  celui qui m’a agressĂ©, en remettant chez lui, ce qui vient de lui » Je dois dire que j’ai de nombreux tĂ©moignages qui confirment l’efficience d’une telle dĂ©marche. Dont celui-ci J’ai eu le sentiment de grandir, de prendre enfin ma place dans cette vie, de devenir enfin la femme que je suis
 » Pour certains qui dĂ©couvrent cette dĂ©marche, surgit alors ce que j’appelle la rĂ©pression imaginaire. C’est Ă  dire le fait de penser Ă  la place de l’autre que si nous faisons cette dĂ©marche de restitution symbolique, celui qui reçoit un tel paquet, mĂȘme assorti d’un mot, ne comprenne pas, soit blessĂ© ou dĂ©stabilisĂ©. Je tente de rappeler alors, que toute relation ayant deux bouts, chacun des protagonistes d’un Ă©change est responsable de son bout. L’un est responsable de ce qu’il a fait, l’autre de ce qu’il a reçu. Responsable ne veut pas dire coupable, comme on fait l’amalgame trop souvent. Dans un accident d’automobiles l’un dira Il est responsable, c’est sa faute, il a grillĂ© le feu rouge
 » Responsable cela veut dire que j’ai Ă  me confronter aux consĂ©quences de ma conduite, de me actes ou des mes comportements. Il y aurait encore beaucoup Ă  dire, car cette dĂ©marche s’inscrit dans un ensemble cohĂ©rent proposĂ© par la mĂ©thode ESPERE qui prĂ©sente, outre quelques concepts structurants autour de la communication, des outils favorisateurs et des rĂšgles d’hygiĂšne relationnelle accessibles Ă  chacun et surtout transmissibles. Il appartient donc Ă  chacun d’entre nous, quand nous avons Ă©tĂ© agressĂ© ou violentĂ©, de se responsabiliser vis-Ă -vis de deux dĂ©marches diffĂ©rentes pardonner ou symboliser. Je souhaite Ă  chacun de pouvoir faire un choix cohĂ©rent sur ce chemin de diffĂ©rence. 10 Il fait tout pour vous prouver qu’il tient Ă  vous. Si votre partenaire tient rĂ©ellement Ă  vous, vous le savez par instinct. Il n’allume aucun signal d’alarme dans votre esprit, il ne change pas de comportement subitement et il ne provoque pas la confusion chez vous. Il est consistant et toujours prĂ©venant. Vous avez remarquĂ© que quelque chose a changĂ© dans votre relation? Vous pensez que quelque chose ne va pas avec votre petit ami ? Ce pourrait ĂȘtre parce qu'il a rencontrĂ© une autre personne et qu'il agit de maniĂšre diffĂ©rente, mais ce pourrait aussi simplement ĂȘtre parce qu'il traverse une pĂ©riode difficile, qu'il a d'autres choses Ă  penser et que pour cela il est moins attentif Ă  vous. Quoi qu'il en soit, le plus important est de communiquer avec votre partenaire, mais si vous avez dĂ©jĂ  essayĂ© et que rien ne change, alors peut-ĂȘtre qu'il vous cache quelque cet article de ToutComment, nous vous expliquons comment savoir s'il en aime une autre, en vous donnant quelques conseils sur les attitudes qui peuvent rĂ©vĂ©ler que quelque chose ne tourne pas rond. Étapes Ă  suivre 1 Si vous pensez que quelque chose est en train de changer dans votre relation, l'essentiel est d'en parler avec votre partenaire. Pour avoir une relation saine, confiante et transparente, il est important d'apprendre Ă  communiquer avec votre partenaire, sans aucun tabou et Ă  exprimer vos prĂ©occupations et doutes pour mieux vous comprendre. Dans cet article de ToutComment, nous vous expliquons comment ne plus se disputer dans un couple pour ĂȘtre capable d'avoir des conversations sans finir en querelles, sans crier et sans mauvais moment Ă  si malgrĂ© tout vous percevez que quelque chose ne va pas avec votre petit ami, vous pouvez ĂȘtre attentive Ă  certains signes qui peuvent vous dire que son changement d'attitude est peut-ĂȘtre dĂ» au fait qu'il a rencontrĂ© une autre fille. 2 Un des signes qui peuvent indiquer que votre petit ami en aime une autre est qu'il n'a pas envie de vous voir ou de faire des trucs en couple. Si derniĂšrement vous ĂȘtes toujours avec des amis, la famille ou Ă  la maison Ă  rien faire, c'est peut-ĂȘtre parce qu'il n'a plus envie de passer de bons moments seuls avec vous, et c'est peut-ĂȘtre parce qu'il pense Ă  une autre fille. Pensez Ă  votre relation et rĂ©pondez Ă  ces questions Depuis combien de temps vous ne passez pas de bons moments ensemble ? Depuis combien de temps vous n'allez pas dĂźner au restaurant ou ne passez pas une aprĂšs-midi romantique au cinĂ©ma ?Si la rĂ©ponse est lointaine, nous vous conseillons de travailler sur votre relation et de proposer Ă  votre petit ami des idĂ©es de sorties diffĂ©rentes et trĂšs amusantes oĂč vous serez seuls, voyez sa rĂ©action et s'il ne veut jamais rien faire, il se peut qu'il est une autre personne dans sa cet article de ToutComment, nous vous dĂ©voilons 5 signes qui prouvent qu'il vous trompe. 3 Vous pouvez Ă©galement dĂ©tecter que quelque chose est diffĂ©rent dans votre relation, si vous sentez qu'il est distant, autrement dit, si vous lui parlez et qu'il ne vous prĂȘte pas attention, s'il peut ĂȘtre longtemps ou plusieurs jours sans rien dire, s'il n'a jamais envie de vous embrasser... Ce sont des signes qui montrent qu'il est plus distant que d'habitude et cela peut ĂȘtre parce qu'il pense Ă  quelqu'un d'autre. Mais attention ne faites pas une fixation, tout le monde peut passer par un mauvais moment ou ĂȘtre plus distant, il est donc essentiel d'essayer de communiquer avec lui pour comprendre ce qui se passe entre vous. 4 Le tĂ©lĂ©phone portable peut Ă©galement ĂȘtre un fidĂšle indicateur qui montre que quelqu'un d'autre l'intĂ©resse. La raison est que s'il est avec vous et qu'il vĂ©rifie tout le temps son tĂ©lĂ©phone portable, si vous voyez qu'il le cache, ou qu'il ne vous laisse pas le prendre, c'est parce qu'il cache quelque chose. Quand une personne n'est pas tranquille avec son tĂ©lĂ©phone et qu'elle le contrĂŽle trop souvent, elle le balade dans tous les coins de la maison, donc si votre ami a une fiĂšvre maladive du tĂ©lĂ©phone portable qui n'est pas habituelle chez lui, c'est sĂ»rement parce qu'il a rencontrĂ© quelqu'un. 5 Un autre moyen Ă©vident de savoir si votre petit ami en aime une autre est si ces derniers temps il y a peu d'intimitĂ© physique entre vous. Nous ne parlons pas seulement de rapports sexuels, si vous constatez qu'il vous serre plus dans les bras, qu'il ne vous embrasse pas, qu'il ne vous donne plus toute sorte de tendresse, c'est que quelque chose est en train de changer. Cependant faites attention, tous les couples passent par des pĂ©riodes plus ou moins affectueuses et fougueuses sexuellement parlant, mais si cette pĂ©riode vous semble trop longue ou si vous voyez que votre partenaire vous regarde Ă  peine, il se peut qu'il est perdu tout intĂ©rĂȘt pour vous parce qu'il en courtise une autre. 6 Bien que cela semble clichĂ©, lorsque vous commencez Ă  regarder une autre personne qui vous plait, il est normal de commencer Ă  prendre plus soin de soi, soyez donc attentive Ă  ses vĂȘtements, cheveux, corps, etc. Si vous voyez que votre petit ami derniĂšrement prend plus soin de lui, sans raison apparente, ce peut ĂȘtre parce qu'il cherche Ă  plaire Ă  quelqu'un, Ă  se sentir attirant aux yeux d'une autre qu'il souhaite conquĂ©rir. Nous ne disons qu'il s'agit lĂ  d'un signe dĂ©finitif, certaines personnes aiment prendre soin d'elles, mais il est vrai que si vous avez remarquĂ© quelque chose de diffĂ©rent entre vous et que tout d'un coup votre petit ami commence Ă  prendre soin de lui, il est probable que quelque chose ne va pas bien, vraiment pas bien. 7 Quand une personne aime une autre personne, en gĂ©nĂ©ral elle vous ment sur de petites choses qui apparemment n'ont pas d'importance. Par exemple, au lieu de dire qu'il Ă©tait avec un groupe d'amis, il vous dit qu'il Ă©tait au travail, au lieu de dire qu'il est allĂ© boire une biĂšre, il dit qu'il est allĂ© Ă  la salle de sport et ainsi de suite. Ces "petits mensonges", il les dit parce que dans le fond il sait qu'il fait quelque chose de mal et il ne veut pas vous faire de mal, il invente donc des mensonges pieux pour que vous ne suspectez comme le dit le dicton "il est plus facile d'attraper un menteur qu'un boiteux", si vous dĂ©couvrez ses mensonges, il se peut que ce soit pour une raison bien particuliĂšre, comme par exemple, qu'il a rencontrĂ© une autre fille et qu'il se sent mal Ă  l'aise pour cela. 8 De mĂȘme, son humeur se verra modifiĂ©e et il sera plus irritable et agressif. Cela s'explique par le fait qu'il ne se sent pas bien dans sa peau, il sait qu'il y a quelque chose qu'il n'arrive pas Ă  bien gĂ©rer et il ne sait pas comment faire pour ne pas vous blesser. Donc, quand vous vous voyez, il se peut qu'il soit sur la dĂ©fensive, provoquant des querelles absurdes ou qu'il soit d'humeur plus maussade que d'habitude. Il est important d'essayer de lui parler, d'exprimer vos doutes et d'essayer de comprendre ce qui se passe entre vous. 9 Faites-lui comprendre que dans une relation il y a deux personnes et que s'il est intĂ©ressĂ© par une autre fille, vous n'aurez plus envie de rester avec lui. En amour vous ĂȘtes deux, donc dites-lui clairement que vous devez prendre de telles dĂ©cisions Ă  deux. Soyez claire et respectueuse de ses sentiments, personne n'est coupable de tomber amoureux, mais il faut Ă©viter de faire du mal Ă  la personne qui se trouve Ă  nos cĂŽtĂ©s. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  Comment savoir s'il en aime une autre, nous vous recommandons de consulter la catĂ©gorie AmitiĂ©. Lamour qu'il soit amical, familial ou charnel, donne une "autre identification" aux personnes qui nous entourent. Les gens que nous n'aimons pas et donc que nous n'avons pas envie de connaĂźtre se limitent pour nous Ă  leurs idĂ©es (quand ils en ont) et opinions.

Autrui, ce moi qui n'est pas moi Sartre La question de l'intersubjectivitĂ© est au coeur de la philosophie Sartrienne. Sartre pose en effet les questions suivantes autrui est-il synonyme de libertĂ© ? Est-il consubstantiel au monde ? Puis-je exister sans autrui ? Quels peuvent ĂȘtre la nature des rapports Ă  l'autre ? Sartre, le corps et la honte Chez Sartre, l'intersubjectivitĂ© passe par la mĂ©diation du corps “La nature de mon corps me renvoie Ă  l'existence d'autrui et Ă  mon ĂȘtre-pour-autrui. Je dĂ©couvre avec lui, un autre mode d'existence aussi fondamental que l'ĂȘtre-pour-soi et que je nommerai ĂȘtre-pour-autrui” L'Etre et le NĂ©ant. Et c'est le sentiment de la honte qui fait surgir autrui dans le monde. La honte est conscience de honte. Sartre donne l'exemple du voyeur espionnant par le trou de serrure. Tout entier dans son action, le sujet ne rĂ©alise pas son geste, il ne conscientise pas. Or, d'un coup, sans comprendre pourquoi, il devient conscience honteuse car il imagine quelqu'un qui le voit. Autrui le force Ă  se voir tel qu'il est “La honte est honte devant quelqu'un 
 Autrui est le mĂ©diateur indispensable entre moi et moi-mĂȘme j'ai honte de moi tel que j'apparais Ă  autrui” L'Etre et le NĂ©ant. Autrui et le regard Le premier scandale que constitue l'existence d'autrui pour la conscience est qu'on rencontre autrui, donc qu'on ne le constitue pas alors que c'est le cas des tous les autres Ă©tants du monde. DeuxiĂšme scandale autrui me fige, il est celui qui me regarde, qui me rend objet “J'ai un dehors, j'ai une nature; ma chute originelle, c'est l'existence de l'autre” L'Etre et le NĂ©ant. Dans Huis Clos, la relation Garcin/Ines illustre cette thĂšse Garcin explique Ă  Ines qu'il est la foule, le regard de toute l'humanitĂ© sur elle. Face Ă  ce regard objectivant, le conflit est la seule issue le solipsisme Ă©tant Ă  bannir selon Sartre, qui prend acte de la pluralitĂ© des consciences. Le corps d'autrui Avant de parler de la nature de ce conflit, revenons au corps, au corps du sujet. Selon le penseur existentialiste, la conscience existe son corps, la facticitĂ© que la conscience subit. Mais le corps existe aussi pour autrui sur le mode de la chair “Leib” chez Husserl. La chair dĂ©signe ce corps vĂ©cu, contrairement au corps physique sans conscience, comme celui d'un cadavre “Autrui se dĂ©voile Ă  moi comme le sujet pour lequel je suis un objet” Relations Ă  autrui Deux modes de relations Ă  autrui sont possibles soit je cherche Ă  utiliser autrui comme sujet pour fonder mon ĂȘtre, soit je cherche Ă  dĂ©truire autrui comme libertĂ©. Dans le premier cas, je m'adresse Ă  autrui en tant qu'il est un sujet je cherche Ă  le sĂ©duire sans sa transcendance, Ă  obtenir de lui qu'il me veuille librement comme limitation de sa propre libertĂ©; je cherche Ă  me faire aimer de lui; s'il m'aime, il va me fonder comme une sorte d'absolu. Dans le second cas, autrui est sujet je cherche Ă  le saisir, Ă  l'emprisonner dans sa facticitĂ©, dans son corps. Dans les deux cas, je cherche Ă  me dĂ©saliĂ©ner, Ă  recouvrer ma pleine libertĂ©. Autrui doit ĂȘtre vaincu. 1/ Autrui comme sujet Dans l'amour, par exemple, on cherche Ă  ĂȘtre l'Ă©lu par lĂ , on est plus de trop dans l'existence, on est justifiĂ©. Mais pour cela, l'amour doit ĂȘtre rĂ©ciproque. Mais une fois que je suis aimĂ©, autrui m'Ă©prouve Ă  nouveau comme subjectivitĂ©. L'amour est donc une passion inutile sur le plan ontologique car c'est nĂ©cessairement un Ă©chec. L'amour renvoie Ă  la volontĂ© du Pour-soi d'ĂȘtre En-soi. Le masochisme est une autre forme de tentative de sujĂ©tion d'autrui. Le masochisme dĂ©signe la volontĂ© de s'en remettre Ă  autrui pour me faire exister. Mais lĂ  aussi, c'est un Ă©chec inĂ©luctable car si je peux devenir objet pour autrui, je ne peux jamais l'ĂȘtre pour moi-mĂȘme. Dans l'amour et le masochisme, Sartre voit de l'absurde car rien ne saurait cacher Ă  la conscience sa libertĂ©, sa solitude et son injustifiabilitĂ©. 2/ Autrui comme objet Dans le second cas, l'homme cherche Ă  s'approprier autrui et sa libertĂ©, d'en faire une transcendance transcendĂ©e, un objet. L'indiffĂ©rence, notamment renvoie Ă  l'attitude de celui qui agit comme s'il Ă©tait seul au monde, une sorte de solipsisme de fait. La conscience traite alors autrui comme n'existant qu'Ă  peine, comme des moyens. Mais lĂ  aussi, l'absence du regard d'autrui renvoie de maniĂšre encore plus radicale la conscience Ă  sa solitude, donc Ă  son angoisse. L'indiffĂ©rent est au dernier stade de l'objectivation puisqu'il est vu sans avoir conscience qu'il est vu. Il s'offre donc Ă  autrui sans avoir de prise, de revanche sur lui. Le dĂ©sir sexuel est la deuxiĂšme attitude pour tenter d'objectiver autrui. Le dĂ©sir est une conduite d'envoĂ»tement qui cherche Ă  fixer le corps d'autrui, Ă  le possĂ©der comme un objet. Seulement le dĂ©sir est un Ă©chec car son fin et son terme, le plaisir, renvoie chacun Ă  sa subjectivitĂ©. Les consciences et le conflit Ainsi, Sartre dĂ©fend que l'intersubjectivitĂ© prend la forme du conflit. L'essence des rapports, dit-il, n'est pas la coopĂ©ration, c'est le conflit. La conscience cherche Ă  instrumentaliser autrui pour le fonder dans son ĂȘtre – en faire un ĂȘtre en-soi pour Ă©chapper Ă  sa libertĂ© – ou bien Ă  neutraliser sa libertĂ© pour qu'autrui devienne inoffensif. L'Ă©galitĂ© des consciences est une illusion.

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